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“So this is how you see things.” -It’s a gigantic pain in the ass but it has its moments. ★Griffin /!\TW :: Mairie :: Enregistrement des personnages :: Présentations validées
Reid Griffin
Dirigeant
Date d'inscription : 04/06/2024
Messages : 187
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : 04/04/444
Pronom(s) : je-il
Pouvoir : Foudre indigo - Précognition
Doubles comptes : Vynce
Dirigeant
Reid Griffin
Reid Griffin
SURNOM
Ho, j'ai été affublé de toutes sortes d'homonymes : Père fugace, le perché, l'illuminé, le piaf, le maboule, ou encore, et mon préféré, "Ho Mon Dieu !"
DATE DE NAISSANCE
Selon quel calendrier ?
AGE
Ca dépend... Ca dépasse...Tout est relatif. Disons la trentaine d'apparence.
GROUPE
Dirigeant.
ESPÈCE
Garuda, ancêtre Hiéracocéphale du Griffon, souvent décrit comme un Rokh ou Oiseau Tonnerre selon certaines ethnies.
MÉTIER
Archiviste de la Nepenthe, récolteur de savoir.
ORIENTATION SEXUELLE
Peu importe...
ORIGINE DE L'AVATAR ET DU PERSONNAGE
Satoru Gojo ▬ Jujutsu Kaisen
Caractère
Observateur
Consciencieux
Taquin
Mystérieux
Ambitieux
Déterminé

Reid est un être relativement mystérieux. Grand passionné d’histoire et de savoir, il lui arrive d'être à la fois impatient et impulsif voire complètement éparpillé et distrait dans de nombreuses tâches mais parvient toujours à finir ce qu'il fait peu importe le temps qu'il mettra. Il peut facilement être amené à avoir le moral à zéro par une simple réflexion venant d’un proche mais il saura très vite relativiser et remonter la pente par son optimisme et son mental complexe. Il aime se sentir libre et bouger, c'est pourquoi il ne restera jamais trop longtemps enfermé en intérieur et aura tendance à préférer les grands espaces plutôt qu'un endroit étriqué tel un bureau. Bureau dans lequel il se trouve rarement d'ailleurs depuis qu'il a posé son cul sur cette chaise inconfortable beaucoup trop longtemps à son goût. On aura donc tendance à le trouver principalement dans les vastes archives ou en extérieur sauf en cas d’orage.

Reid aime échanger avec tout le monde, il a la tchatche, le bagout et l'humour quand il n'est pas soumis à ses humeurs négatives qui le renfrognent et l'éloignent de tout individu. Quand il est dans ses bons jours, il sait plaisanter et se trouver attachant mais parfois peut-être un peu perché s’il lui arrive une prédiction aléatoire qui le pousserait à inventorier toutes les probabilités des réalités alternatives qu’il peut entrevoir. Il est, de fait, assez dynamique et jovial mais surtout très mystérieux et il ne faut surtout pas être dans son collimateur car il reste assez mauvais quand ça lui prend. Pourtant il sait quand prendre ses responsabilités et taper du poing sur la table quand sa patience est sur le fil rouge. Et de la patience, il en a. Il est rare de le voir en colère mais il ne faut pas déranger le Garuda qui dort dans sa caverne car il saura se montrer impitoyable et carnassier. Il est capable de se cloîtrer dans un univers qui n'appartient qu'à lui seul par excès de colère afin de calmer ses ardeurs et ne pas déborder pour éviter les coups de sang trop impulsifs et dévastateurs. Raison pour laquelle il peut parfois paraître absent ou complètement silencieux durant un certain temps. C'est parce-qu'il se contient pour ne pas faire exploser sa rage à la figure de ceux qui l'auront poussé à bout et surtout pour chasser cette mauvaise image qui a tant fait défaut à son espèce et à lui-même.

Curieux et avide de connaissances, il est de nature inventive, dynamique et voyageuse. Bouger stimule ses ambitions et il est attiré par l'acquisition de connaissances en tous genres. C'est pourquoi il aime voyager concrètement ou mentalement. C'est une façon d'entretenir son esprit aiguisé. Également attiré par le progrès, la technologie, les plaisirs de la vie, la noblesse des actes, il aura tendance à souvent s'extérioriser de manière théâtrale dans un besoin profond de reconnaissance.

Il est entièrement loyal à la Matriarche et défendra cette dernière quoiqu'il en coûte. Curieux de savoir où son idéal va la mener, il est investi dans l'engrenage qu'elle fait tourner et se montre également observateur sur l’avenir qui peut survenir. Sa mémoire est absolue et infaillible, comme le veut son espèce, gardienne de l’Arbre du savoir. Souvent absent par ses nombreux voyages, il sait pratiquement tout ce qui peut se dire sur l'île grâce à Guerlain, l'archiviste avec qui il travaille. Ce petit rat de bibliothèque semble adorer toutes les histoires et les ragots qu'il peut entendre çà et là. Ce qui a tendance à beaucoup amuser Reid.

Chez Reid, la rigueur, la ténacité et le courage sont naturels, il possède une grande endurance, une volonté de fer et le goût du travail bien fait. Intransigeant avec lui-même, il aura parfois tendance à se dénigrer ou pousser ses limites pour sortir de sa zone de confort et être le meilleur de lui-même quitte à se blesser pour y parvenir. Têtu, il ne ménage pas ses efforts pour atteindre les projets qu'il s'est fixé ou parvenir à ses fins. Conscient de son charisme et de son physique, il lui arrive parfois d’être également imbu de lui-même et parfois narcisse. Mais pour lui, c’est un rôle parmi tant d’autres.

Il n’aime pas la manipulation par les mensonges, voire la manipulation tout court, de par son passif il déteste la trahison et la soumission, il ne voit aucun intérêt à mentir à quelqu’un qu’il considère comme proche. Plus que tout, il déteste les drogues et les humains mais tente de faire un effort sur certains d’entre eux. Ceux qui sont sur cette île. Mais, en totale contradiction il est capable d’omettre des vérités ou adoucir les angles selon les situations, quand il est en extérieur, il part du principe que si on ne veut pas être découvert, on ne dit rien et on ne fait rien en ce sens qui pourrait trahir sa personnalité. C’est quelqu'un de pragmatique et direct, qui préfère aller droit au but plutôt qu’utiliser des détours barbants. Il saura se montrer draconien avec ceux qui ne méritent pas sa confiance et sera en continuelle méfiance à l’égard des étrangers. Il ne donne pas sa loyauté à tout le monde et quelques rares personnes sur l’île ont ce privilège. Bien qu'il n'aime pas le mensonge, il sait que pour arriver à ses fins il doit faire preuve de ruse et de fourberie, il n'en n'est pas démuni, il les utilise avec parcimonie et quand c'est nécessaire. C'est un travail de longue haleine quand il doit user de mensonges ou de pseudo-pseudo vérité détournée lors de ses sorties. Étant un grand amoureux du théâtre, il sait se trouver des rôles, des personnages divers et variés et les jouer à la perfection.

En amour, il a su et saura se montrer fidèle. Une seule femme a, pour l'heure, réussi à le faire chavirer et elle a grandement marqué son esprit. Certains de ses idéaux et utopies lui sont restés. Dont celle de vouloir faire en sorte que Diurnes et Nébuleux puissent tous vivre en paix et en harmonie entre eux. Quand il donne en amour et en amitié, il ne les reprend pas facilement et il saura se montrer plus loyal et consciencieux avec ses proches qu'avec lui-même ou le reste des êtres vivants. En revanche, sa jalousie peut parfois être dérisoire et excessive, le rendant parfois chaotique ou, à l’inverse, complètement abattu. En revanche, il saura défendre ses proches bec et serres tel un acharné si c’est nécessaire.

En résumé, Reid est un être mystérieux, bizarre, ambitieux, déterminé, intransigeant et parfois chaotique. Il sait gérer son émotivité mais peut parfois se laisser envahir par une anxiété trop intrusive qui pourrait se répercuter sur son entourage. Calme et réfléchi, intransigeant et loyal, dynamique et vif d'esprit, curieux et volontaire, courageux et altruiste il sait faire montre de noblesse d'âme quand il en va du bien-être ou de la survie de son entourage et ses proches en faisant fi de ses propres limites et contraintes physiques. C’est quelqu'un de patient avec les gens mais impatient quand il est question d’agir. C’est un homme de terrain, il privilégiera toujours l’actif au passif. Il sait pardonner, mais ne perd pas confiance en lui quand des événements le bousculent physiquement et psychologiquement, Reid saura se remettre en question pour mieux se relever. Il prend conscience de ses faiblesses pour les transformer en atout. Son caractère est en constante évolution au fil des âges.

Physique

Eh non mes p’tits anges ! Je ne suis pas atteint d’albinisme, mais de leucisme. La différence est très subtile mais assez flagrante. Outre l’albinisme qui donne une peau laiteuse absolument cadavérique et des yeux rouges comme si on était atteint d’une conjonctivite aiguë, le leucisme est une dépigmentation du plumage sans atteindre la peau ou les yeux. Ce qui fait que j’ai une peau, certes, claire, mais qui ne crame pas au soleil malgré le fait qu’elle soit plus fragile qu’un basané aux cheveux brun. J’ai un regard intensément bleu et profond pouvant passer dans des teintes plus sombres selon mon humeur ou l’utilisation de mes pouvoirs et des cheveux rappelant mon plumage blanc immaculé. Il paraîtrait que j’ai un regard envoûtant quelle que soit mon apparence. Évidemment, je n’ai pas cette faculté d’envoûter quelconque personnage si tant est qu’on puisse potentiellement me trouver si attirant qu’on en perde la raison. Peut-être un peu narcisse sur les bords, oui…

Je mesure deux cent-six centimètres pour un poids maximum de deux cent vingt-sept kilos de muscles -les ailes comptent même si elles ne se voient pas toujours elles sont camouflées par mon apparence humaine- un visage ovale aux traits fins, un nez droit légèrement en pointe qui rappelle un peu mon aspect rapace, qui est souvent ignoré par mon regard intense aux cils parfaitement blancs aux yeux azuréens si perceptibles que j’ai parfois tendance à préférer les cacher derrière des lunettes ou un bandeau noir pour qu’on me fiche la paix. Et même si je ne vois rien derrière le bandeau, je perçois très bien les silhouettes autour de moi et les obstacles pour me repérer… Oui, bon, les loupés ça arrive aussi quand je suis fatigué ou distrait.

J’en impose par ma taille, mais également par ma carrure. Des épaules carrées, un buste en « V » relativement musclé et athlétique qui descend sur un fessier ferme et rebondit, un bassin fin dont le muscle des aines se perçoit sans trop de difficulté dès que je suis torse nu. Des cuisses fermes et robustes tombant sur des jambes habiles et agiles qui me permettent bien des acrobaties sur terre comme dans l’eau. En parlant d’eau, avec les panards que j’ai on pourrait presque penser que j’ai des palmes mais non, j’ai beau savoir nager et aimer me baigner, j’ai souvent tendance à ne pas trop y rentrer. La friction de mon plumage avec l’eau a tendance à provoquer de l’électricité quand l’air est alourdi, tendant sur un orage et je déteste jouer les boules de flipper aérienne.

Niveau vestimentaire, j’aime principalement porter du noir ou du blanc, rarement de la couleur mais il m’arrive d’en mettre malgré tout et lors d’événements potentiellement important -si tant est que j’y assiste car je n’ai jamais été un grand friand des festivités-. Étant souvent en vadrouille, j’ai surtout tendance à porter de tout, tout ce qui peut me dissimuler et me faire passer pour n’importe qui car, oui, durant mon existence j’ai appris à me fondre dans la masse et éviter de me faire voir ou remarquer. Enfin… En dehors de mes cheveux blancs que j’ai tendance à cacher par des chapeaux ou des bonnets voire des perruques. Oui, on ne dirait pas comme ça avec ma taille de grand gaillard, mais j’arrive à me dissimuler quand je veux réellement être discret et agile. Quand je suis sur l’île, j’ai tendance à avoir le pas lourd, parfois seulement pour me montrer intimidant, ou juste par flemme de devoir marcher.

Mon apparence de Garuda est celle d’un aigle majestueux au plumage blanc, au bec sombre et aux yeux d’azur, mon buste, bien qu’humanoïde est recouvert de plumes mais laisse entrevoir une musculature massive et féroce soutenant les massives ailes de quatre mètres d’envergure ajusté d’une massive queue en éventail malléable selon les vents pouvant me permettre de planer sur de très longues distances sans me fatiguer plus que nécessaire. Mes jambes prennent l’aspect de serres puissantes et acérées pouvant transporter un éléphant asiatique ou un buffle dans les airs.

Pourtant, même si prendre mon apparence humaine ne me dérange pas, je suis généralement dans ma forme plus passe partout de faucon dans le but d’être plus discret. Alors oui, je ne transporte pas mes vêtements sous cette forme, ce qui est profondément problématique quand je dois reprendre ma forme humaine, le plus chiant c’est quand je valdingue dans un nuage orageux en tant que foudre, ça crame absolument tout, c’est pourquoi j’essaie de faire très attention à ce que j’emporte avec moi. Mais la complexité de mes voyages m’a valu un tel ras-le-bol que j’ai fini par troquer un sac de contenance magique capable de résister à mes transformations ou aux éléments avec Opale qui avait ça dans son grenier -moyennant quelques petits services pour lui trouver du matériel-. J’en viens à me demander s’il n’avait pas aussi des vêtements du même acabit dans son grenier d’antiquaire, je suis vraiment con des fois. Ce sac ne me quitte jamais depuis lors. Alors oui, ça peut faire tout drôle de voir un type arriver de nulle part, le zguègue à l’air avec un sac en bandoulière sur l’épaule.


Habilités

Foudre Indigo : En concentrant son énergie, Reid est capable de rendre son aura malléable qui glisse à travers son plumage fin dans le but de l’utiliser telle un arc électrique capable de réaliser des attaques offensives, le rendant presque inapprochable tant l'énergie vacille autour de lui, l'électricité peut brûler ou électrocuter telle la foudre qui s'abat au sol.
Cette capacité est extrêmement énergivore et demande une concentration particulière à Reid afin de pouvoir maîtriser son aura de cette manière et ne pas électrocuter tout ce qui se trouve autour de lui. Il lui faudra une bonne journée de repos et un bon repas bien consistant voire recharger ses batteries à l'électricité pour retrouver de sa superbe. A contrario, il ne maîtrise ni ne crée la foudre, il manipule juste son aura. Il la concentre principalement dans ses mains, mais ses yeux se mettent tout de même à prendre une lueur plus intense azuréenne. Si la concentration est perdue subitement, l’aura se dissipe dans un éclat bref et le chaos sème le trouble dans son esprit, son côté habituellement bon bascule du côté obscure de la balance, ce qui a tendance à le rendre profondément mauvais envers son adversaire et dénué de raison sans aucune possibilité de réutiliser son aura comme il le souhaite dans sa colère. Effet racial qui a souvent dépeint les Garuda comme des êtres mauvais.
En contrepartie, il est totalement soumis à la foudre et ne contrôle absolument pas le temps ni l'élément. S'il y a un orage, il entre en résonance avec ce dernier et se fait balader dans le nuage telle une boule de flipper jusqu'à ce que la pression atmosphérique le dissipe et que l'orage ne cesse. D'où la référence à l'oiseau de foudre, à son grand désarroi. Le pire, c'est qu'il agit comme un paratonnerre. Il évite donc de sortir durant les fortes tempêtes ou les orages, enfin, il essaye, ce qui n'est pas toujours dans ses possibilités.
 
Précognition des réalités alternatives : Il est dit que les Griffons et Garuda sont les gardiens de l'Arbre du Savoir, et c'est vrai. Les événements qui surviennent au cours de leur vie leur donnent la possibilité d'étudier des probabilités de vie alternatives totalement aléatoires. Selon la situation il pourra voir plusieurs réalités parallèles sans aucune certitude sur ce qu'il adviendra réellement et sera en mesure de vous balancer ses hypothèses sans que vous n'en compreniez un Iota. À moins qu'il ne vous touche pour vous transmettre un petit bout de ce qu'il voit, mais il est assez avare sur la transmission de ses visions, après tout, il y a tellement de possibilités qui peuvent se jouer sur la réalité.

Aspect Garuda : Reid est un Garuda issu de la génération des Rokhs dits oiseaux tonnerre dans les croyances Amérindiennes, il est capable de prendre son apparence originelle, à savoir celle d'une créature mi humanoïde mi aigle aux ailes majestueuses pour voyager à travers les diverses contrées. Sa taille paraît alors plus imposante de quelques centimètres supplémentaires à cause de ses pattes de rapace, à savoir 224 cm (264cm avec la queue) et possède une paire d’ailes de 4m d’envergure. Il peut alterner d'une apparence à l'autre sans aucune contrainte et accessoirement ne sortir qu'une partie de ses attributs (tête de piaf ou ailes ou serres) mais il est soumis aux mêmes contraintes sur le temps orageux dans n'importe lequel de ses aspects.
A l'instar de sa forme colossale, Reid est capable de prendre un aspect de faucon blanc un peu plus passe partout possédant les mêmes caractéristiques que l’animal.

Résistances raciales : Le fait qu’il soit Garuda lui offre des résistances particulières aux maladies et aux attaques diverses comparé à un humain. Le foudroyer aura tendance à le régénérer voire le faire revivre de ses blessures instantanément et d'annihiler toute substance nocive ou parasite de son corps. A défaut, il est capable de se régénérer naturellement plus vite qu’un humain, ce qui lui offre un corps dénué de cicatrice ou de tatouage, mais peut être mortellement blessé par n’importe quel instrument létal s’il est touché sur des zones vitales. Grâce à sa précognition, c’est un être prudent qui aura tendance à faire attention à peu près à tout ce qui survient autour de lui. Sa vélocité est également à son comble de part son affinité avec la foudre -quand il y en a- en dehors de ça il reste agile et vif tel un aigle en plein air et maîtrise parfaitement ce domaine quelle que soit l’aspect qu’il prend, sur la terre ferme, il est un peu plus pataud de ses deux pattes mais avec le temps il a appris à se mouvoir avec aisance. Il a la vue d’un rapace et sa perception des mouvements est décuplée par ses organes olfactifs. Il possède la force de quatre hommes mais ne rivalise pas avec celle d’un métamorphe ou d’un dragon, il est capable de porter quatre fois son propre poids.

Le Garuda (descriptif racial) : Le Garuda, selon la mythologie Hindouiste est dépeint tel un être au buste humanoïde mais aux attributs d’oiseau rapace et aux ailes gigantesques. Souvent décrit dans les récits comme monture divine tout comme le Griffon qui n’est autre que sa descendance directe, il est considéré comme le roi des oiseaux. Au fil des ans et des générations, il a pris différents noms et diverses évolutions selon les environnements où ils ont élu domicile, tels les Ruc ou Rokh ces volatiles colossaux qu’on appelle également les oiseaux tonnerre ou encore les divinités égyptiennes hiéracocéphales telles que Horus, Rê, Thot, etc. Mais il a également, pendant longtemps, été vu comme un animal maléfique impunément chassé par les hommes pendant des siècles avant que le Bouddhisme ne le convertisse en créature protectrice et gardienne du Savoir et de l’Arbre de Vie. Il a longtemps été protégé en Asie de ce fait ou vénéré comme une divinité en Inde. Mais son espèce s’est raréfiée et est devenue méfiante envers l’Homme.
Créature également psychopompe, on dit qu’ils sont les guides des âmes sans qu’aucun n’en n'ait certifié les actes.

Du point de vue alimentaire, les Garudas se nourrissent essentiellement de serpents ou de Naga, mais il arrive que certaines ethnies soient principalement nécrophages ou ichtyophages.

Selon les régions où vivent les Garuda, l’alimentation et l’environnement jouent un rôle fondamental sur leur nidification et leur gestation. En général ils sont ovipares, la gestation dure six mois et l’éclosion se fait au bout d’un an. Ce sont les mâles qui s’occupent de couver les œufs -pas plus de deux œufs sont pondus par la femelle- et cette dernière va chasser pour apporter la nourriture aux petits. Les œufs ont une particularité qui a attisé durant des millénaires plus d’une convoitise, en effet, leur coquille est à base d’or pur. De fait, les nids des Garuda ont longtemps été pillés et détruits, forçant le couple à trouver un autre lieu pour nidifier si tant est qu’ils survivent à la chasse intense que leur réputation d’oiseau de malheur, a laissé dans son sillage.
Ils sont dits éteints aujourd’hui, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Quelques rares ethnies -notamment en Inde et en Amérique de l’ouest- continuent de perdurer et de vivre à l’écart des hommes et loin des conflits. C’est une espèce pacifique pour la plupart, elle ne prend aucun parti, préférant garder le savoir et les connaissances pour elle afin de retranscrire, tels des scribes, l’histoire au fil du temps. Protégeant les secrets les plus obscurs et oubliés des civilisations disparues pour que personne ne mette la main dessus.


Histoire

Quand ? Où ? A quel moment ? Tout est relatif et demande de se concentrer sur une seule réalité quand de multitudes de vies annexes et parallèles existent, ce qui n'est pas mon cas. Je suis, j'ai été et je serais quitte à ne plus être ici... Ou ailleurs. Quant à donner un âge, c'est encore assez complexe, simple et à la fois dérisoire. J'ai l'âge que vous voulez me donner.

Pour ce qui est de cette réalité, je suis issu du clan Tlanuwa du nord-ouest de l’Amérique, né dans le Canyon du dragon noir dans ce qu’on appelle aujourd’hui l’Utah. Un canyon régulièrement frappé par la foudre. Les légendes sur notre espèce sont nombreuses mais je vais vous raconter celle qui m’a valu le surnom de Ba’a par les Comanches.

On raconte, qu’autrefois, un faucon très puissant mais bon avec ceux qui l’approchaient avait rencontré des créatures du tonnerre qui décidèrent de lui donner le moyen de les appeler s’il en avait le besoin ou l’envie. Elles lui expliquèrent le rituel et le chant nécessaire pour les invoquer. Un jour où il eut besoin d’elles, le faucon usa du rituel et devint encore plus puissant, tellement qu’il réussit à chasser ses ennemis, il en sortit plus orgueilleux encore. Tant et si bien qu’il eut envie d’inviter tous les animaux à le voir invoquer les créatures du tonnerre pour se la péter. Il ne respecta rien du rituel hormis le chant. Les créatures vinrent quand même, mais avant que le rituel ne s’achève, le Grand Esprit enleva le faucon et le punit. Au lieu de se servir du pouvoir des créatures du tonnerre, il devint leur serviteur. A toujours les suivre là où elles vont, apparaissant à certains comme une formation nuageuse, parfois en langue de feu et seulement à ceux qui ont une très bonne vue, tel qu’il est réellement : comme l’oiseau tonnerre. Ce châtiment durera tant que le faucon n’aura pas appris l’humilité et sa place dans l’univers.

Ça, c’est la petite anecdote. La vérité, c’est qu’imbu de moi-même, impulsif, profondément orgueilleux et surtout trop confiant sur mon pouvoir, j’ai été puni en conséquence et aujourd’hui, je joue les boules de flipper ambulantes dès qu’il y a un orage, souvent forcé de reprendre ma forme originelle pour ne pas m’écraser comme une pastèque une fois l’orage passé. C’est aussi comme ça qu’est décrit ma naissance la plupart du temps et je ne vais pas les contredire. Alternativement, c’est une autre forme de naissance à laquelle j’ai eu le droit.
Des plus ordinaires dirons-nous.

Mes parents ont tout fait pour que je puisse voir le jour, protégeant le nid corps et âme des prédateurs divers et variés. A l’époque, la région n’était pas aussi peuplée d’humains. Il y en avait, mais ceux-là nous vouaient un culte particulier et étaient très respectueux de la nature environnante et des nébuleux. Il y avait toujours de petites gué-guerres entre eux mais toujours dans une forme de respect mutuel. Ce que les colons n’avaient pas eux. Quand ils ont débarqué, c'est très vite devenu le bordel et il a fallu que ma famille et moi-même trouvions un endroit plus tranquille. Croisant encore et toujours plus de créatures chassées de leur habitat naturel ou des humains en perpétuel conflit.
Ma famille était pacifique, ils m’ont toujours appris à ne jamais prendre parti, être indifférent envers ceux qui ne nous ressemblaient pas, qui n’étaient pas des nôtres et qui nous importaient peu. Les valeurs de protéger la famille et les proches m’ont été inculquées de sorte à ce que ce soit profondément ancré en moi. Mais ce besoin de découverte et de savoir a toujours posé un problème majeur durant nos différents voyages. Quand bien même mon père comprenait ce besoin constant d’aller voir chez le voisin s’il avait un cul sale ou propre, il a longtemps fermé les yeux sur mes sorties qui se voulaient discrètes. Jusqu’à ce que ça me porte préjudice.

Des humains particulièrement avides et malsains ont réussi à me suivre et à remonter jusqu’à l’endroit où nous vivions. Ils ont découvert notre nid, ont tué mes frères ou sœurs en constatant qu’ils avaient trouvé des poules aux œufs d’or, mon père a tenté de s’interposer, mais leurs armes crachant du feu dans un bruit sourd de tonnerre ont eu raison de lui, puis ma mère a tenté de me protéger, me poussant à emmener loin mon petit frère et ma grand-mère loin d’eux. Ce que j’ai fait. Profitant d’un orage pour nous transporter loin du massacre,je l’ai vue se faire abattre avant d’être emporté dans la tempête. Pleurant mes parents morts en même temps que la pluie torrentielle qui s’abattait sur les terres. J’étais dans une profonde colère. J’avais toujours vu la stupidité de l’homme et son côté néfaste, mais ça ne m’atteignait pas tant que mes proches étaient vivants. Jusqu’à ce jour néfaste où j’ai perdu deux des plus chers membres de ma famille. Comme tout être doté de conscience propre, j’ai ressenti un profond désir de vengeance et ma colère n’a cessé de me dévorer de l’intérieur. Bien que ma grand-mère eut des mots sages et substantiels sur ma conscience, elle n’est jamais parvenue à taire ce chaos qui vibrait en moi. Et pourtant elle a parfois été très dure avec moi pour me faire comprendre que ce n’est pas ce que mes parents auraient voulu.

J’ai cependant écouté mon père qui me disait toujours de ne jamais prendre parti. Ce que j’ai fait, dans l’un ou l’autre camp, mais principalement pour ces êtres sans foi ni loi ni respect de quoique ce soit, j’ai souvent eu le malin plaisir de les détruire mentalement avant de les briser physiquement jusqu’à une mort certaine. J’étais bien jeune et encore très con à l’époque. Mon désir de vengeance a fini par être un fiasco total. Un jour j’ai fini par retrouver la trace des assassins de mes parents. Ces hommes étaient préparés, équipés et entraînés pour les pires nébuleux qui soient en ce bas monde, ma confiance beaucoup trop écrasante pour que je vois venir le truc et mes pouvoirs proportionnellement pas développés à leur maximum potentiel ont eu raison de moi. C’est en frôlant la mort ce jour là que j’ai été frappé de précognition, ou plutôt, c’est sous un océan d’émotions chaotiques que mon pouvoir s’est éveillé et m’a tétanisé sur place, profitant nettement à mes ennemis pour me lancer une salve mémorable. Rossé et maltraité comme jamais, j’ai survécu sans savoir comment avant d’être enfermé et torturé, puis vendu en esclavage ou comme bête de foire dans les pires endroits qui soient. J’étais continuellement drogué à l’opium, l’alcool ou tout ce qui leur passait sous la main pour tenter de voir quels effets ça pouvait faire sur mon organisme, perpétuellement affaibli sans pouvoir me défendre ou réagir à ce qui m’arrivait. Et parce qu’ils avaient peur que je ne m’enfuie, on me gardait enfermé dans un sous-sol miteux et profondément dégueulasse. -Je vous passe l’histoire de mon cul qui n’a pas eu meilleur périple…-

J’ai pleuré longtemps les miens, ceux encore en vie que je ne reverrai probablement jamais. Désirant plus que tout que l’on mette fin à ma vie misérable, enchaîné à ceux pour qui je voue une haine profonde. J’étais en perpétuel délire entre mes précognitions parallèles, mes réalités alternatives et les drogues dures qu’on me faisait ingurgiter pour que je reste docile et serviable. Puis, un jour, j’ai vu cette réalité, cette opportunité, ce qui allait potentiellement arriver et toutes ses possibilités annexes. Je n’ai pas tellement eu besoin de suivre de chemin, on m’y a potentiellement jeté. Lors d’une représentation, une… vente pour mon cul. En intérieur, certes, mais pas sous terre cette fois. Une grande soirée mondaine. Tout le monde s’était fait beau, même moi, avant de me droguer, on m’avait lavé, habillé proprement et coiffé pour être présentable. Nonobstant les nombreuses cicatrices que mon corps peinait à régénérer du fait que j’en recevais constamment puisque je servais de défouloir à cette bande de porcs infâmes.
Ils n’avaient pas prévu l’orage.
Et pour une fois dans mon existence, quelle ne fut pas ma salvation, mon bonheur le plus intense que de ne faire qu’un avec cet élément pour reprendre ma liberté. Il y eu d’abord une pluie de grêle qui s’est férocement abattue sur la demeure, la foudre a frappé trois fois aux alentours, se rapprochant toujours un peu plus de moi, la quatrième a brisé la baie vitrée pour m’atteindre directement. Mon corps revivait pleinement, les drogues se dissipant complètement, mes cicatrices et mes marques au fer rouge ou autres disparaissant comme si elles n’étaient jamais apparues. Je renaissais.
La vie est aussi éphémère que l’herbe séchée sous des flammes incandescentes.
Ce soir-là, la foudre a frappé tous les convives, les brûlant tous après de fortes décharges électriques sur leur corps. Me libérant enfin de mes tourments pour rejoindre le ciel fièrement. Emporté par les éclairs qui zébraient les nuages sombres.

Lorsque le cumulonimbus s’est dissipé, je me suis trouvé un abri, tentant de récupérer des vêtements car ceux que j’avais ont brûlé lorsque j’ai été foudroyé. Puis ne sachant pas où j’étais, j’ai tenté de reprendre mes repères, de suivre des pistes pour potentiellement retrouver ma famille. Rencontrant humains et nébuleux, j’ai parcouru maints endroits, maints pays sans succès. J’ai tellement été trimballé sans savoir où j’étais, où j’allais ni ce qu’on me faisait que je n’ai jamais pu retrouver les miens. Mais j’ai fini, à force de rencontres et de voyages, par faire la connaissance de cette femme. Elle n’était pas humaine, ça se sentait. Elle dégageait quelque chose de charismatique et très mystique, elle m’a ouvert les bras alors que j’étais encore profondément troublé et perdu. Elle m’a aidé, hébergé et appris à contrôler mon pouvoir que je subissais plus que je ne maîtrisais. Elle m’a donné des convictions, des buts, de la joie et surtout elle m’a redonné foi, en moi, aux autres et en elle. Ho, elle n’y est pas parvenue tout de suite, non, ma méfiance était grande, encore tenace et parfois mes sautes d’humeur ne l’ont pas aidé. Mais elle avait ce quelque chose qui me faisait me calmer, des mots qui me rappelaient ma mère ou ma grand-mère, me poussant par sa simple élocution à des réflexions intenses sur moi-même, sur mes actes et sur mon pouvoir.

J’ai appris à renaître, à me comporter à ma manière tout en accordant des valeurs et des principes qui lui correspondaient. Elle avait un idéal, des projets et elle m’a parlé d’un endroit où les hommes et les créatures ne se feraient plus la guerre, où personne ne serait chassé de son foyer, pillé ou sali par des actes barbares, un endroit tranquille et neutre, loin de tout, loin des guerres et de la famine ou de l’esclavagisme. C’est comme ça qu’elle voyait l’endroit qui est aujourd’hui, qui sera demain. Au début, j’avais du mal à réaliser qu’une telle utopie puisse exister. Pire, je n’avais aucune conviction sur le fait que ça perdurerait dans le temps. Je n’avais aucun visu aussi loin de ce qu’elle ferait de cet endroit. J’avançais dans le noir, comme je l’avais longtemps fait avant d’obtenir ce don. Et même encore aujourd’hui, ce ne sont que des événements alternatifs qui sont troublés par les parallèles possibles et infinitésimales de l’avenir. Je n’ai d’abord pas voulu la suivre. Quand bien même je la respectais pour ce qu’elle m’avait inculqué, je restais sceptique. Persuadé qu’une telle utopie ne pouvait subsister. De peur de me retrouver embarqué dans un rêve idéaliste trop optimiste pour être une réalité et parce que je ne voulais pas prendre parti, je lui ai souhaité bonne chance avant de m’envoler pour tenter de trouver mon propre chemin.

Force est de constater que, du savoir, j’en ai récolté à la pelle, mais de chemin menant à un endroit telle que cette nébuleuse me décrivait, il n’y en eu aucun. Le calme avant la tempête, comme on avait tendance à dire. À chaque lieu que j’ai visité, apprenant toujours plus de choses, étudiant et analysant les guerres stupides qui se faisaient entre mêmes espèces, j’en ai retranscrit des événements, des passages, des histoires, des anecdotes, encore et toujours plus. Tant sur les Humains que sur les Nébuleux. Croisant même des cousins ou des membres de ma lignée sans jamais retrouver mon frère ou ma grand-mère, sans savoir s’ils allaient bien ou s’ils avaient fini par périr quelque part. J’en ai fait du pays, l’avantage étant que je pouvais voler sans trop me fatiguer et mon aspect plus petit me permettait d’être moins tape à l’oeil. Mais aucun de ces endroits ne possédaient une sérénité ou une utopie semblable à ce qu’Elle me contait. Les rêves utopiques que certains partageaient, identiques à ses propos, tous se sont écroulés sous mes yeux. Combien d’hommes et de femmes, Eklein, Nébuleux ou Diurnes ai-je vu pleurer ou périr en pensant à ça, se disant que tout irait bien, que ça s’arrangerait, qu'ils ne seront plus chassés, que leur terre était un havre de paix. Beaucoup trop… me dissuadant qu’un endroit pareil n’existait réellement pas.

Puis, j’ai eu ce besoin d’écrire, de retranscrire tout ce que j’avais vu et vécu dans le but de ne rien perdre. Notre mémoire de Garuda est infaillible, mais… nous ne sommes pas immortels et notre savoir se transmet oralement, alors si un jour je venais à disparaître, j’aurais aimé que l’histoire ne soit pas oubliée, que le savoir perdure. Je me suis arrêtée dans un endroit censé être la “capitale du savoir” pour y trouver refuge et trouver de quoi écrire mes récits et ce dont j’ai été témoin au cours de mes voyages.

J’ai rencontré un homme, petit fouineur et rat de bibliothèque du nom de Guerlain particulièrement intéressé par ce que je voulais écrire. A l’époque j’étais rentré dans cet endroit dans le but de seulement y trouver de l’encre et du papier, les plumes, ce n’est pas ce qui me manque. À la longue, nous avons fini par sympathiser, discuter et en apprendre un peu plus l’un envers l’autre. Je le trouvais intriguant et il attisait mon respect car il semblait voir Nébuleux et Humains sur le même piédestal. J’étais curieux… Bien que toujours méfiant, je ne racontais pas tout ce que j’avais vécu, parfois de façon mystérieuse ou énigmatique, ce qui mettait souvent l’eau à la bouche de ce petit fouisseur. Mais alors que notre existence était potentiellement en danger, il m’a informé qu’il connaissait un endroit où nous serions tranquilles pendant un moment. Qu’un ami à lui qui en venait lui avait proposé d’y aller pour retrouver un semblant de paix et de tranquillité dans ce monde décadent. Si la menace avait été exécutée par le feu en brûlant une bonne partie de sa bibliothèque, il en a quand même emporté les plus précieux écrits avant que je ne l’emmène dans le ciel -espérant bien sûr qu’il n’y ait pas d’orage pour que le petit bonhomme ne soit pas foudroyé bien entendu- pour trouver ce fameux endroit de prospérité.

Guidé par ce dernier, nous avons atterris sur une île à la brume conséquente, un procédé potentiellement habile. Offrant une certaine invisibilité aux lieux. Étrangement et sans trop savoir pourquoi, j’ai eu le sentiment de connaître cet endroit. Ou du moins, quelque chose de familier s’en dégageait. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait du rêve de celle qui m’avait aidée autrefois et qui m’avait proposé de la suivre. Je me suis alors demandé ce qu’elle devenait et quelle ne fut pas ma surprise en la retrouvant, ce qu’elle avait réussi à faire de cet endroit qu’elle me décrivait si souvent, auquel je n’ai jamais cru. J’étais bluffé, à la fois stupéfait et intrigué par ce que pouvait réserver l’avenir de cette île. Ces projets qu’elle me décrivait… Tout semblait suivre son cours et ça me rendait de plus en plus curieux, alors, j’ai décidé de me poser et de me mettre à son service, de lui porter allégeance.

J’ai fini par trouver ma place dans les archives de la Nepenthe avec Guerlain, le p’tit bonhomme que j’avais emporté avec moi pour seul bagage ainsi que quelques livres et artefacts à lui. Pour devenir Archiviste, les règles étaient claires et strictes :
"L’archiviste se doit d’être concentré sur sa tâche, en n’importe quelle circonstance.
Soigner ses mains, c’est soigner son travail.
Soigner son apparence, c’est soigner son devoir.
L’archiviste ne questionnera pas le futur, mais interrogera le passé.
Il devra vivre avec la conscience que les artefacts valent plus que sa vie.
Ainsi, il protégera notre noble patrimoine et notre illustre science"

Ouais… j’vous vois venir. Avec un type comme moi possédant une précognition c’est mal barré de pas interroger le futur. Mais j’dois bien avouer que pour cette île, et ça c’est perturbant, j’avance dans une purée de pois qui m’empêche de voir quoi que ce soit. En revanche, pour ce qui est des réalités alternatives de ses habitants, ce n'est pas trop un problème. Quoiqu'il en soit, je me suis tenu aux règles et je les applique encore aujourd'hui.

Pendant environ cent ans, j'ai posé mon cul sur ce siège pour en retranscrire tout ce dont j’avais été témoin auparavant. Avec tout le savoir que j’avais amassé, je continuais de remplir les archives toujours un peu plus chaque jour. Nous avions notre méthodologie et notre façon de classer. Enfin, surtout Guerlain, moi j’écrivais et le laissais faire. Parfois, il m’arrivait de retranscrire mon savoir dans les langues adaptées aux lieux que j’avais visité, aux événements dont j’avais été témoin. Puis, un beau jour, ne sachant plus où donner de la tête et à force de me faire des escarres -oui c’est métaphorique- j’en ai eu ras le bol de rester cloîtré dans ce petit bureau à longueur de temps, j’ai eu un fougueux besoin de me dégourdir les ailes et me changer les idées. J’ai ressenti cette nécessité d’espace, de voir autre chose, de voyager, d'apprendre de nouvelles choses et de récolter de nouveaux savoirs. Ho, évidemment, je prévenais la Matriarche, ça m’arrive encore aujourd’hui de quitter l’île sur un coup de tête. Ayant un statut assez spécial grâce à la rune dans le creux de mes reins, je n’avais pas besoin de me soucier de la brume de l’île ou des lieux qui étaient interdits aux autres habitants. Alors oui, je suis souvent en vadrouille pour aller chercher différents savoirs de divers aspects, parchemins, livres et j’en passe, mais je reviens toujours à bon port pour apporter mes nouvelles connaissances à mon vieil ami. Mon petit rat de bibliothèque adoré. Et puis, observer un peu ce que deviennent les vieux comme les nouveaux habitants, ça fait partie de mon devoir aussi.

C’est donc après un long voyage relativement mouvementé dans des zones en perpétuel conflit pour récupérer de nouvelles données que j’ai fini par rentrer. Apportant mon savoir et mes découvertes à Guerlain et faisant mon rapport à la Matriarche. Puis, ce sera l’occasion de faire la connaissance des nouveaux habitants... Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que des petits malins avaient pénétré dans nos archives au moment où mon vieil ami n’y était pas. Il va de soi qu’une petite remontrance s’impose mais ce n’est pas à moi de faire ça. En revanche, je crois bien qu'il va falloir que j’évite de partir trop longtemps à l’avenir afin d’éviter ces petites déconvenues.

Créé par Encore Moi, Llefelys

Toujours un plaisir de rp parmi vous~ nekocatheart


Mar 4 Juin 2024 - 21:18
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Gerhard Speckmann
Habitant
Date d'inscription : 05/01/2024
Messages : 162
Espèce : Éklein
Date de naissance : [13/11/1951]
Pronom(s) : Il
Pouvoir : //
Doubles comptes : Alice Arleston | Theodore de Melville
Habitant
Gerhard Speckmann
reeeeeebienvenue!!
Mar 4 Juin 2024 - 21:22
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Opale Caladrius
Membre du personnel
Date d'inscription : 06/10/2023
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Espèce : Nébuleux
Date de naissance : 300 ans et toutes ses dents !
Pouvoir : Soin, empathe
Membre du personnel
Opale Caladrius
Re cher amiii voui
Mar 4 Juin 2024 - 23:23
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La Matriarche
Admin
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La Matriarche

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Oh, mon ami. Nous nous sommes rencontrés il y a déjà fort longtemps. Tel Circé tu sauras tirer les bons fils de la destinée de notre île, j'en suis persuadée. Foule ces terres, protège les connaissances de ce lieu sacré. Pour moi, pour nous. Oui, nous tous. Ce temple sera aussi ton tombeau éternel, tous les secrets t'appartiennent... Exceptés ceux que tu ne connais pas encore.
Mar 4 Juin 2024 - 23:29
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