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New life, new haven ~ Eowin ft Vynce :: Nitescence :: Le coeur de l'île :: Le bois
Eowin Griffiths
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Eowin Griffiths

New life, new haven,
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ft. @"Vynce Stanford"
J'ai dérivé pendant des jours et je me suis déséchée. Entre le soleil et le sel, ma peau a rougie, s'est craquelée. Je me réveille sur une plage. Tout mon corps me fait souffrir et le collier électrique que j'ai autour du cou est détraqué. Il m'envoie des décharges à l'improviste.
Je ne peux pas rester ici, le soleil me crame les yeux. Je rassemble les quelques forces qu'il me reste pour me traîner dans la forêt la plus proche.

Les arbres offrent de l'ombre et de la fraîcheur. Une fois à l'abri je me repose quelques minutes, ou quelques heures, je ne sais pas. Je n'ai plus la notion du temps. C'est une décharge électrique qui me réveille à nouveau. Je me relève et continue mon chemin à travers les bois.
Une flaque ! Bénédiction. Je me jette à terre et plonge mon visage dans l'eau terreuse pour en ingérer le liquide vital. La terre semble argileuse ici. Je récupère de la mousse que je mâche avant de la mélanger avec l’argile. J’étale la mixture sur mes épaules, mes bras et ma zone scapulaire. Le soulagement est immédiat. Nouvelle décharge qui me crispe le corps. Je soupir, épuisée. À l'aide d'une pierre je déchire un morceau de cette robe qu'il m'obligeait à porter. Je créé deux bandes. Je place la première sur mes yeux fermés puis je vient étaler de l'argile à la mousse par dessus avant de poser et attacher la deuxième bande par dessus.
Me retrouver dans le noir ne me fait pas peur. Je suis une changeline je sais y faire. J'ai d'autres capacités pour m'aider.

Je m'avance encore vers le centre de l'île en espérant croiser quelqu'un qui ne soit pas belliqueux. Je garde ma forme humaine,. Sait-on jamais.
Au bout d'une longue marche je me sens faible et je trouve un arbre dont le tronc et légèrement bombé vers l'intérieur. Comme s'il accueillait souvent le repos de quelqu'un. Je m'installe et me recroqueville un peu. Au pire, c'est un bel endroit pour mourir.

© FRIMELDA

Sam 30 Mar 2024 - 15:15
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Vynce Stanford
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Vynce Stanford
New life, New Haven
I found you into a tree
La forêt est apaisante ce matin. Elle m’aide à prendre du recul sur les récents événements, notamment avec Ezekiel, si à notre première rencontre il semblait de bonne compagnie, la deuxième il n’a cessé de me critiquer et me balancer des piques qui le rendaient exécrable. Au point d’avoir une furieuse envie de le faire taire, l’attraper par les chevilles et le pendre à un arbre la tête en bas pour que les idées lui remontent à la tête et qu'il se calme dans ses jugements. Quand j’y pense il était vraiment harassant.

Je ferme les yeux en soupirant, me tournant sur le côté dans mon carré d’herbes. La tête allongée contre mon bras, l’autre main caressant le tapis verdoyant de la nature. Les arbres autour de moi semblent vouloir m’apaiser, ils font vibrer leurs feuilles au gré du vent, ils grincent en se penchant vers moi et me murmurent des mots de réconfort. Mais malgré tout ça je reste profondément tourmenté par les visions que j’ai eu et ce fichu dragon outrageant. Il a quand même réussi à m’énerver, sous le toit d’Opale. Alors que je revoyais le caladre après ma première rencontre désastreuse avec son colocataire. Lui aussi il m’a bien irrité…

“Mhhr ! Bon ! Ça sert à rien…”
Je n’arrive tout simplement pas à me calmer et me détendre. Je me retourne sur le dos, un bras sur le front tandis que mon regard fixe le ciel bleu de ce début de matinée. J’ai trop de choses qui me font cogiter, notamment les propos de cet empaffé de professeur. Il m’agace, tout ça parce que môsieur est plus vieux il se permet des réflexions sur le bon sens de la vie et l’équilibre de la nature et blablabla.
Raah!


Tu te redresses en position assise et grogne de plus belle.
“J’ai plutôt l’impression que c'est un partisan du chaos plutôt que de l’équilibre, oui ! Mphf ! Il ne dirait pas ça s’il était relié à tout un réseau ultrasensible.”
Tu te lèves et époussettes tes vêtements pour être un peu plus soigné pour commencer tes rondes quand la forêt t’alerte sur la présence d’une inconnue. Froncement de sourcils, tu tends l’oreille et essaie d’obtenir plus de détails sur cette étrangère. Le réseau de racines s'étendant sur toute l’île te permet de savoir qu’elle est arrivée par la mer et qu’elle a pseudo pseudo marché jusqu'à un arbre qui l’a recueillie.
Une nouvelle naufragée… probablement au vu de ce que la végétation te dit.
Bon bah, tu débutes ton travail avec l’accueil de cette nouvelle arrivante. Tu traverses le coeur des bois avec aisance jusqu'à arriver là où se trouve l’arbre qui a recueilli la nouvelle. Tu arrives dans son dos, tu ne cherches pas à être discret mais t'es pas se confondent dans la végétation comme si tu marchais sur de la mousse. Te rendant silencieux. Lorsque tu t’approches de l’arbre, tu poses ta main sur le tronc et te colle à lui pour passer la tête du côté de son creux.
Une jeune femme y est terrée, dans un état qui te fait de la peine pour tout dire. Un bandage sur ses yeux, un collier étrange autour du cou, des vêtements débraillés. Les jambes et les bras égratignés avec des cicatrices ci et là. Tu as un air peiné. Tu ne sais pas si elle t’a senti arriver ou non mais tu signales ta présence en frappant deux petits coups contre le tronc de l’arbre. D'un ton doucereux et rassurant, tu entonnes :
“Bonjour… vous m’avez tout l’air d’avoir besoin d’un peu d’aide.”
Tu espères qu’elle ne soit pas effrayée par ta présence alors tu te cales sur le côté de l’arbre pour te montrer un peu plus sans pour autant lui bloquer le passage si elle veut sortir ou fuir, tu la retrouveras bien assez vite si ça arrive. Ne sachant pas si elle est aveugle ou non. Tu ressens une forte magie mêlée à un côté sauvage.
“N’ayez crainte, vous êtes ici dans un lieu serein, la forêt m’a avertie de votre présence.”
@"Eowin Griffiths" “”


Dim 31 Mar 2024 - 10:42
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Eowin Griffiths
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Eowin Griffiths

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ft. @"Vynce Stanford"
Cet arbre a l'air de m' accueillir en son sein avec une sorte de réconfort doux et naturel. Je me repose quelque temps avant que la vibration de l'atmosphère devienne plus emplie de magie. Je ne suis certainement pas en état pour me confronter à qui ou quoi que ce soit.

J'essaye de me recroquevillé un peu plus encore. Je rapproche mes pieds de mes fesses et attrape mes genoux contre mon buste. J'entends bientôt des pas, presque imperceptibles, et une respiration. Elle n'est pas lourde ou emplie de colère. Elle a l'air calme, posée.
Est-ce que ça sait que je suis ici ? Car, moi, je sens son aura et je la vois presque dans l'ombre de mes yeux clos.
J'inspire et bloque mon souffle une seconde. Une voix s'élève en ma direction et je sursaute avant d'essayer malgré moi de me cacher comme je peux.

Il n'a pas l'air d'être hostile. Je dis il parce que la voix semble masculine à mes oreilles.
"Ne me faîtes pas de mal... Je... Je vais partir..."
Ma voix est brisée de fatigue et de crainte.
Je commence à m’extirper pour partir. Mais partir où ? Peu importe tant que personne ne me fais de mal.
Il reprend la parole et ses mots m'interpellent. Il parle à la forêt ?
"Vous...? Vous êtes surnaturel ?"
Je me rassoie, soulagée, et soupire lourdement. Je me rends compte que c'est très impoli.
"Pardon... oubliez ça... Je veux simplement pas d’ennuis. J'ai échouée plus loin mais je ne sais p-"
Je ne réussi pas à finir ma phrase. Une décharge électrique me crispe tout le corps. Je porte mes mains à mon cou et grogne de douleur. Je retombe et tousse sèchement. Je tremble encore. Un fin filet de sang coule de ma bouche. Je me suis mordue à cause du choc.
"Aidez-moi... je vous en prie..."
Dis-je avec peine.

© FRIMELDA

Mer 10 Avr 2024 - 23:24
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Vynce Stanford
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Vynce Stanford
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Ho… la pauvre elle semble complètement paniquée à mon arrivée. Est-ce que son bandage sur les yeux est normal ? Est-ce qu’elle ne voit pas ? Elle est complètement en panique et ça me fait beaucoup de peine de la voir ainsi. Par les Orichás qu’est-ce qu’on lui a fait ? D’où elle vient comme ça ? Et c’est quoi ce collier autour de son cou ? À sa demande de ne pas lui faire de mal, j’arbore une mine triste et peinée. C’est le genre de réaction que les gens ont quand ils sont persécutés depuis longtemps et ça me peine de voir cette femme ainsi recroquevillé et tentant de se protéger d’une quelconque attaque à son encontre en s’enfonçant un peu plus dans mon comparse. Ma main glisse sur l’écorce en une caresse réconfortante pour mon congénère, essayant de garder contenance en rassurant la jeune femme cachée dans son tronc.

Elle est forcément Nébuleuse si elle me fait remarquer que j’en suis un. Enfin, un surnaturel. Et je ne compte pas m’en cacher. Je ne m’en suis jamais réellement caché, en vrai. J’ai eu plus de chance que bien d’autres, notamment elle. Ma pauvre, par quoi tu es passée ? Elle tente de se rattraper en l’absence de réponse de ma part et tente de m’expliquer sa situation mais je perçois un éclat de son collier et des arcs électriques qui semblent l’ébranler. Je m’approche d’elle, hésitant, tendant la main dans sa direction.

“Ho ! Hey … ça... ça va ?”

Tu t’approches, inquiet comme jamais. La voir prise de soubresauts à cause de chocs électrisant te rappelle comme jamais à quel point les Éphémères peuvent également être foutrement cruels. Son appel à l’aide te déchire le coeur. Mais elle est finalement bien tombée. Parce-que tu as l’avantage de connaître la mécanique et certains gadgets. Ce collier, tu saurais très bien quoi en faire en vrai. Alors tu fronces les sourcils et t’approche pour t’agenouiller à son niveau. Venant délicatement prendre l’une de ses mains pour la rassurer.
“Je crois comprendre ce qui vous arrive... Je vais vous aider. Permettez-moi de vous porter pour vous emmener dans mon atelier. Je vais vous ôter ce maudit collier et effectuer quelques soins sur vos blessures. Vous me raconterez ce qui vous est arrivé quand je vous aurais enlevé ce collier d’entrave, d’accord ? Je m’appelle Vynce, je suis un Draède, un enfant de la forêt et son gardien.”

Avec délicatesse, tu fais passer tes doigts entre le collier et sa peau et fais s’entrelacer de petites branches à l’intérieur du collier pour protéger la miss des coups de jus qui seraient susceptibles de survenir sur le trajet, puis tu passes une main sous ses genoux, une autre sous son creux axillaire opposé et la cale contre ton buste pour la soulever et la sortir du tronc de l’arbre qui te laisse libre accès. Tu es doux et précautionneux dans ta façon de faire. Même quand tu la transportés jusqu'à chez toi, tu déambules à travers la forêt avec aisance et agilité. Évitant le maximum de secousses dans tes déplacements pour la jeune femme que tu portes contre toi. Le coeur lourd de voir une telle créature maltraitée de la sorte. Tu marches un moment pour rejoindre ton petit hameau à l’orée de la forêt, une petite maison recouverte de végétation protégée par un arbre qui semble avoir élu domicile sur le toit. Tout autour des plantes diverses, fleurs décoratives ou médicinales. C’est comme si la nature avait fusionné avec la bâtisse sans pour autant être trop invasive et destructrice. Créant une certaine harmonie entre les différents éléments.

Tu approches de la bâtisse qui semblerait presque abandonnée, mais si on regarde bien le tout est parfaitement entretenu. Il n’y a pas de verrou hormis un vieux loquet de bois qui se ferme de l’intérieur, tu n’as rien de précieux et ici il n’y a rien à voler. Tu te contentes de pousser la porte d’entrée pour la refermer derrière toi avec le pied droit une fois à l’intérieur. Ensuite tu emmènes la jeune femme jusqu'à ton atelier où tu la poses délicatement sur le tabouret que tu t’es confectionné pour ton travail. Tu t’éloignes pour récupérer du matériel dans tes tiroirs ou boîtes à outils. Tout est extrêmement bien rangé alors tu t’y retrouves assez rapidement.

“Voyons voir ce que je peux faire pour retirer ça…”
Tu enfiles des gants et entoures le collier d’un revêtement en caoutchouc pour que la demoiselle ne se prenne pas de coup de jus malencontreux pendant que tu travailles et attrapes un petit tabouret que tu places derrière elle. Tu commences à observer le collier pour en comprendre le mécanisme puis une fois que tu as saisi l’idée tu commences à le bidouiller pour tenter de le déverrouiller. C’est qu'il est complètement défectueux. Il est totalement instable et le mécanisme d’ouverture semble cassé. À tous les coups c’est le genre de collier qui pourrait bien péter si on l’enlève sans autorisation. Tu as déjà vu ça pendant les récentes guerres et c’est un procédé abject. Tu utilises ta main dendrifiée pour créer une cage noueuse très dense afin d’y jeter le collier dedans afin qui ne fasse pas de dégâts trop importants chez toi. Tu es assez concentré sur ton travail donc tu ne dis pas grand chose mais tu sais qu'il va falloir que tu questionnes un peu la jeune femme pour en connaître davantage sur elle. Déjà, tu sais qu’elle s’est échouée ici.
“Qu’est-ce qui a bien pu vous arriver ? Comment vous vous êtes retrouvée avec un collier de ce genre ? C’est un mécanisme dernier cri… il est assez complexe à enlever… d’ailleurs, je suppose qu'il est piégé pour qu'il ne vous vienne pas l’envie de le retirer vous-même… je me trompe ?”
Tu essayes de faire la conversation tout en continuant de travailler sur le mécanisme qui envoie des coups de jus à tout va sur toi et la miss. Heureusement que tu l’as protégée le plus possible.
“Je vais vous débarrasser de ce fichu appareil… Bon sang, qui vous a mis un truc pareil ? C'est horrible de faire ça…”
Tu sais pourtant qui ça peut bien être. Mais au bout d’un moment tu réussi à l’ôter. Rapidement, tu attrapes le collier et le fourre dans ta cage de bois que tu condenses encore plus avec d’autres branchages et lianes plus souples. Tu t’éloignes pour sortir et jeter la cage sphérique en l’air, une petite explosion retentit mais est étouffée par les parois de bois. La cage retombe et fume abondamment. Tu attrapes la sphère et la plonge dans un seau d’eau. Ensuite tu reviens dans la maison pour t’assurer que la miss va bien.
“Vous voilà débarrassé d’un objet encombrant en moins. Est-ce que vous m’autorisez à vous soigner maintenant ?”
Sachant qu'il va probablement falloir la laver avant de panser ses plaies. Quitte à lui montrer où se trouve la salle de bain pour qu’elle aille se revigorer et nettoyer ses blessures. Tu n’es pudique que parce-que tu es blindé de cicatrices un peu écoeurantes à voir, sans quoi voir des corps nus n’est pas un problème. Tu sais en revanche que ça peut gêner alors tu respecteras l’intimité.
@"Eowin Griffiths" “”


Jeu 11 Avr 2024 - 23:08
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Eowin Griffiths
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Eowin Griffiths

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ft. @"Vynce Stanford"
Je me sens si faible et méprisable. Ce collier me lacère le cou et me brise le corps depuis si longtemps. Je ne suis plus que l'ombre de moi même. Un changelin n'est pas fait pour rester sous sa forme humaine aussi longtemps. Notre forme animale est une part de nous.
Je supplie l'être à mes côtés pour qu'il me vienne en aide.
C'est un Draèdre. Quel réconfort. Il y en avait quelques uns là où j'ai grandi.

Je l'entends s'approcher et hôche la tête en me redressant. Je suis tellement épuisée. Je me laisse faire sans opposé aucune résistance. Je souffle un "Merci... avant de me laisser porter.
Je crois que je me suis endormie ou du moins que j'ai perdu le contact avec la réalité durant le trajet.
C'est le bruit d'une porte qui me fait revenir au moment présent.

Il me pose, assise, et je ne bouge pas. Je reste silencieuse. J'attends. J'écoute les bruits, hume les odeurs et caresse le bois qui me soutient.
Je lève le menton pour lui laisser accès au collier.
Vynce parle beaucoup et me pose plein de questions. J'essaie de les retenir pour lui répondre au mieux.

"On a fait de moi un animal domestique tout en m'empêchant de me transformer. Ah oui... je suis changeline. Je m'appelle Eowin. Dis-je doucement.
"Je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne à part que je reçois des décharges électriques...

Vynce s'offusque que des gens puissent être assez horrible pour infliger ce type de sévices. Moi, je suis désabusée et brisée.

Il continue son œuvre pour me libérer. Malgré tout ses efforts je reçois des petits coups électriques çà et là. Je reste sage et le plus immobile possible.
Au bout d'un moment je sens que quelque chose lâche. Le poids et l'entrave autour de mon cou disparaît.
Mon premier réflexe est de glisser mes doigts sur ma peau et, malgré la douleur d'une plaie dû aux chocs répété, je me sens soudain pris d'un réel soulagement.
Je pleure, même si l'argile et les bandages le dissimule. Je suis libre ?

Je me transforme pour la première fois depuis des mois, des années même. Je volette un instant avant de reprendre mon apparence humaine.

Lorsque Vynce entre à nouveau dans la pièce je viens le serrer dans mes bras.
"Merci ! Merci.... je vous suis redevable. Vous m'avez sauvée."
Je me recule en m'excusant de cet élan de proximité puis accepte son aide pour les soins. Un Draèdre est toujours de bonne qualité en tant que soigneur. Surtout pour nous, créatures sylvestres.

Je luis décrit mes blessures. Des brûlures dû au soleil et au sel. Des coupures un peu partout et mon cou qui portera à mon avis des cicatrices indélébiles de ma captivité.
Je lui parle également de ma particularité génétique. L'albinisme est peu connu. Au vu de mes nombreuses séquelles et de ma fatigue je risque d'être extrêmement sensible à la lumière. Je préfère donc lui en faire part.
"Je m'en remets à vous...

© FRIMELDA

Sam 13 Avr 2024 - 0:08
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Vynce Stanford
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Vynce Stanford
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Les Humains ne cesseront-ils jamais d’être si cruel ? Pourquoi toujours vouloir avoir l’ascendant sur des créatures qui n’ont rien demandé ? Ça m’énerve, la pauvre Eowin je la sens tellement abattue et brisée. Je fais au plus vite et de mon mieux pour ôter ce collier infernal et réussi au bout d'un moment. Je sors rapidement pour le laisser exploser dans la cage de lianes puis le jette dans un seau d'eau pour revenir près de la demoiselle.
À mon retour elle se jette dans mes bras et l’attention m’étonne quelque peu mais je l’enlace brièvement pour la réconforter. Je la laisse se reculer et esquisse un tendre sourire.
“Vous ne me devez rien du tout, Eowin, j’ai fait mon devoir en tant que Gardien.”
Maintenant qu’elle est libérée de cette entrave je peux m’occuper de ses soins. Je l’emmène donc jusqu'à la salle de bain. Écoutant attentivement tout ce qu'elle me dit et observant ses blessures. Elle est Albinos, comme Opale et sa sensibilité occulaire est aussi quelque chose que je connais bien grâce à lui. Je ne suis donc pas trop étonné. Même l'intérieur de la maison est recouvert de plantes ci et là. La végétation faisant partie intégrante de cet endroit tout en restant en harmonie avec la structure, elle offre des coins ombragés quand le soleil est trop fort, permettant une absorption de la lumière trop vive du soleil pour rendre une ambiance plus tamisée. Elle n'a donc aucun souci à se faire sur sa sensibilité à la lumière. Je m'approche de la baignoire , faisant couler l’eau dans les tuyaux pour avoir de l’eau chaude. Elle fait un peu de bruit au début, il faut dire que je n’utilise jamais cet endroit. Je vais me laver directement dans la rivière après ma méditation. Cette maison est simplement un pied à terre où je laisse mes vêtements.

Mais voilà que la Matriarche semble s’immiscer dans ma tête et me demande ce que je suis en train de faire exactement. Je lui explique la situation mais je pense qu’elle la connaît déjà, elle a vu d’elle même cette enfant de la nature. Puis si c'est une changeline elle peut être vraiment utile. Je compte en savoir plus sur elle et la surveiller, Matriarche. Je lui annonce que je l’hébergerai chez moi le temps qu'il faut pour qu’elle s’en remette et qu’elle reprenne une vie meilleure ici. La Matriarche rit, puis me fait comprendre qu’Eowin sera sous ma responsabilité le temps qu'il faudra et à la moindre entourloupe ce sera moi qui prendra. Je commence à connaître la Matrone, je sais très bien comment gérer la situation.

Pour l’heure je dois m’occuper d’Eowin et surtout la soigner. Je lui fais couler un bain en m’assurant que l’eau ne soit pas trop chaude. Je sors éponge naturelle et serviette. Je me tourne ensuite vers elle.

“Je vais aller préparer le matériel pour les soins. Je vous laisse tranquille mais si vous avez besoin de quoi que ce soit je ne suis pas loin, vous n’aurez qu’à m’appeler. L’eau devrait être à bonne température.”

Tu hoches la tête respectueusement puis la laisse tranquille pendant que tu pars dans la cuisine qui te sert surtout de rangement pour ton matériel de soins, récupérant baumes et plantes médicinales que tu prépares. Tu pourrais aller voir Opale pour qu'il la soigne, tu le feras si c'est trop complexe pour toi, seulement après les récents épisodes tu ne veux ni l’ennuyer, ni le forcer à perdre un peu plus la vue en utilisant ses capacités raciales. Tu t’en veux déjà assez comme ça depuis l’épisode du lièvre. Inutile de lui rajouter un nouveau fardeau. Tu lui présenteras Eowin quand elle ira mieux, ou vraiment si certaines blessures sont compliquées à soigner, seulement dans ces conditions.

Tu fais pousser une petite ramification de ton bras d’écorce pour la sectionner et en récupérer la sève que tu fais couler dans un récipient. Préparant un mélange que tu homogénéise avec des plantes analgésiques, ta sève étant déjà antiseptique et antibactérienne, elle permet des soins efficaces surtout si elle est mélangée avec certaines plantes. Tu recouvres ton bol de préparation le temps que la miss termine de se nettoyer puis pars chercher des vêtements qui pourraient lui être utile une fois propre. Un grand T-shirt rouge et un bermuda que tu n’as jamais mis que l’une des habitantes t’a offert une année parce-qu'elle trouvait dommage que tu n’ailles pas faire un peu bronzette sur la plage, ne sachant pas que tu étais intolérant à l’eau de mer, ni les cicatrices qui parsèment ton corps de la tête aux pieds. Vu la taille d’Eowin ça risque d’être un peu grand pour elle mais c’est vraiment le temps que tu lui trouves des vêtements à sa taille. Tu reviens dans la salle de bain en frappent à la porte pour te signaler.
“Eowin ? Est-ce que vous avez besoin d’aide ? La préparation est prête pour les soins, de plus, je vous ai trouvé quelques affaires pour vous vêtir.”
Tu attends bien évidemment une réponse, un peu inquiet et prêt à entrer pour t’assurer qu’elle n’ait pas fait un malaise dans l’eau pendant que tu t’étais absenté pour récupérer des vêtements ou faire tes préparations.
@"Eowin Griffiths" “”


Sam 13 Avr 2024 - 10:11
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