J'allais bientôt cesser de compter les jours. Cela n'avait pas trop d'importance après tout. Ce n'est pas comme si un calendrier ou une date à venir avait de l'importance. Je m'intégrais bien. J'avais fait de nombreuses rencontres et je me tenais tranquille après avoir eu quelques soucis avec les limites à ne pas franchir.
Les balades avec Svoboda dans les plaines étaient vraiment bien, je pouvais la laisser courir sans limite ni frontière. Elle courait et sautait par-dessus les hautes herbes et les obstacles. Cela ne valait pas le traineau ou encore la neige mais c'était un début.
Il y avait eu une seule fois un danger, mais cela s'était brusquement arrêté sur la plage alors que des enfants s'étaient affrontés, moi et elle entre eux. Cela aurait pu me valoir des ennuis - j'étais l'étranger et l'humain ici; mais finalement je n'avais pas eu de conséquence. Mais je faisais attention maintenant pour éviter certains, au cas où que.
J'avais amené aussi ma chienne sur la plage pour la faire courir et se baigner, la faire à nouveau apprivoiser la mer, les vagues. Je marchais aussi dans l'écume et elle grondait parfois en aboyant, mais finalement elle semblait accepter que je sois téméraire.
J'ai envie d'être seul un peu, et je laisse donc Svoboda chez moi après notre promenade du matin. Je ne veux pas à avoir à m'inquiéter si nous croisons quelqu'un et je veux pouvoir prendre du bon temps sans avoir à occuper mes pensées par quoique ce soit. Alors je la laisse à l'intérieur, et laisse une note à mon colocataire si jamais il revient avant moi.
J'abandonne la ville pour retourner en forêt. Cela faisait un moment. J'avais délaissé cette partie après quelques ennuis. Trop de monde et... avec une laisse ce n'était pas pratique. Mais j'aimais bien tous ces arbres moi. Avec le sourire, je posais souvent une main sur leur écorces pour les apprivoiser et qu'ils m'adoptent aussi en un sens.
Même si cela faisait déjà quelques semaines que je n'avais pas revu Vynce, je ne pouvais que sourire en me rappelant le lien particulier qu'il a avec les végétaux. Sa maison et son accueil me manqueraient presque. Je pourrais peut-être aller lui rendre visite. Quoique non, il devait être occupé et peut-être que rendre des visites aux habitants en fonction n'étaient pas trop permis? En tout cas, Reid qui vivait en territoire interdit soulignait bien son désir de ne pas être importuné.
Pourtant je me dirigeais directement vers Vynce. Aille! Au moins je reconnus le sentier, sa largeur, son dôme de branche au-dessus de ma tête. C'était le sentier pour se rendre au petit étang et cascade claire. Là où j'avais baigné Svoboda. L'eau avait été agréable. Se baigner dans l'eau douce me manquait.
Je bifurquais et changeais de direction pour aller finalement vers la source d'eau. C'était mieux. Mais rendu proche je jetais quand même un regard au cas où il y aurait eu quelqu'un. Je ne me serais pas imposé, mais il ne semblait pas y avoir quiconque. Alors pourquoi pas! Cela serait plus agréable qu'une douche!
Je retirais mes vêtements pour les pliés et les suspendre à une branche. Si j'aurais été plus certain du soleil, je les aurais placés sous un rayon lumineux pour les avoir chaud, mais j'avais plutôt la sensation - et un gentil frisson me le confirma - qu'ici il y avait plus de mousse et d'ombre que de chaleur.
J'entrais dans l'eau totalement nu et plongeais la tête sous la surface pour faire une brasse avant de remonter et de faire le tour en nageant docilement. L'eau était fraiche, mais lisse, le sol avait couvert de galettes et non de vase ou d'algues désagréables.
Je finis par arrêter de bouger après quelques minutes pour juste fermer les yeux et me reposer sans penser à quoique ce soit. Je suis dans l'eau, mais les épaules et ma tête blonde sont exposées.
Dim 15 Sep 2024 - 15:37
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Lu t’avait conseillé d’attendre un peu, de laisser le temps faire les choses et de retenter une communion lorsque les choses se seront tassées. Mais tu ne t’en sens toujours pas capable. La forêt te met mal à l’aise comme la première fois qu’elle t’a rejetée. Tu as tenté de parler à la Matriarche comme Alice te l’avait conseillé, sans succès. Elle n’a pas besoin d’être dans un endroit précis pour que tu puisses parler avec elle, après tout, elle est partout et si la nature de cette île est son corps tu devrais pouvoir communiquer avec elle en utilisant les mêmes méthodes qu’avec tes congénères. Mais rien, le vide absolu, le néant. Le silence radio. Tu te sens observé partout où tu te rends et tu sais que c’est sa présence que tu ressens. Mais tu en as assez d’être cloisonné dans ce vide qui te fane, cette oppression qui ne cesse de mettre un poids sur tes épaules. Tu es bien décidé de mettre les choses au clair, quitte à tenter de trouver une brèche, peu importe comment, mais tu y parviendras. Et rien de mieux pour toi de méditer pour chercher une faille dans laquelle t’engouffrer. Cela fait des jours voire des semaines que tu t’y prépares. Chaque matin, tu quittes tôt le manoir d’Opale, aux aurores lorsque tout le monde dort encore, pour aller méditer dans ton lieu “secret” cet endroit si particulier dans lequel il s’est passé un tas de choses.
Tu as quitté, ce matin encore, la demeure du médecin en prenant soin de ne pas faire trop de bruits. Cette fois-ci, tu n’as pas pris ton manteau rouge habituel. Et comme ça fait plusieurs semaines que tu dors dans un lit ordinaire et non dans le vieux chêne, tu as tendance à très peu dormir, voire pas du tout tant tu cogites. Tout ça, tu ne sais pas quoi en penser et te voilà bien le cul entre deux chaises mais une chose est certaine, tu ne veux pas abandonner Opale, quand bien même tu as le sentiment d’être de trop au manoir. Tu l’es effectivement, après tout, c’est toi qui as décidé de revenir pour t’occuper du médecin dans un sale état. Personne ne t’y a convié et surtout pas Gerhard. Ton coeur se serre rien que d’y penser, un poids douloureux dans l’estomac et dans ta poitrine. Cette douleur, tu ne la comprends pas, tu te sens blessé et en colère, te renfermant un peu plus chaque jour dans ton écorce, dans ton travail.
Au final, tu suffoques. Le manoir t’étouffe. Et chaque jour, malgré ta dévotion pour Opale, tu as ce besoin de quitter l’endroit le plus longtemps possible. Ho, il ne peut toujours pas se mouvoir convenablement, toujours handicapé par ce plâtre qui lui bloque la jambe, mais il y a du mieux. Et tu t’enfermes dans une masse de travail, aider Opale, aider les habitants de Lucent, t’entraîner encore et encore, d’arrache pied, quitte à, finalement, aller faire un peu de savate avec les autres villageois. Ça te fait du bien, ça te change les idées. En plus, tu sais que Reid est revenu et ça te rassure de le savoir ici. Quand bien même tu l’esquives un peu depuis la dernière fois que vous vous êtes croisés après cet incident à la tour radio. En fait, depuis cet incident justement, tu fais en sorte de te surmener pour, si jamais tu es amené à te battre, pouvoir faire en sorte que l’ennemi soit arrêté. Tu ne sais pas qui a fait ça et l’enquête est en cours. Mais ça t’agace de ne rien pouvoir faire en attendant. Alors oui, tu ne te reposes pas, pas suffisamment tout du moins et ça te convient bien assez. Tu ne réfléchis pas, plus… tu t’occupes l’esprit, tu essayes de te renforcer, de surpasser toujours plus tes performances et tes capacités. De ce besoin de ne plus avoir l’impression de stagner, de rouiller ou t’émousser.
Ton pas t’a emmené jusqu'à ce petit étang où se jette un courant d’eau formant une petite chute d’eau. Un lieu dans lequel tu aimes te rendre pour méditer la plupart du temps. Sur une roche à l’écart, tu plies soigneusement ton haut noir à manches longues et tu retires tes boots pour les poser en bas du rocher. Il fait encore sombre dans la forêt mais au moins tu sais que tu seras tranquille un moment. Alors tu t’enfonces dans l’eau sans même te soucier de sa fraîcheur puis tu te glisses sous la cascade pour méditer. Là, un petit rocher immergé te permet de t’asseoir en tailleur, l’eau t’arrivant jusqu'à la taille une fois posé. Le dos droit, les mains sur tes genoux, tu laisses l’eau couler sur ta tête et tes épaules tandis que tu fermes les yeux pour calmement te recentrer.
Le temps défile, les heures passent, ton esprit s’est perdu dans le néant, guettant, scrutant, cherchant une faille pour t’emporter jusqu'aux tiens, les vrais tiens. Tes congénères. Et parfois, tu ressens ce rejet fulgurant qui cherche à t’expulser, mais à force, tu commences à connaître la sensation, tu tiens bon, résistes et tu cherches à prouver que tu as tout autant ta place ici. Tu n’aimes pas t’imposer mais tu agis toutefois comme un rebelle. Tu es en colère de ne pas pouvoir rejoindre les tiens et tu le fais parfaitement comprendre. Et si tu n’as pas encore envoyé paître tout le monde c’est bien parce-que tu as des personnes qui te soutiennent derrière. Mais c’est dur parfois. Et dans ce combat actuel, tu es seul. C’est le meilleur moyen de te renforcer au final, tenir tête à l’entité qui t'exclut du lien avec ta mère en te gardant captif. Au plus tu te bas, au plus tu réalises certaines choses. Lors de ta méditation, les réflexions fusent, les hypothèses trouvent de nouvelles interrogations ou parfois s’éludent.
Là, immobile, tu te fonds si bien dans le décor que personne ne peut te remarquer si l’on ne prend pas le temps d’observer aux alentours. C’est comme si tu faisais partie du tableau naturel des lieux. Pas un seul mouvement ne trahit ta présence, pas un soupir, pas même un son. Puis, quelque chose vient doucement se heurter à ton buste, te sortant de ta méditation quand bien même tu ne cherches pas à voir ce que c'est. Au début, tu penses à un bout de bois moussu, quelques brins d’herbe encore accrochés à ce dernier venant te chatouiller le poitrail, mais ça semble être autre chose quand tu perçois un mouvement, une fragrance différente de celle du bois. Alors, sans bouger, tu ouvres un oeil, le temps de réadapter ta vision tu entrevois ce qui te semble être un pied puis tu remontes la jambe, jusqu'à baisser ton oeil azuréen sur une frimousse que tu reconnais bien. Bastien, paisible, faisant trempette tout nu dans l’étang. Tu esquisses un doux sourire en le voyant si tranquille. Tu rouvres alors l’autre œil et attends sagement qu'il prenne conscience de ta présence. N’osant pas bouger pour ne pas le brusquer plus que de raison. Alors tu admires ce regard si serein. Il faisait bien longtemps que tu ne l’avais pas revu. Tout du moins depuis qu'il s’est trouvé un appartement en ville et qu'il ne vit plus chez toi. C'est une bonne occasion pour prendre de ses nouvelles, quoiqu’un peu cocasse comme situation. La seule chose qui t'enquiquine quelque peu c’est qu'il va potentiellement voir ton corps à demi nu qui n’est pas beau à visualiser et peut être quelque peu choquant. Surtout pour un humain.
L'eau était fraiche près de la cascade, aussi je préférais me laisser flotter un peu plus. Dès que la fraicheur venait me caresser le pied et remonter le long de ma chambre, je faisais quelques brasses pour m'éloigner et revenir au milieu de la source, là un rayon de soleil me réchauffa le visage, le torse,... je peux soupirer et fermer les yeux.
Je n'avais pas connu le silence et la quiétude d'être vraiment seul depuis... mon départ du Kenya. En territoire sociétique, j'avais eu droit à la prison, aux maisons des locaux puis au trapeur et à ses chiens dont Svoboda avait fait partie.
Les paupières closes je me laissais tourner comme une étoile à la surface de l'eau. Avec un léger sourire aux lèvres, je fis encore un tour avant de me dire que je devrais peut-être m'occuper de ma chienne.
L'eau froide me laissa un faible grognement avant de finalement me décider à me réveiller sous la petite cascade. De quelques gestes peu gracieux, je me remis debout touchant le fond marin avant de me redresser au complet.
L'eau m'arrivait à peine sous le nombril qu'importe. Je m'étirais de tout mon long éclaboussant tout autour de moi. Quand j'ouvris les yeux, deux choses:
Un, je n'étais pas seul. Deux, Vynce était à quelques centimètres de moi et de ma nudité.
J'avais encore la cascade qui me tombait sur la tête la nuque. L'eau fraiche avait de quoi me faire du bien, mais ce qui me réveillait vraiment et m'électrisait complètement était de me retrouver aussi vulnérable sous le regard d'un autre, autre que je connaissais un peu, autre qui était aussi nu que moi.
- Vynce!? Désolé! Je n'avais pas vu que tu étais là!
Afin d'arrêter de l'arroser d'eau, je m'enfonçais d'un coup dans l'eau jusqu'au épaule et m'avançais juste assez pour ne plus recevoir ls cascade, mais cela réduisit d'autant la distance qui nous séparait.
- Je vais te laisser.
Dim 15 Sep 2024 - 22:09
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Bastien ne prête aucunement attention à toi. Il se redresse et plonge un coup pour revenir à la surface et t’éclabousser dans ses gestes. Tu fermes les yeux, détournant la tête lentement. L’eau ne te gêne pas plus que ça, ce sont les projections qui ont tendance à te surprendre. Tu te reprends cependant bien vite et reviens sur le jeune homme qui fait enfin attention à toi. Ton regard se relève alors sur son visage plus contrit que jamais, devenant aussi rouge qu’un géranium.
Il se confond en excuses, plonge dans l’eau tout en se rapprochant de toi pour ne pas être trop gêné par la cascade, cependant ça te fait rire de le voir réagir ainsi. Ce n’est pas comme s'il n’avait pas habité chez toi plusieurs semaines. Le temps qu'il a passé sous ton toit était peut-être court, mais pas moins agréable car ça faisait toujours une présence chaleureuse dans ta maison. Après, il est vrai qu’avec ton travail, tu n’étais pas toujours là, d’autant que tu allais parfois dormir dans le vieux chêne, laissant le jeune humain seul en compagnie d’Eowin qui veillait d’une certaine manière sur lui sans pour autant s’en préoccuper plus que ça. Après tout depuis qu’elle est ici elle préfère rester sous sa forme animale maintenant qu’elle peut jouir d’une certaine liberté. C’est très bien ainsi.
Alors quand il cherche à s’éclipser, tu le rattrapes en passant ton bras autour de ses épaules pour le ramener à toi avec un sourire tendre sur ton visage. Un rire faisant vibrer ta cage thoracique. Tu le rapproches de toi sans pour autant le contraindre s’il veut s’en échapper. “Pas d’inquiétude, Bastien, vous ne me dérangez pas. Haha. Vous pouvez rester et continuer de nager, ne faites pas attention à moi.” Tu es une plante parmi les autres dans ce décor. Ce que tu cherches à lui faire comprendre. Tu le relâches doucement, tapotant son épaule amicalement. “Ce n’est pas comme si je ne vous avais pas déjà vu si peu vêtu qui plus est.” La première nuit déjà quand vous êtes allé faire prendre un bain à Svoboda il s’est tout autant dévêtu pour entrer dans l’eau. Puis les fois où tu l’as surpris sortant de la douche tandis que tu rentrais pour t’assurer que tout allait bien de son côté. Tu détournes la tête pour voir autour de vous mais tu ne perçois pas la chienne qui, habituellement l’accompagne partout. T’étonnant d’ailleurs de son absence. “Tiens ? Svoboda n’est pas avec vous ?” Tu reviens sur Bastien avec un sourire doux et jovial essayant de le mettre à l’aise bien malgré son état d’embarras complet.
Je ne suis pas embarrassé de ma nudité ou de la sienne: mais je sais que pour beaucoup cela à de l’importance. Alors pour ne pas l’importuné ou l'embarrassé je me suis caché avant de vouloir le laisser. Pourtant amicalement, il me retient et je n’insiste pas pour partir.
Vynce était celui qui m’avait trouvé, hébergé, aidé à me trouver une petite place quand j’avais fait savoir mon intention de vouloir avoir mon propre lit. Alors j’étais plutôt content de le revoir et d’avoir de ses nouvelles, peut-être aussi de lui parler de moi, que je m’acclimatais à l’ile.
- non, je l’ai laissé à l’appartement. Je voulais un moment de tranquillité et de paix.
Cependant, je fis quelques brasses autour de Vynce avec le sourire.
- cela me fait plaisir de te revoir. Comment ça va?
Je remarqua alors le torse et le dos de Vynce alors que je tournais autour de lui. Oh! Je n’avais pas remarqué ou du moins pas vu aussi proche et à la lumière. Ce n’était pas beau, ce n’était pas les ravages d’un accident ou … c’était autre chose.
Je ne sais pas pourquoi ma main se posa sur l’une d’elles.
- désolé, je n’ai jamais vu quelqu’un… comme toi et encore… je veux dire… ton histoire aussi semble unique.
Je m’éloigne un peu par respect.
-Si tu es venu pour te ressourcer ma présence doit plutôt t’enquiquiner. À moins… que la compagnie d’un jeune chien fou autour de toi te plaise? j’eus un sourire taquin en disant cela.
Dim 15 Sep 2024 - 23:39
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Ton sourire ne se dissipe absolument pas quand il te répond. Tu es bien heureux de savoir qu’il a son propre appartement et qu'il commence à faire sa vie tranquillement désormais. Il fera son petit bonhomme de chemin comme tous les autres que tu as aidé désormais et ça te comble d’une certaine fierté. Tu sais que c'est toujours agréable d’avoir un moment à soi de temps en temps et tu es bien placé pour le comprendre en ce sens. En ce moment tu en as plus besoin que tout. “Moi aussi…” Tu es content de le revoir. Même inopinément, ça te fait plaisir de passer du temps en sa compagnie. Ce n’est pas plus mal qu'il soit venu casser ta méditation. Ça commençait à t’agacer de toute façon. Tu commençais à avoir des fourmis dans les jambes. “Comment se passe l’installation dans l’appartement et surtout votre acclimatation avec vos voisins ou votre colocataire ?”
Il te tourne autour en faisant quelques brasses et ça te fait doucement rire. Quand bien même ce matin tu te sentais bien lourd, il suffit de l’arrivée de Bastien pour te sentir plus léger. Bon, tu esquives un peu la question quant à savoir comment tu vas mais ce n’est pas plus mal. Tu n’as pas tellement envie d’ennuyer Bastien avec tes ressentis négatifs et ton humeur au fond du gouffre. Après tout, il est là et ça te fait un peu de baume au coeur, comme chaque fois que tu croises une personne que tu apprécies. Tu tournes la tête dans sa direction, un frisson te parcourt quand tu sens sa main se poser sur l’une de tes cicatrices dans ton dos. Pourtant, il la retire aussitôt et s’en excuse. Tu secoues la tête et l’observe s’éloigner. “Ce n’est pas très beau à voir, je le conçois. Je n’aime pas les montrer. C'est souvent source de dégoût.” Tu préfères être honnête avec lui. Vu toutes les marques que tu as sur la peau tu n’es pas tellement fier de montrer un corps aussi laid, peu ragoûtant et surtout qui attire beaucoup trop le regard sur toi mais aussi les ragots. “Certaines guerres marquent plus que d’autres…” Pas seulement les guerres. Chaque conflit auquel tu as pu assister a eu son lot de déboires.
Tu secoues la tête et pousses un petit rire amusé. Voir qu'il est tout fou-fou à nager et te tourner autour t’amuse et te détend assurément. “Mais non, voyons. Je n’ai rien contre. De plus, je commençais à en avoir assez de méditer. Votre arrivée est une aubaine, elle ne m’ennuie absolument pas. C’est même tout l’inverse.” Tu te redresses et lèves les bras en courbant l’échine en arrière pour t’étirer de tout ton long. Dépliant les jambes par la même occasion. “C’est vivifiant de voir un jeune chien fou s’activer.” Tu te dis que tu piquerais bien une tête maintenant que tu ne médites plus. Bon, habituellement tu es nu et tu as tendance à profiter de l’eau ici pour te laver. Même si tu ne transpires pas comme les cénozoïques où l’odeur de fauve peut parfois être forte, ça ne te dérange pas, toi qui est un être de la forêt. Après tout, tu es une plante et ton odeur s’associe plus souvent au bois. L’eau te ravive, tu bois cette dernière par tous les pores de ta peau et tes racines. Tu te lèves sur ton rocher et plonges pour remonter plus loin, restant là où tu n’as pas pied pour faire quelques brasses puis revenir vers Bastien. “Alors, racontez-moi vos aventures sur l’île, vous avez trouvé ce que vous comptez faire maintenant que vous êtes installé ?”
- et bien j’ai un colocataire. Mais nos horaires sont très différent, donc je n’ai pas beaucoup eu le temps de faire de lien. Je suis arrivé avec une pizza, cela a eu l’air de me donner des points.
Je ne peux pas trop parler de la vie urbaine, je n’aime pas particulièrement et mon chien n’en plus, être enfermé ou en laisse n’est pas une vie pour elle ni une habitude que j’apprécie particulièrement.
Pourtant lorsque je l’entends marteler deux fois plutôt qu’une son apparence je suis un peu choqué. Il n’y a rien de repoussant. Mais sans doute est ce un sujet sensible et donc je préfère ne pas insister. Mon enthousiasme semble lui plaire et il sourit. Il semble détendu et de bonne humeur et je ne voudrais pas voir cela changer.
Il quitte enfin son rocher pour plonger et je découvre alors que je me suis permis plus de liberté que lui pour mon bain. Après cette pensée je n’y pense plus et le rejoins à la nage. Plongeant sous l’eau à mon tout lorsqu’il fait surface.
Je pose mes mains sur lui sous l’eau pour me propulser hors de l’eau et être à nouveau tout prêt de lui. Battant des jambes pour rester à la surface, je passe mes mains dans mes cheveux pour les ramener à l’arrière avant de les utiliser pour me stabiliser.
- j’ai beaucoup discuté avec Reid, lui et… le nom m’échappe, mais il n’apprécie pas particulièrement les chiens. Enfin, dans la conversation ils ont suggérer que je m’occupe un peu de tout ce qui est médical, devenir une sorte de médecin pour l’ile. Je ne sais pas trop en fait. Je crains un peu que des personnes le prennent mal.
Après ça, je recommence à tourner autour de Vynce… une idée en tête, mais autant finir de raconter mes dernières aventures.
- j’ai aussi trainé sur la plage et rencontrer… quelques jeunes de l’île. Disons que… les conflits entre enfants… sont plus violents que dans mes souvenirs. Pour Svoboda c’est mieux que je la tienne loin des gens. Il y a eu des… problèmes. Rien de grave, mais je préférais… que cela n’en cause pas plus.
Je refais un tour nageant avec de grands gestes confiants, les bras bien en avant, les fesses remontant parfois à la surface avant que mes pieds ne battent la mesure pour me propulser plus avant. Revenant de nouveau vers Vynce, je repasse derrière lui par jeu, mais aussi parce que c’est plus facile ainsi…
- la beauté est subjective, elle existe dans l’oeil de celui qui regarde. Ton physique ne me rebute pas, tu sais?
Et après ce petit rien, je lui souris avant de replonger dans l'eau tête première.
Lun 16 Sep 2024 - 2:09
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Tu émets un rire tendre aux propos du jeune homme. Les pizzas ça fait toujours plaisir, surtout quand elles sont bien préparées et bonnes. Qui n’aime pas la pizza en prime ? Non vraiment, avec la qualité des artisans ici, on peut dire que vous êtes bien lotis. Parce-que peu importe ce qu'on veut, il y aura toujours quelque chose pour nous remonter le moral en terme culinaire. Comme ces fameux milkshakes que Cid prépare si bien. Depuis que Sora te les a fait goûter mélangé avec des donuts c’est un vrai petit plaisir coupable.
Quand il te rejoint en posant ses mains sur toi pour prendre appui afin de sortir de l’eau, tu te permets de maintenir ses coudes pour l’y aider. Tu l’observes ensuite remettre ses cheveux en arrière et tu plonges la tête pour rabattre tes propres cheveux rebelles hors de ton visage, te stabilisant en faisant des moulinets avec les jambes comme les joueur de waterpolo, bougeant à peine tes bras qui flottent à la surface d’une manière détendue.
L’expression de ton visage change subitement quand il mentionne Reid Griffin, l’archiviste. Ça te surprend assez qu'il ait pris du temps pour lui expliquer certaines choses, quoiqu’à bien y réfléchir, il était parti pendant un long moment alors il rattrape peut-être les choses qu'il a manqué et le concernant tu sais pertinemment qu'il est du genre à aller vers les petits nouveaux. Qu’il lui ait conseillé de se pencher vers une voie médicale ne peut pas être une mauvaise idée en sachant qu’Opale n’est pas vraiment en état pour faire ses consultations, quand bien même il reçoit tout de même des gens. “Ho ! Vous avez rencontré Monsieur Griffin. C’est vrai qu’avec la blessure d’Opale qui est le médecin de l’île, eh bien ça manque un peu de personnel pour l’épauler…” Et tu ne mentionneras pas Gerhard qui lui soigne… l’esprit ? Ou quelque chose dans le genre. Quand bien même il a des bases conséquentes en médecine chirurgicale, ce qui pourrait grandement aider. Mais si Bastien te dit que ça pourrait être mal vu pour certains, ce n’est pas forcément vrai. “Je ne pense pas que ce soit si mal vu. Tout savoir est bon à prendre en mon sens. J’ai été longtemps aide soignant pour assister Opale et je n’avais aucune vraie assermentation dans le domaine. Mais je m’y connais plutôt bien en phytothérapie et je sais quelle plante est utilisée, quel mélange peut soigner d’une maladie ou atténuer des douleurs voire cicatriser plus vite. Donc je doute que ce soit mal vu. Vous devriez mettre vos craintes de côté. Surtout si c’est un dirigeant qui vous le dit. C’est que vos connaissances peuvent véritablement aider les autres. Mais avoir deux médecins plutôt qu’un n’est pas une mauvaise chose en soi.”
Tu l’observes te tourner autour en faisant quelques brasses et tu lui souris de bon coeur, amusé par son attitude, tu as vraiment l’impression qu'il cherche à jouer avec toi et tu le trouves adorable. Tu l’écoutes cependant te parler de ses rencontres avec des jeunes de l’île et tu hoches la tête. “Oui, certains jeunes ont tendance à être assez revêches entre eux. Il n’est pas rare que je doive intervenir pour les calmer et faire en sorte d’apaiser leurs querelles. Enfin surtout au cloître. J’espère que ça s'est calmé entre eux tout de même.” Pour les problèmes liés à Svoboda, tu en as entendu parler et de ton côté tu as cherché à apaiser les tensions également de ton côté afin de rassurer les gens aussi concernant la chienne qui ne les attaquera pas sans raison quand bien même elle peut être un peu friponne et excitée elle n’est pas méchante.
Bastien se met alors à nager, son fessier blanc comme un linge remontant à la surface durant son crawl et tu te tournes un peu quand il repasse dans ton dos, un sourire tendre mais gêné quand il mentionne le fait de ne pas être rebuté par ton corps parsemé de diverses cicatrices. “Mh… merci… je présume.” Tu ne sais pas comment prendre la chose et tu l’observes plonger. Ricanant doucement avant d’en faire autant, la tête sous l’eau, tu brasses un peu pour t’enfoncer jusqu'au fond. Allant jusqu'à t’allonger dans le fond de l’eau à l’endroit précis où se trouve un rayon de soleil qui perce la surface. Sans aucune pensée déplacée, tu observes le plus jeune nager plus haut, nu comme un ver, il semblerait qu'il te cherche, plonge pour tenter de te trouver. Tu te décides de remonter à la surface lentement pour arriver dans son dos quand il reprend son souffle. Furtivement tu sors la tête de l’eau pour passer tes bras autour de lui et le maintenir contre toi en venant caler ta tête contre son épaule. “Bouh !” Tu ris doucement en lui ébouriffant les cheveux avant de le relâcher et t’éloigner à la nage dans une brasse indienne puis en te mettant sur le dos pour flotter comme un morceau de bois. Tes mains sur ton ventre, tu observes la cime des arbres et profite de l’éclaircie sur le bassin qui te rassérène. Tu pousses un soupir d’aise, les mouvements de Bastien te ramenant à lui sans que tu n’aies besoin de faire grand chose. “En tout cas, tu en a vécu des choses depuis ton arrivée. Et tu risques d’en voir d’autres. Mais si tu as besoin que quoi que ce soit, surtout et même un peu de tranquillité n’hésite pas à venir passer du temps ici, ou même te poser chez moi. Tu seras toujours le bienvenu, saches-le.”
Je nage, je joue dans l’eau. Ce n’est pas plus mon élément qu’un autre, mais cet endroit à quelque chose d’unique. C’est silencieux et tranquille, que les bruits de la nature. Je nage et taquine Vynce.
Nous échangeons sur mon début sur l’île et m’invite à penser sérieusement à l’option de devenir un médecin. Personne ne semble comprendre où je veux en venir avec mes doutes, mais peut-être est-ce moi qui voit des complication là où il n’y en a pas.
- tu as sans doute raison… je pense bien que je vais aller dans cette direction. Peut-être rencontrer cette Opale.
Vynce semble vouloir jouer lui-même car il disparait de ma vue avant de revenir après de très longue minutes. Je suis amusé de son exploit et aucunement inquiet ou irrité. Je ris tout simplement. Ce moment n’est pas pour les conversations sérieuses.
J’apprécie qu’il se permette un contact avec moi. Je souris et le laisse s’éloigner sans chercher à le retenir. Pourtant ce petit jeu a vraiment quelque chose de prenant. Je le suis des yeux, regardant chaque mouvement. Le voyant flotter sur le dos, se laissant porté par le courant, je ne peux m’empêcher de sourire.
Je me rapproche en silence et juste pour pouvoir continuer de me rapprocher, je le guide dans sa dérive pour qu'il reste dans l'eau clair et non les roseaux ou autre piège végétal.
Je trouve plaisant qu’il m’invite à revenir. Même si j’ai coupé court à sa méditation, il veut bien de ma compagnie. Cela me fait sourire et le voir ainsi vulnérable, exposé… mes doigts comme des longues pattes d’araignée marchent sur son dos en apesanteur dans l’eau, un sourire à la commissure de ses lèvres, me taquinait-il lui aussi?
Très lentement, très légèrement, mon souffle effleure le sien avant que ma bouche de frôle ses lèvres. Je n’appuie pas les miennes sur les siennes, c’est une simple caresse, une aile fragile qui vient se poser sur une branche…
Mar 17 Sep 2024 - 2:50
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Tu réalises trop tard que tes dernières paroles étaient un peu trop familières. Probablement déplacées même. Mais Bastien ne semble pas relever alors que tu t’offusques intérieurement en pinçant les lippes dans un léger froncement de sourcils. Quel idiot fais-tu. Tu secoues doucement la tête en poussant un soupir par les narines. Prenant de profondes inspirations pour continuer de te détendre et profiter de ce moment agréable. La forêt est sereine et apaisante et tu profites de ce moment pour fermer les yeux et te laisser voguer au gré de l’eau qui t'emmène vers Bastien.
Tu essayes de ne penser à rien, d’essayer de te détendre et de profiter de ce moment fort agréable et pérenne. Tu en as besoin, comme tu as besoin de te reposer. Mais quand bien même tu cherches le repos et à ne penser à rien tu continues malgré ça de cogiter sur tous les événements des dernières semaines. Tu n’as pas arrêté, encore dans cette vague d'émotions qui te submerge chaque fois que ton cerveau cherche à remettre les choses en ordre, chaque fois que tu réalises que tu n’as toujours pas recouvré ce lien avec la nature et que, ça te manque, tu le ressens au fond de toi, tu te sens mal, et peu importe l’endroit dans lequel tu cherches du repos, ces sombres pensées finissent toujours par t’assaillir avec véhémence. Tu soupires, tu n’en peux plus. Tu aimerais que l’espace d’un instant tu arrêtes de penser à tout ça, Gerhard, Opale, le reste, tu n’arrives même plus à penser à toi par moments tant tu cherches à t’enfouir sous les différentes aides que tu peux apporter, tes entraînements successifs et parfois si intenses parce-que tu cherches à repousser tes limites continuellement. Mais tout ça, sans ton lien, ça t’éreinte profondément et tu retombes dans ce gouffre comme la première fois. Mais à l’époque, tu avais Opale qui t’a aidé à remonter du fond, tu avais Opale pour te soutenir quand ça n’allait pas, aujourd'hui, c’est lui qui a besoin de soutien et d’aide pour remonter la pente et tu ne peux pas te permettre d’être faible pour lui apporter ton aide. Ta main d’écorce se resserre et tu retiens un nouveau soupir. Cherchant l’apaisement dans cette eau claire.
Tu sens les doigts du plus jeune sur ton dos, ils courent et la sensation te fait doucement sourire, un frisson te parcourt tandis que les phalanges de Bastien passent sur une zone sensible de ton dos. Voilà là une diversion qui t’aide à te focaliser sur autre chose. À force de cogiter tu l’avais presque oublié. Finalement, tu te raccroches à lui. À ses attentions, même infimes. Lorsque tu sens un souffle contre ton visage tu rouvres les yeux et vois le visage de l’humain tout près du tien. Par surprise, tes mains se lèvent mais tu suspends le geste. Ses lèvres frôlent à peine les tiennes, son souffle chaud glisse entre tes commissures et tu le regardes perplexe.
Cette proximité entre vous est étrange et affole ton cardia plus que de raison. Sans comprendre réellement ce qui se passe, tu te mets à rougir. Ça te rappelle bien des moments intimes avec Opale et pourtant la sensation est différente. Presque comme une demande discrète, Bastien semble t’inviter à l’embrasser, d’un effleurement, ses lippes restent en attente juste au-dessus des tiennes et tu fermes les yeux. Pris d’un vertige à force d’avoir l’esprit tourmenté tu te sens perdre pied et ta main d’écorce vient doucement se glisser dans les cheveux du blond au-dessus de toi. D’une légère poussée de tes doigts sur l’arrière de son crâne, tu l’invites à t’embrasser. D’un bref mouvement du menton tes lippes viennent se coller aux siennes. Oublier l’espace d’un instant. Ne penser à rien d’autre. Juste, profiter de la sérénité du moment. Ton coeur se serre, tu as l’impression de faire une bêtise en faisant ça. Tu as l’impression de trahir l’ami qui t’es cher. L’ami qui s’est amouraché d’un autre. Est-ce que c’est si mal en fin de compte ? C’est trop profondément ancré en toi pour que ça parte comme ça, pourtant tu as ce besoin de t’en libérer parce-que ça te fait foutrement mal. Merde ! Tu pleures. Tes larmes coulent sur ton visage à moitié dans l’eau. La sensation agréable est foutrement contradictoire avec tes sentiments, tu as l’impression de vivre une véritable tempête intérieure. Ta gorge se serre et pourtant tu cherches à maintenir le baiser avec Bastien. Ta main libre cherchant une accroche, elle attrape l’épaule du jeune blond et le ramène à toi dans un besoin intense d’attention, d’une étreinte. Tu empêches pourtant Bastien de relever la tête pour t'observer. Tu n’as aucune envie qu'il te voit pleurer et qu'il s’en inquiète. Alors ton baiser se fait plus fougueux, plus enivré, ta main d’écorce empoignant des mèches de cheveux sans pour autant lui faire mal.
Je ne sais pas pourquoi... mais j'ai eu envie de l'embrasser. Est-ce par envie ou parce qu'il y a quelque chose? Mais je me retiens, je ne veux pas imposer quoi que ce soit et que l'amitié naissante entre nous en paix le prix.
Aussi je le touche délicatement, mon visage s'approche du sien, une invitation, mon souffle demande, ma bouche attend, et finalement il consent.
Il ne me repousse pas. C'est tout le contraire et une vague de chaleur et de plaisir me traverse tout le corps alors que nos lèvres se touchent, se présentent.
Je ne pensais qu'à un baiser mais il s'accroche à moi avec force. Plus les secondes s'écoulent plus il est possessif, déterminé... je ne suis pas certain et je ne cherche pas à penser davantage. Je ferme les yeux et oublie tout: je repousse le monde, toute mes pensées pour n'être plus qu'à cet instant, qu'à cet échange.
Mes bras cherchent à l'enlacer, tendrement malgré sa faim évidente. Je veux bien le laisser me dévorer alors que je suis plus patient. Mes mains se retrouvent dans son dos, je flatte sa peau humide du bout des doigts suivant la colonne mais n'allant pas plus loin, revenant finalement le prendre dans mes bras pour garder le contact, la proximité.
Nos bouches sont toujours l'une contre l'autre. Mais la fougue qu'il y donne, me rappelle le désespoir, le besoin, et non pas seulement l'envie. J'y réponds de mon mieux tout en cherchant à garder un certain contrôle. Je ne peux abandonner et accepter toutes les conséquences alors que Vynce n'y a peut-être pas réfléchi, et c'est mal.
Combien de temps? Le temps n'existe plus: il n'y a que nous deux au milieu de l'infini, que la tendresse pour remplir le vide. Je ne cherche pas à abandonner notre étreinte, je la tempère ce qui me fait sourire, car c'est une première.
Je me pensais bien plus affamé, mais finalement je suis raisonnable et cela m'apporte le désir de céder et d'aller plus loin. Je ne cherche pas à le fuir, à arrêter; je goutte, je savoure et j'ai un soupire proche de l'abandon.
Dès qu'il m'en libère je pose mon front contre le sien, me frottant contre lui très légèrement comme un félin en l'appelant doucement...
- Vynce...
Je n'ai rien d'autre à dire. Le moment est trop solennel, mais je ne peux m'empêcher de faire une blague idiote. Pardonne ma jeunesse:
- Maintenant que tu m'as embrassé, je peux t'embrasser à mon tour?
J'ai un fin sourire, j'ouvre les yeux pétillants dd malice, mais espièglerie s'étiole comme le plumet blanc des fleurs â la fin de leur cycle de vie.
- Vynce... tout va bien... n'ayant pas baisser les bras et le tenant toujours symboliquement, mes bras se referment pour cette fois lui transmettre mon désir qu'il reste et je viens le serrer contre moi, une main autour de son corps, l'autre venant s'appuyer sur sa nuque en une invitation s'il a besoin de s'abandonner. je ne m'excuse pas de t'avoir embrassé. Je te considère comme un ami précieux. J'ai le sentiment que nos ... âme sont proches, la même... force... désire... je peux me taire aussi... t'écouter et ensuite te rassurer. je souris doucement.
Le monde n'est toujours pas revenu, je le garde à distance, notre petit étang forme une bulle protectrice d'intimité et je ne veux que rien d'autre ne vienne en troubler la surface que nos deux corps.
Mar 17 Sep 2024 - 11:43
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Les bras de Bastien t’enlacent et tu expires un soupir de soulagement durant le baiser que tu lui offre. Tu colles ton buste au sien alors que tes jambes flottent encore à la perpendiculaire de lui. Tes bras passent autour de son buste dans une étreinte sensuelle, tes doigts glissant sur sa peau, allant chercher les imperfections qu'il pourrait y avoir, tu glisses ces derniers dans de mutines caresses notamment au niveau de ses omoplates. Tu le sens un peu plus sur la réserve, alors tu récupères les derniers affres de ses lèvres avant de reculer la tête pour l’immerger et te redresser en poussant un léger soupir d’aise, tes cheveux retombant sur ton visage, cachant une partie de ce dernier notamment ton regard.
Tu gardes les yeux fermés et laisse Bastien caler son front contre le tien. Haletant comme si tu venais de faire un marathon. Ton prénom marmonné dans un souffle te fait vibrer tandis que ton souffle fait trembler tes lippes entrouvertes. Ses mots te font sourire et tu gardes les yeux fermés tout en restant le front contre le sien, une brève expiration quitte ta gorge avant de se transformer en un ricanement tendre bien malgré ta gorge qui ne s’est toujours pas desserrée. “Tu peux… Ah-ah!” Tu serres les dents, étirant tes commissures dans un sourire peu enjoué. Tes larmes glissant toutes seules sur tes joues. La douceur des bras de Bastien te pousse à te relâcher, alors tu poses ta tête dans le creux de sa gorge, t’agrippant à lui en resserrant tes doigts dans son dos. Tu inspires son odeur, prenant de fortes inspirations et expirations pour tenter de te reprendre.
“Ho… Bastien.” Tu fermes les yeux en reculant la tête, tes mains viennent attraper le visage du blond contre toi et tu rouvres tes paupières pour plonger tes azurs humides dans les siens. “Pardon je… je suis une vraie madeleine quand je m’y mets…” Mais ça n’était pas à cause de lui. C’est un cumul de plein de choses. Tu reviens poser ton front contre le sien en fermant les yeux. “Je suis pas mal à cran en ce moment et je réfléchis beaucoup trop. C’était inattendu.” Tu ne t’attendais clairement pas à croiser Bastien ici, encore moins que cette situation survienne. Est-ce que tu étais prêt à un tel rapprochement entre vous ? Pas du tout. Tu l’apprécies et tu penses qu’avec le temps vous auriez été aussi proches que tu ne l’es avec June. Mais la distance que tu cherches à constamment maintenir avec tout le monde a finalement été rongée aujourd'hui et ce n’est peut-être pas plus mal au final. Tu as besoin de te vider l’esprit et de casser cette routine agaçante.
Tes jambes finissent par s’entremêler à celles du plus jeune et ta main droite vient se caler contre l’arrière de la tête de ton compagnon. Tu profites de cette étreinte pour reprendre contenance et te focaliser sur lui et seulement lui. Ta tête glisse alors jusqu'à son épaule contre laquelle tu te cales, soupirant doucement tandis que ton index droit vient jouer avec ses bébés cheveux au niveau de sa nuque. “Rassures-toi, ce n’est pas toi…” Qui te met dans un tel état. Enfin, si… il t’émoustille, mais ce n’est pas lui qui te fait pleurer. Il a l’air d’avoir compris évidemment. Car il cherche à t’étreindre et te réconforter. Mais tu n’as aucune envie de parler de ce qui te tourmente, c’est trop long, trop compliqué à expliquer. Tu veux juste le garder contre toi et profiter de cet instant pour te changer les idées. “J’aimerais arrêter de réfléchir toujours à mille pourcent mais je n’arrive jamais à lâcher prise. Je demande juste un moment où je ne pense plus à rien.” Tu as beau faire comme ce que June t’a expliqué, tu n’y parviens pas. Pas tout seul tout du moins.
Tu redresses la tête et le regarde après avoir essuyé de ta paume, les larmes sur tes joues. “Depuis que cette île me refuse le lien avec les miens je… j’ai beaucoup de mal à me ressourcer. Je suis fatigué.” Ce n’est pas faute d’avoir retenté une communion, en vain, quand bien même Lu t’a aidé à reprendre un peu du poil de la bête ce n’est pas encore ça. Tu ignores combien de temps encore tu vas devoir supporter cette barrière. Mais tu es à deux doigts de craquer vraiment. Tu tentes un ricanement bref, mais tu ne fais qu’expirer un soubresaut sans joie. “Désolé, tu ne dois pas comprendre grand chose.”
Le long baiser avec Vynce était apaisant, agréable. L'étreinte avait été longue mais oh combien agréable. Je ne voulais pas l'abandonner, surtout que je sentais qu'il avait besoin de cette affection, même si j'ignorais pourquoi. Cela n'avait pas d'importance. Je voulais bien être là pour lui. Mon visage souriant avait cette fois-ci quelque chose de doux et de chaleureux, de patient et d'ouverture pour Vynce.
Il vint chercher du réconfort dans mes bras, contre moi, la tête appuyée et je le laissais faire avec plaisir. Je ne pensais à rien d'autre que de soutenir une personne qui en avait besoin. Je ne connaissais pas son histoire, ni ce qu'il vivait en ce moment, mais je n'avais pas besoin de savoir pour être empathique, compatissant et présent.
Je ne disais rien. Je ne savais ps quoi dire et le geste, la présence, le sentiment était olus fort et explicite que des mots avec une définition bien arrêtée.
Lorsqu'il parle je l'écoute, je finis par poser une main sur sa nuque, un geste pour lui dire que je ne me sauvais pas, que je restais et qu'il pouvait continuer. Il semblerait qu'une fois les valves ouvertes, l'eau s'engouffrait dans la brèche et inondait tout.
Je pourrais dire bien des choses, mais ce que je sens en ce moment est que Vynce cherche un moment de paix qu'il ne trouve pas. Moi qui aime discuter, papoter, rire,... je peux aussi me montrer plus mature et solennel.
Lorsqu'il ose enfin lever son regard vers moi, il est caché derrière ses cheveux. Doucement, lentement, je lui dégage le visage pour que nous puissions nous regarder sans barrière et sans filtre. Lentement, doucement, mes lèvres se posent sur les siennes. Volontairement, un baiser léger, sincère, une forme de tendresse et de douceur, sans rien d'autre, sans aller plus loin.
- je comprends que tu es perdu, triste... que tu t'inquiètes énormément et que tu culpabilises. Ou presque.
En effet, je ne comprends pas tout, il m'a expliqué qu'il était capable de communiquer avec chaque arbre et plante. Qu'il avait été conçu ou créé par la nature pour préserver les végétaux, qu'il l'était en partie. Mais je ne pouvais pas savoir ce que cela faisait ni les conséquences lorsque quelque chose ne fonctionnait pas. Est-ce une forme de maladie chez les Nébuleux comme lui? Aucune idée, peut-être pas. Si cela avait été un lien entre des êtres humains, je dirais que la nature s'est fermée, soit parce qu'elle lui reproche quelque chose ou qu'il n'atteint plus le niveau de grâce que cela nécessite parce qu'il pense trop, à trop de chose, à beaucoup de problème et qu'il s'est éloigné de la nature.
Nous sommes toujours là à flotter, à dériver à la surface de l'eau, les berges sont à des kilomètres, l'île est encore plus loin, il n'y a que nous deux, l'étang et peut-être un poisson ou deux...
Parler semblerait brisé l'instant, mais parfois on ne peut se passer de mots.
- tu devrais ne penser à rien, et non pas penser à comment ne rien penser. Méditer, pour trouver le calme en toi, et non pour entrer en contact avec la terre. Ou alors, fixer ton esprit au présent et en un lieu bien défini, sans aller au-delà.
Je ne suis peut-être pas très claire dans mon explication mais je pourrais aussi lui faire une démonstration.
Je cherche son regard pour l'ancrer au mien. Puis doucement je nous rapproche du bord afin de toucher le fond. Je caresse d'une main son visage avant de venir embrasser la commissure de ses lèvres, avant de glisser sur sa mâchoire. Mon regard brille d'une chaleur sincère et aucunement avec avidité.
Je ne fais rien de plus que garder un bras autour de lui, nos corps immergés encore dans l'eau. Mais finis à nouveau par faire quelques pas et à entrainer lentement Vynce avec moi encore plus près du rivage. Plus nous sortons de l'eau, plus la fraicheur chatouille la peau, mais je laisse faire. À la place, mes baisers poursuivre lentement, très lentement leurs descentes vers son épaule, sa clavicule.
Je suis lent volontairement, je prends mon temps. Je reste à la même place, à la surface de sa peau, mais rapidement j'ai conscience que je ne peux pas continuer en silence. Je ne voudrais pas que son esprit bondisse en tout sens comme une horde attaquer par un prédateur. C’est drôle de me voir comme le chasseur.
- n’aies pas peur. Je… je n’irais pas au-delà de… tes limites. Je veux juste t’aider à te détendre, à ne penser à rien d’autre, mais ça c’est la raison logique, j’en ai une bien meilleure: parce que c’est agréable, et que je veux partager ça avec toi.
Oui, partager un peu de luxure, de tendresse, de moments attentionnés. Mes mains parcourent son dos, suivent les marques sur sa peau, mais je suis toujours paisible, sans le moindre doute. Je recule volontairement encore plus vers le rivage avec Vynce afin de sortir lentement de l’eau. Celle-ci arrive pas encore à la taille, mais cela ne serait tarder. L’air plus frais, la brise sur nos peaux humides me fait un bien fou. J’en profite pour l’embrasser à nouveau tout en lui offrant la possibilité de détourner la tête ou dd me repousser.
Mer 18 Sep 2024 - 4:21
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Tu sens que Bastien cherche à être là pour toi et présent pour te réconforter. Tu accueilles avec une chaleur qui te monte aux joues sa présence. Lorsqu'il pose ses lèvres une nouvelle fois sur les tiennes, tu grimaces un sourire bref en baissant les yeux vers l’eau. Il cherche, par des mots, à t’aider, palier à tes contraintes d’une manière ou d'une autre. Cependant tu fronces les sourcils en écoutant la suite et ton regard se pose sur lui. Essayant de comprendre vraiment ses propos car tu ne parviens pas à saisir exactement où il veut en venir.
Méditer pour trouver le calme en toi… c’est vrai que chaque fois que tu médites, ce n’est pas pour toi, mais pour aller chercher du réconfort ailleurs, à renouer avec les tiens. Jamais à renouer avec toi-même. Tu détournes le regard vers l’eau de nouveau, cherchant à réfléchir à la meilleure façon de faire. Il est primordial que tu tentes déjà de t’apaiser toi-même mais surtout de te reposer. Mais comment faire quand tout autour de toi semble te surveiller et te mettre mal à l’aise ? Ce n’est pas évident de te sentir apaisé quand une ombre menaçante plane sur toi. Tu te laisses doucement ramener vers la berge à mesure que Bastien te tire un peu en arrière. Caressant ton visage et venant embrasser tes commissures. Tu cherches à répondre en fermant les yeux. Alors tu l’enlaces et viens poser ta tête contre son épaule tout en l’aidant de tes jambes à l’emmener au bord.
Une fois à un niveau où vous avez pieds, tu redresses la tête vers ton comparse, ouvrant ta gorge quand ce dernier descend sur ton épaule, ce n’est pas la fraîcheur de l’air qui te fait frissonner mais bien ces attentions qui te sont procurées par le plus jeune. Tu pousses un soupir et tes bras viennent s’accrocher comme ils peuvent avec tendresse. Sa voix te raccroche à la réalité alors que tu semblais être en train de partir sous ses douces attentions. Tu pinces les lippes pour humecter du bout de ta langue ces dernières. Tu as comme des pucerons qui viennent picoter ton abdomen et le bout de tes doigts d’écorce, des fourmis qui viennent grignoter tes chevilles et les chauffer de leur sucs.
Ta main droite vient se poser sur la joue de Bastien et tu le ramène avec douceur jusqu'à ton visage où tu viens déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Tu recherches de la tendresse et du réconfort c’est vrai. Et tu ne t’attendais pas à ça non plus quand tu as commencé ta journée. Mais au final tu trouves que c’est plutôt agréable comme moment. Il fait bien longtemps que tu n’as pas eu le droit à ce genre de moment de détente et de tendresse. Tu fermes alors les yeux en hochant la tête, récupérant les lèvres de ton compagnon lorsqu'il revient t'embrasser. Vous voilà bientôt hors de l’eau et tu le suis sans faire d’histoire. Timidement, tes mains viennent caresser ses hanches, remontant sur ses flancs et ses côtes que tu effleures à peine, puis tu passes la pulpe de tes doigts dans son dos, te rapprochant de lui pour venir l’enlacer et lui apporter un peu de chaleur en le maintenant contre ta peau.
Quand tu romps le baiser, tu goûtes avec une certaine appréciation les réminiscences de cette danse charnelle entre vos lippes du bout de la langue. Poussant un soupir satisfait, ton regard céruléen se pose sur Bastien. “Détends-moi…” Tu rougis, presque honteux de cette demande qui est sortie toute seule. Tu te sens hypocrite à vouloir sentir les mains de Bastien sur ton corps dans la seule optique de te détendre. D’apaiser ces tensions qui forment des nœuds douloureux dans tes muscles. Tu as envie de t’abandonner à lui, de sentir toutes les attentions qu'il peut t’apporter. Et pourtant tu restes sur ta réserve. Tu te mords la lèvre inférieure en poussant un soupir extatique. “Détendons-nous tous les deux.” Tu as également envie de partager ce moment avec lui mais tu sens absolument honteux de désirer un tel moment aussi intime avec lui. Ça t’effraie un peu en réalité et tu n’oses pas trop réagir de peur de le brusquer, de peur d’être trop collant avec lui ou même de le blesser en ne retenant pas tes désirs, laissant parfois aller tes propres racines s'étendre pour chercher à fusionner avec l’autre. Mais tu sais pertinemment qu'il n’est pas une plante. Ton osmose se fera différemment. En commençant d’abord par ne penser à rien et te laisser aller dans l’instant présent.
Ton visage plonge dans le cou du jeune blond, tes bras l’enlacent et le ramènent à toi un peu plus mais sans forcer ni le contraindre, s’il veut se reculer il le peut parfaitement. Tu déposes des baisers dans son cou, cherchant à ressentir les frémissements de Bastien comme une feuille en plein automne. Ton cardia pulse si fort et si vite que c’en est douloureux. Comme la peur qui parfois te noue l’estomac, telle l’angoisse qui t’empêche de respirer. Tu respires fort et tremble sous l’extase et le noeud qui te tiraille le ventre. En réalité, tu as cette crainte subite qui t’assaille et tu appréhendes sans réellement savoir pourquoi ça te fait aussi peur.
Je souris doucement à sa demande. Oh! Oui je veux le détendre. Mais je ne me fais pas empressé, je me contente de demeuré le corps contre le sien, mes lèvres près de sa peau. Gouter chaque goutte d'eau, humé son arôme. Mes lèvres frôlent ses lèvres, la ligne de sa mâchoire avant de descendre sur son cou. Lentement, surement, afin de nous réchauffer.
Vynce accepte mes gestes, mon mouvement pour nous sortir du bassin. Oui, ce n'est pas que l'eau n'est pas agréable... au contraire. Je m'arrête un moment pour que mes mains parcours son torse enfin émergé, chaque centimètre est parcouru de mes mains. Je souris doucement. Le mieux est encore de s'abstenir de mot.
Je découvre que je ne suis pas le seul, car lui aussi me fait subir le même traitement, explorant ma peau. Je souris doucement, fermant les yeux pour mieux ressentir son toucher, ses caresses, ses effleurements. Je sens mon sang parcourir mon corps comme une immense vague, de mon coeur aux épaules, puis descendre le long de mes bras jusqu'à mes mains, de mes jambes jusqu'à mes orteils.
Finalement, nous avons continué de quitter l'étang et je sens l'air sur mes fesses nues. Mes mains descendent davantage sur le corps de mon partenaire, pour arriver à sa taille, puis malgré qu'il soit en partie vêtu, mes mains poursuivre sur le tissus imbibé d'eau, comme je l'aurai fait de sa peau. Je ne veux pas le dévêtir et ainsi le ramener au présent, conscient de tout, je veux qu'il se détende et que son esprit ne pense plus à rien, si ce n'est ressentir.
Mes bras l'entourent et le pressent contre moi afin de que nos corps se réchauffent mutuellement. Nous sommes toujours debout. Si nous étendre dans la mousse serait plus confortable et offrirais la possibilité de toucher entièrement l'autre, pour le moment je préfère encore faire naître le désir et le plaisir en lui en demeurant debout comme de tendres roseaux bercés par le vent d'été.
Comme j'aimerai couvrir tout son corps de mes lèvres et pas seulement de mes mains. Car je ne veux rien laisser intact. Chaque centimètre est caressé, touché, aimé de ma part. Alors que je laissais ma bouche couvrir ses épaules et son cou, je remonte mon visage vers le sien, mes mains également afin d'avoir avec lui un baiser brûlant, gourmand... je glisse ma langue à l'intérieur afin de mêler nos souffles.
Mer 25 Sep 2024 - 1:17
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Bastien est doux et tendre avec toi. Il ne s’empresse pas, semblant vouloir prendre son temps pour te découvrir, t’explorer. Il te tempère tout en te faisant monter en désir. La sensation est étrange, tu as comme l’impression de te sentir honteux et coupable. Ce sentiment de trahison ne te quittant pas. C’est complètement contradictoire avec la sensation sur ton corps qui brûle d’envie. C’est à n’y rien comprendre. L’esprit s’oppose au corps, tu continues de cogiter et ça te vrille complètement la tête.
Alors une fois sur la berge, tu te blottis contre Bastien, le souffle court. Lorsqu'il prend ton visage tu plonges tes orbes céruléens dans les siens et tu y cherches du réconfort. Happé par ses lippes, tu réponds à son baiser qui se veut plus langoureux. La danse de vos langues embrase un peu plus ton être et tu rapproches le corps de ton amant contre le tien afin qu'il ressente chaque parcelle de ce dernier. Tu es réceptif à ses attentions quand bien même tu gardes une certaine réserve. Tu as peur de te laisser trop aller et de laisser tes racines s’exprimer, tu as peur de le blesser dans ton extase et tout ça te réfrène honteusement. Tu recules doucement la tête après ce langoureux baiser pour le regarder, ta main venant caresser avec tendresse sa joue, tu n’as aucune envie de briser le silence agréable de cet instant, de peur de mettre fin à quelque chose entre vous. Tu viens alors poser ton front contre celui de Bastien et tu fermes les yeux, cherchant une forme d’osmose avec lui que tu ne saurais atteindre puisqu'il n’est pas une plante. Tu veux juste sentir son énergie, son souffle, son être tout entier.
Plus ses mains parcourent ton corps, plus tu sens une chaleur irradier tes membres et ton buste. Tes lèvres viennent frôler celles de Bastien, tu l'embrasses, le caresses, lampes la pulpe de ces dernières comme pour le goûter, comme pour l’inviter à t’embrasser de nouveau langoureusement. Cette sensation, tu l’as déjà vécue et elle t’effraie, te fait mal et pourtant t’incite à continuer. Tu appréhendes beaucoup trop. Est-ce que ça n’effraie pas Bastien de se rapprocher ainsi de toi ? Est-ce qu'il est conscient que tu es une plante et que tu ne réagis parfois pas toujours comme un humain ? Tes lèvres tremblent quand tu romps le baiser mais ce n’est pas à cause du froid, c’est à cause de cette extase qui te fait haleter, faisant vibrer ton être tout entier. Ça t’ennuie de briser le silence mais tu dois bien admettre avoir besoin de réponses. “Tu… n’as pas froid ? La maison n’est pas loin…” Et tu connais un raccourci pour aller plus vite en arrivant vers l’arrière de la maison qui te sert d’atelier et de refuge. Vous y serez peut-être mieux. Ou peut-être préfère-t-il rester ici. Il n’a peut-être pas envie de casser ce moment et se laisser refroidir par un trajet. Tu n’as pas envie qu’il tombe malade qui plus est, même si les rayons du soleil traversent timidement la cime des arbres ça reste un endroit assez frais. Toi, tu ne risques pas d'attraper froid, au contraire, tu es bien ainsi. Tu te sens juste un peu oppressé par l'endroit, cette sensation d'être observé ne te quittant pas. Tu ne te sens, de fait, pas à l'aise quand bien même la forêt est censé être ton habitat. Ici, ça n'est pas vraiment le cas.
- Non je n'ai pas froid Vynce... ma voix est basse, je souffle mes mots plus que je ne les prononces. Je suis là à parsemer son corps de baiser, sa gorge, ses épaules, sa clavicule... mes mains caressent tendrement ses côtes, ses hanches, mais je ne vais pas plus loin. Je le sens encore un peu tendu, et je souris doucement.
Je regarde rapidement autour de nous pour trouver un endroit pour nous poser, être confortable. Mes yeux repère un sol mousseau avec seulement quelques épines de sapin, je souris un peu plus et l'y conduit. Cela sera peut-être un peu froid et humide, mais nous n'auront qu'à nous réchauffer mutuellement.
- Si tu as froid... je peux te réchauffer
Je viens donc m'agenouiller en lui prenant le bras pour l'inciter à faire de même. La nature pour pour moi est ma maison. J'ai vécu les dernières années sur la route, dans des contrés sauvages et je ne le regrette pas un instant. Mais je suis content d'avoir quitter les régions arides couvert de sable... c'est parfois trop chaud au soleil ou dur... un endroit comme ici est peut-être plus frais, mais comme on peut avoir facilement très chaud c'est le bienvenue.
Je viens à nouveau l'embrasser plus doucement, mais sans la moindre trace de chasteté. Non, je suis sensuel. Cela fait des mois que je n'ai pas touché quelqu'un ainsi moi qui n'a jamais manqué de partenaire auparavant. Je suis proche de son corps, je viens doucement presser mon torse contre le sien pour que nous nous réchauffions mutuellement.
- Vynce... soit seulement avec moi. Ce que j'aimerai pouvoir te faire oublier tout le reste... comme tu me fais oublier tout ce qui n'est pas toi et le moment présent.
Je le caresse de mes mots si mes mains et mes lèvres ne suffisent plus. Je suis heureux, détendu, calme, patient et je pourrais continuer ainsi sans chercher plus, tant je suis juste heureux de partager un moment de tendresse avec une autre personne, avec lui, qui est mon alter ego sur bien des principes et des valeurs.
Je finis par venir prendre son visage dans mes mains, plonger mon regard chaleureux, calme mais langoureux aussi dans le sien. Je viens lentement caresser de mon nez les traits de son visage avant de reprendre sa bouche. Je suis seulement heureux et je m'abandonne à ce sentiment.
- Je suis tout à toi et tu peux être tout à moi si tu veux Vynce. M'autorises-tu à... j'aimerai te faire du bien, te donner du plaisir tu vois, mais c'est la première fois avec quelqu'un... comme toi, alors si je suis maladroit, dis le moi n'endure pas une torture.
Je ne suis pas sérieux avec la torture, mais parler d'inconfort ou .. d'absence de sensation. J'ignore tout de leur physionomie, mais comme il ressemble à un humain, à un homme malgré qu'il soit une arbre aussi, c'est si étrange. Je tente de lui faire savoir la nature de mes intentions et qu'il peut me guider.
Moi je le guide à ce moment-ci pour qu'il se couche et me laisse toucher davantage son corps, qu'il s'offre, même si je vais me contenter de caresser et d'embrasser son torse et de descendre bien plus bas que ses épaules pour aller jusqu'à son ventre.
Sam 12 Oct 2024 - 16:04
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Tu secoues la tête et soupires d’aise. Non, tu n’as pas froid. Tu ne ressens pas les températures comme les autres créatures. Tu es une plante. Les choses sont différentes pour toi. L’air t’apporte l’énergie nécessaire, le soleil et l’eau également. La nuit, tu photosynthèses comme tes congénères. Tu as besoin de tout ce qui vous entoure pour te sentir bien, serein, toi-même. Pourtant tu sais que ton corps humanoïde a aussi les mêmes caractéristiques que ces humains qu'il a copié. La chaleur en toi se répand comme du pollen au vent et s’étend dans ton abdomen jusqu'à tes jambes. Tu connais cette sensation, celle du désir, celle de l’osmose.
Bastien t’emmène jusqu'à un sol moussu qui semble confortable et tu te laisses guider. Tu as cette appréhension en toi qui ne te lâche pas, cette timidité qui t’assaille, tu te sens contrit et atrocement gênée, honteux pour ainsi dire. Bastien et toi, vous avez vécu ensemble quelques semaines et c’est tout, pourtant ça a largement suffit pour vous créer un lien suffisamment fort, à avoir des choses en commun tous les deux. Mais c’était toujours dans la bienveillance sans rien d’obscur ou de déplacé dans le fond. Alors pourquoi quand il a frôlé ses lippes contre les tiennes tout à l’heure tu as autant ressenti ce besoin de le sentir, de sa proximité contre toi ? Tu ne sais pas, tu n’en sais rien et ça t’effraie au plus profond de toi. Tu as peur d’être un lierre qui étouffe, tu as peur d’être un gui parasite qui se complait dans un arbre qui n’a rien demandé à tout ça.
Et cette angoisse qui recommence dont tu n’arrives pas à te débarrasser. Tu es une plante, pourquoi devrais-tu avoir besoin de ressentir cette fusion si différente entre vous ? Ho ! Tu réfléchis trop. Tu as bel et bien peur que quelque chose disparaisse si tu t’accroches trop fort à quelqu'un. C’est exactement la même chose qu’avec Opale. Est-ce que tu comptes tourner le dos et fuir comme le dit si bien June, encore une fois ? Tu sais pourquoi tu as tant peur de t’attacher au fond et c’est pour cette raison que tu n’assumes pas. Ton bras est doucement tiré vers Bastien qui s’est agenouillé et instinctivement tu fais de même. Ton regard se pose sur l’autre blond et tu réponds à son baiser. Tu fermes les yeux, cherchant à te vider la tête de toutes ces craintes. Tu essaye juste de passer un moment agréable. Alors tu t’abandonnes à l’instant présent. Juste ça.
Tes lèvres glissent contre celles de Bastien et ton corps vient se coller un peu plus à lui. Tes soupirs deviennent plus intenses. Tu ne sais pas si cette proximité t’apaise et te fait du bien ou si elle t’angoisse plus que de raison. Ton coeur palpite si fort que tu le perçois. Tu es une plante mais tu n’es pas démuni de coeur ou de sentiments, bien au contraire. Et ce sont ces sentiments actuels dont tu as peur. Ceux-là même que tu as tenté de refouler au plus profond de toi les premières fois que tu as ressenti tout ça. Tu n’es pas ignorant sur la chose, cependant, tu restes beaucoup trop prude pour tout ça. Tu n’as pas l’habitude, tu n’es pas à l’aise.
Quand vous rompez le baiser, Bastien semble avoir ressenti que tu n’étais pas avec lui, que tu es parti loin dans ton esprit. Tu rougis, fermant les yeux en détournant le regard. Te mordant la lèvre en l’écoutant avec bien plus d’attention qu'on pourrait croire. Tu secoues la tête, l’une de tes mains se pressant contre sa main sur tes hanches. Tu souffles par les narines tandis que tu te tritures la lèvre inférieure. “J’ai… Je me sens honteux d’avoir ce désir. Je ne veux pas te blesser en me laissant aller. Alors ça me fait un peu peur. Je ne contrôle pas toujours…” Mais tu es quand même un peu plus expérimenté malgré tout, alors tu essayes de te dire que ça devrait aller. Que tu devrais parvenir à te contrôler. Toi aussi, tu peux être maladroit quand tu t’y mets.
Ta main dendrifiée se pose à plat sur le sol mousseux et les racines de ton être s’étendent dans la terre puis vous enveloppent dans une sorte de bulle d'écorces tressées. Les fleurs violettes qui parsèment tes branchages tressés s’ouvrent et illuminent cette bulle d’une lueur bleutée tamisée. Sur la mousse se forment des fleurs beaucoup plus grosses aux pétales tendres et confortables qui vous offrent un matelas beaucoup plus moelleux. Une fois ce petit cocon formé autour de vous, vous laissant largement la place de vous mouvoir entre vous, tu casses les racines pour avoir ta main libre. Tu n’es pas non plus à l’aise de sentir le regard de la Matriarche sur toi, alors même si elle se doutera de ce qui se passe, tu préfères largement rester loin de son regard.
Tu fermes les yeux et viens frotter ta tête contre la sienne, posant ton front contre son épaule tandis que tu cherches à le rapprocher contre toi. Tu te laisses faire lorsqu'il te couche et continue d’exciter tes sens par des touchers délicats. Tu soupires en gardant les yeux fermés. Ton poitrail se soulève péniblement et avec force tant tu as l’impression de t'épuiser sous cette sensation de bien-être et d’intense désir. Tu veux qu'il te fasse du bien, tu en as même besoin et tu te trouves profondément hypocrite de penser ainsi. Alors parce-qu'il craint d’être maladroit, tu rouvres un oeil pour le fixer, ta joue se posant sur le pétale qui vous sert de “lit”. Tu te dois de mettre les choses au clair avec lui. “Mon corps est similaire à celui des humains. Je ne récupère pas l’énergie nécessaire pour vivre de la même manière que vous, même si je suis capable de vous imiter. Agis, comme tu aurais l’habitude d’agir avec une personne identique à toi. Je ressens tout, si vivement… alors… continues…” Ses phéromones t’enivrent et tu désires bien plus de lui. Alors oui, tu le laisses bien volontiers s’occuper de toi comme il l’entend. Tu as ce désir de le ressentir au fond de toi comme lors de tes osmoses, tu veux ressentir la moindre parcelle de son être.
Je pourrais me laisser emporter et enivrer par les sensations, le désir et le plaisir; pourtant je me retiens car je suis intimidé par ta nature. Je ne sais trop si je fais bien les choses ou si je suis incorrect. Pourtant tu me rassures avec tes mots, mais aussi avec ton geste. Je suis en admiration devant la naissance et la croissance accéléré des branches, des fleurs... de cette vie végétale qui est une extension de toi j'en suis persuadé. Tu crées un lieu intime, confortable. Même le sol change à notre plus grand bonheur à tous les deux. Ta tête viens se poser contre moi et je ne peux m'empêcher de te serrer contre moi pour te rassurer, mais aussi te faire savoir que je suis tout à fait à l'aise avec ce que tu viens de faire.
Lentement, doucement, je nous fais nous allonger sur ces pétales ou juste cette fleur géante. Je souris amusé, mais aussi heureux que mes avances et mon initiative te plaisent. J'avais un doute raisonnable que je te forçais un peu, mais là... je sens que tu es consentant, d'accord et que le plus important: tu apprécies toi aussi.
Mon baiser est plus fougueux, mais je me permets de garder nos corps pressés l'un contre l'autre comme pour ne faire qu'un. Je désire vraiment... je ne sais pas... m’intégrer, ne faire qu’un, m’unie à… une idée, un concept… une pensée…
Alors que de te voir créer cette «serre» végétale, m’avais surpris, je n’y pensais déjà plus: toute mon attention était désormais sur toi. Tes mots me rassurèrent, m’encouragèrent … m’inspirèrent. Je t’étendis sur le dos, sur ce lit improvisé. Je me plaçais sur toi, mais c’était seulement pour pouvoir mieux te caresser et t’embrasser, toi, ton corps. Si tu étais aussi sensible que n’importe quel humain… alors je ferais exactement ce que j’avais l’habitude.
- D’accord… mais ne te gênes pas pour me guider, me conseiller… si tu veux ou aimerais quelque chose de plus spécifique… nous avons tous nos points sensibles…
Mes attentions, mes caresses, mes baisers… descendirent sur ta personne, ton torse,… mes mains me devancèrent glissant, caressant plus bas que moi, allant de tes hanches à tes aines, l’intérieur de tes cuisses…
- Tu l’as déjà fait avec un humain… ou seulement avec des êtres comme toi?
Sam 26 Oct 2024 - 16:48
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Tu sens que Bastien est intimidé, qu’il garde quelques réserves à ton encontre et c’est tout à fait normal. Toi aussi tu en as. Après tout, rares sont les personnes qui ont vu ton corps nu et tu n’aimes pas montrer ces horribles cicatrices. Alors forcément, ce n’est pas quelque chose que tu apprécies dévoiler à quelqu'un de peur qu'il soit écoeuré par la vision d’horreur. En tout cas, tu ferais un beau monstre de Frankenstein pour Halloween.
Tu réponds au baiser fougueux qu'il t’offre, frissonnant en sentant ses mains parcourir ton corps, tu te cambres, ta respiration forte soulève ton ventre et le creuse. Tu as cette sensation d’étouffer et d’être pourtant bien en même temps. C’est similaire à ta première expérience mais assez différente puisque tu appréhendes un peu à cause de ta nature et ton manque de contrôle qui parfois peut être mal interprété. Quand tu cherches à entrer en osmose, toutes tes racines partent dans tous les sens alors ça peut être surprenant. Mais tu ne comptes pas aller jusque là. Tu veux prendre autant de plaisir que pourra ressentir Bastien. Alors quand il te répond tu, alors qu'il est assis sur ton bassin, tu te redresses, venant l’embrasser encore avec cette fougue intense qui fait battre ta poitrine. “Toi aussi, n’hésite pas à me dire ce que tu préfères.”
Après tout, c’est une forme d’échange où chacun doit y prendre du plaisir. Tu sais que beaucoup préfèrent se placer au-dessus. Mais toi tu t’en moques. En fait, n’ayant que peu d’expérience, tu n’es pas regardant sur la position, et tu t’es surpris la première fois à apprécier les deux sens. Plus encore celle où tu es en-dessous car, tu as l’impression qu’ainsi, ton homologue s’enracine à toi et entre en osmose d’une certaine manière. Tu rougis, honteux de penser à ça maintenant mais c’est bel et bien ce que tu désires de Bastien pour l’heure. Tu veux le sentir te pénétrer et y prendre du plaisir, tu veux l’entendre gémir quand il s’enfonce en toi. Alors ta main valide glisse jusqu'à ton pantalon que tu déboutonnes lentement, comme une invitation à Bastien de continuer de te mettre à nu. Tu te sens à l’étroit avec son bassin découvert sur toi et pas très équitable en réalité.
“J’ai peu de pratique, mais beaucoup de théorie…” Quand tu étais à l’armée, tu flirtais avec des femmes mais ça n’allait jamais plus loin que le baiser. Puis quand tu es arrivé ici, c’est avec Opale que tu as eu ta première vraie expérience dans le domaine. Quand bien même tu avais de la théorie, tu n’as jamais réellement pratiqué ça. Tu passes tes mains autour du cou de Bastien et viens embrasser son menton puis sa pommette. “Peu importe, ce sont des détails qui n’ont pas d’intérêt ici. Prends le temps qu'il te faudra pour me découvrir, je veux que tu y prennes aussi du plaisir. J’ai envie de sentir ton osmose…” Si la réponse n’était pas assez claire ainsi, tu lui ferais comprendre par les gestes. Mais plus ça allait, plus tu sentais une chaleur irradier ton bas ventre et se répandre dans tes cuisses.
Tu bascules en arrière et l’emmène avec toi tout en posant tes lèvres sur les siennes pour l’embrasser avec une passion intense. Ces baisers ne font qu’embraser un peu plus ton être, par mécanisme, tu remues le bassin pour sentir celui de ton amant, quand bien même tu es encore habillé, tu lui fais comprendre de te l’ôter tout en venant caresser son dos, ses flancs, ses hanches et le creux de ses reins. Puis tu remontes sur ses bras, venant attraper ses mains pour les guider jusqu'à ton pantalon, ensemble, vous retirez ce fichu tissu et tu soulèves un peu le bassin pour faire passer ce dernier. Tu le laisses ensuite faire le reste comme bon lui semble. Étant venu méditer dans l’eau, en général tu n’enfiles qu’un pantalon et rien d’autre, donc tu seras vite à découvert.
Je suis en harmonie. Mes pensées sont remplies que du moment présent - de toi et de moi - de ce que je ressens émotionnellement et physiquement. Le désire est une chose, le plaisir une autre, mais surtout le partage est encore plus important. Mes lèvres t'offrent qu'un doux sourire alors que mes mains te caressent avec lenteur mais confiance. Tu me rassures que je n'ai pas à m'inquiété pour les différences biologiques, tu m'orienteras si nécessaire. Alors je peux être complètement détendu. Je n'ai aucune inquiétude, ni doute.
Mes lèvres parcourent ton corps, touchent ta peau, elles trainent dans l'ombre de mes mains et de mon propre corps nu sur le tien. Je glisse, je descends lentement sur toi. Je prends le temps d'apprivoiser et de découvrir l'être que tu es. La théorie... cela me donne un sourire amusé et taquin. L'école... elle n'a jamais été exacte. La vie est bien plus... précise, explicite, complète, forte... en apprentissage, en découverte. Mais dans ce cas, je me dois de m'assurer que tu apprécies et que l'expérience que je t'offre soit la plus vraie possible.
Avec ton aide, je te retire ton pantalon mouillé. Mais je ne suis pas pressé. Je prends tout mon temps pour le faire descendre, le faire glisser sur tes jambes. Quand enfin, je passe tes chevilles, mon regard brille d'amusement, mais dans la moindre malice. Je plonge à nouveau sur toi pour venir cueillir ta bouche, ta langue. Mes mains se pressent contre tes épaules, tes bras, tes coudes... puis jusqu'à tes mains. Mon attention se porte sur ta main faite de te branche. Je suis curieux car si pendant mon séjour chez toi j'ai pu en admirer la beauté, je me suis abstenue de vraiment l'explorer. Mon attention se porte sur cette partie de toi. Je caresse ton épaule, tes marques, suivant chacune d'elles comme si elles étaient normales, naturelles.
- Est-ce que... ta forme végétale... a la même sensibilité que la peau? Cela fait partie de toi, c'est toi, mais je veux dire... est-ce qu'il y a le même système nerveux ou bien est-ce que c'est différent? et en quoi?
Ma main se pose alors l'avant-bras pour en caresser chaque fibre, chaque élément.
Mes hanches s'appuient sur les tiennes, mon bras ventre contre le tien. Pour l'instant, nos corps se touchent, se complètent, se partagent une même chaleur. Tu as parlé d'osmose... mon cours de science est plutôt loin... mais je crois comprendre ce que tu cherches à exprimer. Mais pour l'instant, mon intention est un peu différente. Ce que je voulais avant tout... c'était t'offrir une petite séance de relaxation par le sexe. L'intimité que tu nous a octroyée avec ce concon personnel, m'en fait presque oublié que nous sommes au milieu de nulle part. Je me croirais dans une petite hutte minuscule d'une quelconque cérémonie, et je dois dire que cela me donne une fougue et une énergie différente.
Après avoir octroyé tant d'attention à bras, mon regard revient à ton torse, ta poitrine, tes abdominaux.
- Tu es plutôt pas mal tu sais... Tu es une belle personne Vynce...
La mon attention, mon mon visage, mes lèvres se retrouvent à la hauteur de ta sensibilité. Doucement, tendrement, c'est ma joue et mon nez que je viens appuyer, te caressant d'abord avec mon souffle, avant de faire de même avec mes lèvres, laissant la chaleur de ma respiration te chatouiller. Je finis par venir y joindre ma main, refermant mes doigts tout autour de ta colonne de chaire pour te caresser. Je lève les yeux vers ton visage pour découvrir ton expression, si tu apprécies ou non, si je fais ça bien pour toi. Je suis plus qu'intéressé de connaître ta sensibilité, tes réactions. Je laisse ma main te caresser sur toute ta longueur et je remonte lentement, langoureusement, mon corps sur le tien pour venir embrasser ta clavicule, ton cou.
Je souris doucement contre ta peau. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas fait, mais je dois dire que c'était surtout devenu une source de plaisir physique, moins qu'émotionnelle. Alors que je pensais que je me laisserais rapidement gouverner par le simple, mais puissant plaisir de la chaire, je dois reconnaître que je suis soulager de me découvrir encore capable de patience, de tendresse, pour amener mon partenaire - toi - à la même sérénité que je ressens à ma surprise et ravissement.
Dim 17 Nov 2024 - 17:18
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Ta théorie ne s’appliquait pas à un apprentissage à l’école mais plutôt à une observation judicieuse de tes anciens camarades de combat. Ceux-là même qui avaient tendance à se montrer bel homme pour attirer les femmes dans leurs bras. Par la nature autour de toi, combien de couples as-tu observé à travers une plante, une herbe, un arbre échanger leur vigueur en pleine forêt ? Tu ne les comptes pas. Ton expérience est moins impressionnante puisque tu n’as pas eu tant l’occasion que ça d’entrelacer ton être avec un autre, très peu, si ce n’est rarement. Si bien que le désir que l’on peut te faire directement a parfois tendance à te faire réagir au quart de tour, te montrant parfois impatient ou plus précisément, vorace. Telle une plante carnivore. Si tu te délectes rapidement de ce repas jouissif, tu es capable d'y retourner encore et encore, jusqu'à ce que la fatigue finisse par t'assaillir ou accabler ton partenaire.
Seulement, tu veux aussi prendre ton temps et faire en sorte d’apprécier ce moment avec Bastien. Surtout qu'il t’aide à te détendre, glissant ses lèvres sur ta peau avec sensualité. Ôtant ton pantalon tout en prenant le temps de t’admirer, de toucher tes jambes toutes aussi accablées de scarifications que le reste de ton corps. Ta respiration se fait plus lourde, plus saccadée, ton désir monte en flèche tandis qu'il touche les cicatrices qui parsèment ton corps. Tu n’en n’es pas fier, tu as même un peu honte de dévoiler ce corps si laid avec toutes ces scarifications et les réparations qui lui ont été faites. Mais sous le regard de Bastien, étrangement, tu ne te sens pas aussi honteux. Tu te surprends même à rougir alors qu'il glisse ses doigts sur ta peau, puis jusqu'à ton bras d’écorce qu'il touche avec une sensibilité presque plus délicate que s’il touchait un bébé chauve-souris de peur de l’écraser dans une force qu'il ne contrôlerait pas.
Tu prends une inspiration profonde alors que tes doigts dendrifiés bougent en réponse aux caresses qui parcourent l’écorce. Ton regard se posant sur le mouvement de la main de Bastien, comme hypnotisé tu restes à l’observer d’une curieuse passion. Tu entends sa question mais restes pour l’instant silencieux afin de trouver les mots justes pour décrire le ressenti que cela peut avoir. Tu ouvres les doigts de cette main qui a poussé à partir de la chair de ton bras. Elle ne pourra jamais avoir de derme, ni d’os, mais elle se meut par un même système nerveux enfin, c’est assez spécifique, les plantes ont un système nerveux et des attentes différentes bien que démunies de cerveau, c’est un système plus spiculeux. La sensation est totalement différente, tant pour Bastien, tu supposes, que pour toi. Alors tu secoues lentement la tête en inspirant. “C’est… délicat, ça demande une étude plus scientifique de la question…” Tes doigts dendrifiés viennent attraper la main qui caresse ton bras et tu remontes ces derniers en de mutines caresses, frôlant de cette fine écorce la peau de ton partenaire pour qu'il ressente cette rugosité qui est clairement différente de ta peau humaine. “Bien sûr, c'est sensible d’une certaine manière, un peu comme l’écorce d’un arbuste ou d’un hêtre. C’est une partie de moi, démunie d’os puisque les plantes n’en n’ont pas vraiment. D’ailleurs, mes os sont des racines comme celle-ci, ce bras n’en n’est que le prolongement démuni de chair ou de derme comme toi. Ma peau est une fine écorce résistante.” Mais peut-être que tu prends un peu trop la confiance sur la résistance de ta peau d’écorce, si bien que tu as toutes ces scarifications. Tu ne te crois pas invincible pour autant. Loin de là, mais n’étant pas humain, tu te permets quelques débords. “C’est un peu comme de la peau plus dure, la sensation est là mais différente.”
Tu caresses son dos alors qu'il se colle un peu plus contre toi. Tu fermes les yeux et avances la tête pour venir chercher ses lèvres dans un baiser chaste. Son bassin contre le tien t’excite profondément, tu as envie de le sentir remuer, de le prendre contre toi et d’enrouler tes racines à lui. Seulement tu restes sage. Tu souris doucement et viens déposer un baiser sur le bout de son nez, puis plonges dans son cou pour venir embrasser la peau tendre de ce dernier, puis de son trapèze. Ta main d'écorce se glisse jusqu'à son flanc, caressant sa cuisse puis remontant sur le creux de ses reins. Lui faisant comprendre toute l’envie qu'il te procure, et lui rendant son attention. Puis, il se redresse pour te contempler, tu le laisses faire, l’observant à ton tour. Tu rougis d’éprouver autant d’attirance pour le corps de Bastien, ces quelques petites cicatrices de ses voyages attirant ton regard, puis tes doigts sans que tu ne t’attardes.
Ses mots te font rougir de plus belle. Ils te flattent et tu ne sais pas où te mettre alors que tu es complètement gêné par le fait qu'il semble, malgré tes cicatrices, aimer ton corps. À chaque fois qu'on flatte ton apparence, ça te met dans un état de gêne intense parce-que tu n’es pas spécialement du genre à avoir des compliments sur ce dernier. La plupart du temps, ce sont des mots de dégoût qui sortent de la bouche des gens quand ils te voient avec toutes ces marques. Mais tu n’as pas le temps de te focaliser dessus que Bastien vient titiller ton intimité. Tu inspires brusquement et te redresses sur ton bras valide tandis que l’autre main se presse sur l’épaule de ton amant. Il caresse ta virilité de son visage et tu rougis encore plus, tu sais ce qu'il fait, tu as déjà vu faire, mais c’est assez gênant de ressentir ces frissons de plaisir alors que l’autre souille ses lèvres et son visage sur ce membre que l’on cache par pudeur.
Et pourtant, tu apprécies la manœuvre, te mordant la lèvre inférieure en soufflant par les narines, ton cardia battant d’un cran plus haut. Par réflexe, tu crispes les orteils tant ça te fait du bien de ressentir ce que te procures Bastien. “B… Bastien… Mmpf…” Tu inspires, fermant les yeux en basculant la tête en arrière. Ta main dendrifiée parcourt l’épaule puis la nuque de Bastien et remonte sur l’arrière de sa tête que tu caresses et masse machinalement pour lui faire comprendre qu'il peut continuer, que tu aimes ça. Seulement, ton manque de pratique ne te rend pas très endurant et tu n’as pas envie de jouir tout de suite bien malgré le bien que cela te procure.
Alors, au bout d’un moment, tu te crispes et d’une pression sur le menton de ton partenaire, tu lui fais relever la tête pour le regarder et le ramener à toi pour l’embrasser. Un goût nouveau, boisé, s’entremêlant avec votre salive. Tu veux profiter de son corps, de son être tout entier et tu sais que cette petite gâterie ne t’aidera pas à tenir. Te voilà à entremêler ta langue avec la sienne, ramener son bassin contre le tien avec tes jambes que tu croises sur son fessier puis tu décolles tes lippes des siennes. “J’ai envie… de toi mais je ne suis pas très endurant. Je ne veux pas aller trop vite.” L’endurance, tu n’en manquais pas en général, mais pour ce qui était du côté charnel, c’était très dur pour toi de tenir. Enfin, c’est assez différent de ton osmose avec la nature où là, tu as l’habitude. Est-ce réellement différent ? Tu ne saurais dire, c’est parfois la même sensation qui t’assaille. Tu as envie de lui rendre ses attentions mais tu as peur de ne pas être très doué pour ça. Si bien que ta main valide vient se frotter doucement contre son entrejambe, pressant comme tu le ressentirais pour toi sa turgescence, appliquant des pressions et des caresses sensuelles, espérant voir sur le visage de Bastien un plaisir réciproque. Tu reviens l’embrasser ton autre main se glissant sur son fessier que tu presses désireusement. En réalité, tu veux qu'il enfouisse sa virilité en toi mais tu sais te montrer patient. En attendant, tu tentes de le chauffer un peu plus avec des caresses, des baisers mais également des petits mordillements sur sa peau tendre. Ta main descendant jusqu'à l'intérieur de sa cuisse où tu viens chercher la sensibilité de cet endroit. Pressant sa chair avec un désir non contenu.
Je suis tout sourire, moi je ne veux pas aller vite et je crois bien que toi n'en plus.
Si je joue toujours de ton corps, j'apprécie aussi ralentir encore le rythme, au point de croire que celui-ci s'est arrêté: pour nous ou le reste du monde, qu'importe. Je m'étends de tout mon long sur toi, ma main entre nos corps y reste pour mon plaisir et le tien. Pourtant, c'est une caresse négligente, superficielle.
- C'est une manière intéressante de me demander d'être encore plus délicat. Je peux t'imaginer comme une petite braise?
Taquin, mon visage vient flirter contre ta joue, puis ton oreille: mon nez frôler ton oreille, puis mes lèvres viennent s'y poser.
- Si je souffle assez longtemps... est-ce que tu vas t'embraser?
Je ne suis peut-être pas drôle. Alors j'arrête, pour me contenter de ta chaleur et toi de la mienne. Mon regard se baisse pour te regarder, ma main inquisitrice se retire pour venir caresser ton flanc, puis ton bras indemne et enlacer mes doigts aux tiennes.
- J'ai envie de toi... parce que... tu es le premier être que je rencontre dont ... l'âme fait écho à la mienne: ce même désire de paix, d'amitié, d'ouverture...
Je pourrais rester ainsi avec toi, tout contre toi. Je n'ai jamais vu un corps aussi marqué que le tien, mais cela ne me rebute pas. Au contraire, j'y vois ta force: si je ne sais lire ton histoire, je voix qu'elle a été difficile et cela ne m'inspire un désir de t'offrir quelque chose de différent: quelque chose de doux, d'agréable.
Je joue avec toi, parce que je voulais te changer les idées, t'aider, mais finalement je me suis pris à mon propre piège et désormais je ne veux plus seulement te taquiner; je veux sincèrement ... partager avec toi un moment de tendresse. J'ai un regard plus doux lorsque je me redresse pour t'observer, juger de ton excitation, de ton désir, mais aussi de ton consentement. Les mots pourraient être de trop, briser l'harmonie de l'instant, je préfère me fier à mon instinct.
Lentement je reprends mes caresses, mes baisers, suivant chaque marque, chaque cicatrice, chaque touchée me faisant pensée à la vie qui circule, qui coule comme l'eau, la sève, ou le sang; mes lèvres étant l'éclosion d'un bourgeon, d'un papillon. Lentement je descends pour retourner là où je sais que le désir se cache, grandit, se dresse. Là cette fois, je ne suis plus fugace. Ma langue d'abord avant que ma bouche ne se referme sur toi. Je ne suis pas pressé, c'est tout le contraire: je veux prendre mon temps, t'offrir encore plus de chaleur.
Lun 18 Nov 2024 - 1:44
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 205
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
L’eau n’est pas luxueuse mais la nature de l’Homme la change
Une petite braise ? Voilà qui est une image plutôt étrange te concernant. Tu te verrais plutôt comme un bourgeon, ou un champignon qui finit par s’ouvrir une fois mature. L’idée de la braise qui s’embrase s'il souffle avec plus d'aplomb te fait doucement sourire, un petit air espiègle étirant ta commissure. Tu aimes l’idée et c’est peut-être pas faux en soi. Une fois complètement consumé, ton bois brûle d’une ardente passion.
Sans répondre, tu lui fais comprendre par ce petit air joueur que l’idée te plaît, et tu viens chercher ses doigts pour les mêler aux tiens, ceux caressant vos entrejambes respectives. Puis il ôte sa main, se redresse pour t’observer plus longuement. Ta respiration soulève ton buste tant elle est forte et saccadée, tu te surprends à aimer son regard sur toi, il n’est pas inquisiteur, il ne te juge pas, mais te brûle d’une plus intense ardeur. Alors tes mains parcourent son buste le temps de cette observation. Se pressant par endroits que tu espères être des zones érogènes qui l’aguicheront un peu plus encore.
Pourtant ses mots t’enserrent la poitrine. Tu ne t’attendais pas à ce qu'il se confie de cette manière. Pensant à un simple moment de détente entre vous, rien de plus. Et pourtant, tu comprends que c’est plus profond que ça. Tu te redresses et viens caresser son visage avec tendresse, ne sachant quoi répondre à ça. Tu dois bien admettre que c’est rare de voir un humain avec les mêmes convictions et idéaux que toi. Pourtant, il est en face de toi, dans cette bulle de plantes qui vous protège des regards indiscrets. Tu crois bien que cette braise que tu es va réellement finir par prendre feu. “Tu es réellement en train de m’embraser…” Finis-tu par lâcher.
Ton regard s’intensifie d’une lueur luxurieuse et passionnée. Tu ne saurais dire si ce sont ses mots qui t’ont autant touché ou si c’est ce moment entre vous tout entier qui t’enflamme autant, peut-être un peu des deux. Tu te sens plus assuré dans tes gestes, tu avais peur de brusquer Bastien, de ne pas être assez confirmé pour lui faire du bien, mais tu as réellement envie de lui rendre ses attentions.
Ses caresses sur ton corps sont comme des petites braises incandescentes qui brûlent chaque endroit qu’elles touchent, tu te sens bien, apaisé et surtout reconnaissant. Tu fermes les yeux en appréciant les baisers, lampées et cajoleries sur ta peau maltraitée par le temps et les conflits. Ta main valide se glissant dans les mèches blondes de ton partenaire tandis qu'il retourne plus bas et reprend là où il s’était arrêté avec beaucoup plus d’entrain. Tu te mords la lèvre inférieure en poussant un gémissement de complaisance, expirant profondément sous cette chaleur humide.
Tu te concentres, cherches à retarder le plus possible cette ardeur qui t’assaille un peu plus à chacun des coups de langue sur ta virilité, des pressions autour de ses lippes. Ho, inconsciemment, tes lianes s’étendent et viennent doucement caresser sa peau, sensuellement s’enrouler autour de son intimité que tu ne peux atteindre et agir de la même manière que lui sur toi. Elles sont délicates, attentionnées et brûlantes de passion, ta passion. Ta main presse quelque peu sa tête contre ton bassin sans pour autant le forcer, tu lui fais surtout comprendre que tu aimes ça, que tu veux qu'il continue et en même temps, tu as envie qu'il arrête parce-que tu te sens partir. Ce qu'il est vicieux, tu lui as pourtant dit que tu n’étais pas endurant. Mais tu ne peux t’empêcher d’y éprouver un réel plaisir et ce besoin de le garder contre toi.