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Bastien ~ naïveté & bonté ~ coeur humain :: Mairie :: Enregistrement des personnages :: Présentations validées
Bastien Leblanc
Date d'inscription : 07/04/2024
Messages : 11
Espèce : Humain
Date de naissance : [25/11/1953]
Bastien Leblanc
Bastien Leblanc
SURNOM
Bast''
DATE DE NAISSANCE
25 novembre 1953
ÂGE
25 ans
GROUPE
Protégé
ESPÈCE
Humain
MÉTIER
Vétérinaire
ORIENTATION SEXUELLE
Polyamoureux
ORIGINE DE L'AVATAR ET DU PERSONNAGE
Prompto - FF XV
Caractère
authentique
jovial
positif
romantique
impulsif
altruiste

Valeurs / Principes
Il y a des idées qui sont importantes dans ma vie. Si enfant, je ne pouvais définir ce que c'était ce concept, aujourd'hui, avec mes lectures et mon expérience de vie, j'ai trouvé les termes et précisé ma pensée.

Ce qui est important pour moi et qui me guide, ce qui me définit comme être, pas ma personnalité, mais... mes idéaux je dirais. Des valeurs et des principes qui définissent ma ligne de conduite, mon tempérament, mais aussi mon jugement.

Je vais résumer cela à trois mots :

LIBERTÉ :
Le plus important. Pas la liberté anarchique, mais celle de l'être, de pensée, d'avoir une opinion, de s'exprimer, d'aimer ou non, celle de croire en une chose ou en une autre. Celle d'être qui nous sommes sans égard pour les autres. Mais la liberté, n'est pas seulement d'agir selon sa propre volonté au détriment des autres, c'est également avoir conscience des conséquences de nos décisions et de les assumer et non pas de se trouver une excuse.

FAMILLE :
On dit qu'on ne choisit pas sa famille, qu'il y a les liens de sang et ceux de l'âme. Je suis chanceux, les deux ne font qu'un pour moi. Cela ne veut pas dire que nous nous entendons toujours très bien et qu'il n'y a pas de difficulté. Cela veut seulement dire que malgré les différents entre nous, nous restons unis, présents et disponible pour l'autre.

Pour moi la famille c'est un lien d'amour grand ou petit, de loyauté, de respect, mais aussi d'honnêteté. Dire à l'autre notre opinion, d'accepter de devoir blesser l'autre, mais de ne pas fermer la porte. Même en étant à l'autre bout du monde, je pense à eux chaque jour et j'essaie de leur écrire souvent.

Un jour, peut-être, aurai-je une famille plus grande encore: une épouse, des enfants et ils me seront tout aussi précieux que mon père, ma mère, chacun de mes deux frères et sœurs. S'ils ont des enfants, ils seront aussi de ma famille.

ALTRUISME :
On croit souvent à tort que ceux qui prêche la liberté son égoïste, qu'il ne s'intéresse qu'à eux, à leur confort, leur plaisir, leur réussite, etc. Mais être soi ne veut pas dire ne penser qu'à soi. Personnellement, cela ne m'empêche pas de m'intéresser aux autres, d'être curieux d'eux, de vouloir leur bien, qu'ils soient heureux.

C'est peut-être parce que j'ai une personnalité romantique, une âme qui aspire à connaître l'amour et le bonheur, alors je laisse cet élément toucher ceux autour de moi par des paroles ou des actes. J'aime rendre service, pour le plaisir d'aider.

C'est peut-être pour cela que tous ceux que j'ai croisé sur ma route depuis que j'ai entamé mon voyage initiatique ont trouvé que j'avais la bonne attitude, la bonne approche ou un don pour apprivoiser, calmer, soigner les animaux sauvages, même les plus farouches.

Je ne sais pas pourquoi les animaux me touchent autant. Aucun d'eux ne m'a sauvé ou n'a sauvé la vie d'un de mes proches - c'est plutôt l'inverse! Pourtant, je me sens connecter avec eux. Avec certains humains aussi, un regard. Peut-être tout simplement parce que je suis ouvert, sans malice et que mon énergie m'aide à avoir ce genre de rencontre, lien, etc.

Qualités
JOVIAL :
Être heureux, joyeux, souriant, de bonne humeur. Cela peut paraître anodin, mais on dit que la joie de vivre est contagieuse. Je suis heureux et je veux que les gens autour de moi le soient. J'aime rire, faire rire, amuser mon entourage. Pas nécessairement avec des blagues ou des histoires, mais s'il le faut. C'est une attitude que je trouve importante, quand je vois une personne sourire, je me dis qu'elle va bien. Je suis peut-être naïf.

POSITIF :
Peut-être ne voyez-vous pas la différence, mais il y en a une. Paraître et être. Si sourire se voit, pensée que le verre est à moitié plein est un état d'esprit qui ne se voit pas toujours. Malgré les problèmes, les difficultés, les épreuves avoir foi en la vie, en l'univers, c'est une force différente, intérieure, c'est notre lumière. C'est mon côté gamin, naïf peut-être de croire que le monde peut être beau, que nous les humains pouvons être bons. Que la paix est possible.

ROMANTIQUE :
Je ne dirais pas que je suis sentimental ou empathique. Je ressens des émotions, je comprends aussi les émotions. Mais c'est peut-être mon côté chevalier galant, servant. Vous savez le concept que je suis un homme, que je dois être courageux, fort, mais en même temps capable de tendresse et de douceur. Je dirais en ce moment que ce sont mes protégés, les animaux que je soigne qui en font les frais. Mes partenaires d'une nuit ou d'une saison découvre aussi que je peux être passionné et très attentif à leurs besoins, mais ce n'est pas la même chose qu'une relation sur le long terme. Je me vois prêt à faire de petites surprises à la femme que j'aime: des fleurs sans autre motif que je les trouve jolies ou qu'elles me font penser à elle; la sortir au restaurant pour avoir congé de cuisine et de vaisselle; lui offrir un weekend juste tous les deux, le jour où on aura des enfants. Mais je dois déjà rencontrer cette personne unique, ma moitié.

Défauts
AUTHENTIQUE :
Tout le monde croit à tort qu'être authentique, vrai, sincère est une qualité. Cela en est une, jusqu'à un certain point vous savez. Quand vous dites toujours la vérité, votre pensée ou votre opinion, quand vous ne jouez pas de jeu, vous avez inévitablement des problèmes. L'autre se sent blessé par ce qu'on dit, parfois il faudrait faire preuve de délicatesse, ne rien dire ou approuver l'autre alors qu'on pense différemment. Alors oui être soi a du bon, et je préfère voir ce côté-là. Par contre, je suis conscient aussi que très souvent je me nuis en étant honnête.

IMPATIENT :
On dit d'habitude que quelqu'un manque de patience quand il est incapable d'attendre ou qu'il n'a pas de tolérance pour certaines situations. Chez moi c'est différent. Je ne suis pas colérique et même si vous avez deux heures de retard, je vais vous sourire, vous faire la bise et vous demandez si vous voulez toujours manger italien. Donc, non, mon impatience est plutôt que, ayant toujours eu la vie facile gamin, je ne supporte pas les difficultés. Si après un essai, peut-être deux, je ne trouve pas la solution, je laisse tomber, je change de direction et je passe à autre chose. C'est peut-être également ce qui fait qu'à dix-sept ans j'ai pris mon sac et que je suis parti: je n'avais pas la patience de réfléchir et de prendre une décision sur mon avenir - j'ai pris la fuite. Ensuite, je ne suis jamais resté longtemps à la même place ou avec une personne. Peut-être un problème d'attachement, mais je crois que mon impatience frôle l'impulsivité et donc au lieu de réfléchir, si j'ai une idée, une lubie ou qu'un soir je me remets en question, au lieu de dormir sur la question et de réfléchir à une décision, je saute sur le train en marche et je me laisse porter par mes pulsions, toujours.

TÉMÉRAIRE :
Mon impétuosité ne se marie pas bien avec la tête brûlée que je suis. Je n'ai pas froid aux yeux ou bien on peut dire que je n'ai peur de rien, que je n'ai pas de limite, pas de garde-fou. Je fonce très souvent tête première. Mon imprudence est que je mets le pied sur le bon sens, la prudence, et je traverse de l'autre côté. Je ne sais plus combien de fois j'ai fait un saut ou bien que j’aie fait une acrobatie ou une pitrerie qui m'a valu de me retrouver tête première contre le sol ou un poteau. Je me suis blessé, fendue la lèvre ou cassée le nez. Par chance, mon ange n'était jamais bien loin et je n'ai jamais eu rien de grave. Du coup, je crois que cela me donnera toujours un peu les apparences du rebelle.

Nébuleux
Personnellement, je sais ce que sont les humains, des êtres physiquement comme moi, sans capacité ou forme particulière, alors que les nébuleux, comme les créatures animalières, sont multiples et variés. Il n'y a rien d'homogène ou de semblable ou d'identique d'un nébuleux à un autre, au même titre qu'un oiseau et un chat n'ont rien en commun en quelques sortes.

Mais pour le reste, mon opinion sur eux est très naïve ou bienveillante. Je ne suis pas un idiot, et je sais qu'ils peuvent être dangereux au même titre qu'un humain peut l'être aussi. J'ai davantage le sentiment que l'incompréhension et la non-connaissance de l'autre à entrainer de la peur, de la méfiance. De ce fait, au lieu d'être curieux de connaître l'autre et de vivre avec l'autre, nous avons choisi de part et d'autre de... nous nuire. Mais je ne connais pas toute l'histoire.

Mes parents ont peur des nébuleux, mon aîné leur en veut, alors que ma jeune soeur et moi sommes plutôt curieux et intéressé par eux. Enfant et adolescent, j'ai eu de la fascination pour eux, je ne me rappelle pas avoir eu des rencontres particulières, des confrontations, je ne me rappelle pas de mettre senti en danger. Adulte, depuis que je voyage à travers le monde, j'en ai rencontré d'autres, mon ouverture semble être une aberration pour beaucoup de personne, j'ai encore un peu la curiosité enfantine, mais désormais, j'essaie d'être moins expressif, moins envahissant, car je sais qu'il y a eu beaucoup de sang entre nos espèces - ce qui me peine.

Physique

TAILLE : 5'7'' ou 1,70m
POIDS : 144lb ou 65kg (équilibré pour la taille)
CORPULENCE : bonne condition physique, muscles fermes, pas de surplus de graisse
CHEVEUX : blond, court avec une frange plus longue
YEUX : bleu, expressif, porte des lunettes rarement
PEAU : claire, avec tâches de rousseurs au soleil
STYLE : débraillé, usagé - jeans troué, chemise trop grande ou manquant de bouton, veste de cuir élimée, bottes de travail avec lacets dépareillés, etc.
OBJET FÉTICHE : son sac à dos avec lequel il voyage depuis huit ans
LANGUE : Français, Anglais, Russes, Kiswahili (Kenya)
ANIMAL DOMESTIQUE : Svoboda (une husky de Sibérie) de 6 ans

Les huit ans comme globe-trotteur m'ont changé physiquement, le garçon maigre au cheveux brillant et à la peau laiteuse est devenu un jeune homme aux cheveux doré, ma peau s'est colorée de rouille, mais aussi hâlé. Si j'ai depuis changé de vêtements, ceux-ci sont tous de secondes mains, pas assorti, pas exactement à ma taille. J'ai gardé mon vieux sac à dos, huit ans de fidélité, ça se respecte.

Je ne me distingue pas par ma taille. Je ne suis pas nécessairement petit, mais je ne suis pas grand. Dans la foule on me perd et cela ne me dérange vraiment pas. J'aime ce côté anonymat. L'important n'est pas notre paraître, mais nos actes, l'impact que nous avons sur notre environnement.

Je suis habitué de dormir à la belle étoile, dans la savane, sur la banquette arrière d'une jeep, ou bien à même la terre, le grand luxe a été des hamacs ou des matelas de paille avec une couverture de laine ou une fourrure. La vie en terre sauvage me manque dès que je mets le pied dans une ville habitée. J'ai aussi dormi dans la toundra et je crois que je préfère la chaleur étouffante d'Australie ou d'Afrique, à la neige et au froid de la Sibérie.

J'ai avec moi une compagne loyale et je l'aime d'amour: Svoboda, une chienne merveilleuse noire et blanche avec d'incroyable yeux bleus. Elle me laisse beaucoup de poils blanc sur mes vêtements, mais cela n'est que le signe de notre lien très fort. Pourquoi elle m'a choisi? Je l'ignore, mais je suis vraiment choyé de sa confiance et de sa présence.

Histoire

Je suis CANADIEN DE NAISSANCE. Ma famille sur plusieurs générations est de là-bas. Lorsque les nébuleux se sont fait connaître, mes parents selon leurs propres dires étaient inquiets de découvrir ces êtres. Les frictions, conflits et confrontations qui étaient généreusement racontés à la radio et dans les journaux les ont encore plus effrayés. Cela a pris encore quelques années avant qu'ils ne décident à immigrer.

J'étais donc un enfant, trop jeune pour me rappeler en détail, mais assez vieux pour avoir conscience de l'atmosphère et du sentiment général. Nous nous sommes installés avec mon frère aîné aux ÉTATS-UNIS. Ma mère était déjà enceinte de mon deuxième frère et accoucha peu après notre installation. Mon père travailla en usine, ma mère nous élevait mes deux frères et moi.

À l'école, j'étais bon élève, mais j'étais surtout connu et apprécié de mes camarades pour ma bonne humeur, mes blagues, ma témérité et mon intrépidité. Mon aîné était beaucoup plus sérieux et dévoué. Un an après mon cadet, ma mère fut de nouveau enceinte mais cette fois-ci, elle eut une petite fille. Nous commencions à être très nombreux dans notre appartement:

Émilien [père]
Alice [mère]
Aimé [l'aîné]
Bastien [moi]
Ernest [le cadet]
Bernadette [la benjamine]

Ernest était de santé fragile et les médecins nous avaient prévenus qu'il pourrait ne pas se rendre à l'âge adulte. Nous n'étions pas riche à cette époque et le revenu de mon père ne nous permis pas d'offrir les traitements nécessaire pour guérir définitivement Ernest. De ce fait, notre famille a vécu de nombreuses années dans la tristesse, puis la perte.

J'ai reporté mon amour pour Ernest sur ma jeune sœur et je peux dire sans gêne que je l'ai gâtée affreusement, lui passant tous ses caprices. C'est elle qui me redonna le sourire et qui me ramena chez les vivants - si on peut dire ça ainsi. Je voulais la voir heureuse, sourire, vivre. Et puis aussi; après avoir pleuré la mort de mon cadet, continuer ne changerait rien à son état je veux dire, et... je veux croire qu'il ne souffre plus là où il est, qu'il est même peut-être mieux ailleurs.

Mais je ne pense pas que mes parents ou mon aîné pensèrent comme moi, car ils trouvèrent jusqu'à un certain point indécent que je ris, que je m'amuse et que j'entraine Bernadette avec moi. Je ne voulais pas qu'elle est peur de la maladie, de la mort ou de l'inconnu. Je n'avais pas peur, peut-être de la souffrance, mais la souffrance cesse toujours un jour. Bref...

Refusant de rester enfermer et être plat, sans personnalité (je ne sais pas trop comment le dire), mon ADOLESCENCE fut plutôt "REBELLE": je faisais des bêtises, des mauvais coups, je ne commettais pas de crime, je ne m'étais personne en danger, même si cela ne voulait pas dire qu'il y avait absence de risque, mais... les parents, le premier né et tout ça... j'ai eu des retenus à l'école, j'ai même été ramené chez moi par la police une fois, juste parce que "à son âge vous savez, il serait plus aviser qu'il soit à la maison". Enfin bref...

Je n'étais pas un délinquant, je ne faisais pas de graffitis, je ne volais pas, je commettais encore acte violent. J'étais seulement un esprit libre et j'étais incapable de m'intégrer à la société ou d'adhérer aux idéaux de cette dite société.

À DIX-SEPT ANS, malgré mes notes au-dessus de la moyenne, j'ai préféré arrêter d'étudier. Je ne voulais pas passer encore cinq ans sur les bancs d'école à mourir d'ennui. Je voulais voir le monde, découvrir les autres cultures, connaître la vie quoi! Alors j'abandonnais mes parents, le plus dur fut de laisser derrière moi ma petite sœur. Lui expliquer pourquoi elle ne pouvait pas venir avec moi fut difficile, mais je crois qu'elle comprit.

Pendant plus de sept ans, je parcourus le monde. Il était parfois assez difficile de traverser certaines frontières, d'entrées dans certains pays. Mon visage était sympathique, mon sourire innocent, bref, je réussissais sans trop d'ennui à me rendre là où je voulais.

Je commençais par découvrir les États-Unis, TRAVERSANT LE PAYS D'EST EN OUEST. Je songeais en un temps en regardant vers le Nord à retourner au Canada, mais ne le fit pas. À la place je descendis vers le Sud. La frontière était cependant fermée et à la place je pris LA MER sur un navire en direction des ILES DU PACIFIQUE. Ciel que c'est beau! Un paradis sauvage, accueillant, curieux, exotique. De quoi faire rêver! Je traversai plusieurs d'entre elles, vivant avec les locaux, apprenant leur langue. J'allais avec les pêcheurs sur leur bateau pour aller d'île en île.

Un jour, je me retrouvai en AUSTRALIE. Une terre vaste, immense et pourtant peupler à certains endroits. Le cœur du continent habité par des lions, des kangourous et autres créatures. Je fis la rencontre de d'autres âmes libres, ils se disaient protecteurs, agents, gardiens. Qu'importe: ils étaient là pour surveiller et aider la vie, la nature et les animaux sauvages, mais aussi les gens qui se perdaient, qui étaient en difficultés ou autre. Pendant des mois j'ai profité de leurs connaissances, de leurs expériences. Mais je ne restais pas. Mon cœur et mes pieds avaient des ailes et voulaient aller plus loin encore.

J'avais maintenant VINGT-ET-UN ANS et mon sac à dos et moi posèrent pied en AFRIQUE DU SUD. L'apartheid était forte et les inégalités me blessèrent comme si j'en étais responsable, alors que... je ne pouvais aider sans être mal vue tant par l'un et par l'autre. C'est en bus que je me déplaçais surtout afin de fuir la souffrance. Je songeais souvent, pendant les semaines qui me firent traverser bien des pays, à mon séjour en Australie et dans les îles que peut-être était-ce l'endroit où je devais retourner et faire ma place. Pourtant, je voulais compléter mon voyage autour du monde.

Un incident me fit m'arrêter et m'attarder au KENYA, un pays aussi riche qu'intéressant que les terres sauvage d'Australie. Je croisais la route d'un groupe de travailleurs du PARC NATIONAL DE TSAVO EAST. Je ne suis pas de nature à rester derrière, je suis plutôt intrépide et fonceur dans la vie. Alors, moi un étranger, intervenir sans peur... cela a impressionné. J'ai décidé de m'attarder, de faire de nouvelles connaissances. C'est avec les vétérinaires locaux que je m'initie au bien-être animal selon la théorie. Face à ma facilité d'apprentissage, on me convainquit de m'inscrire à des cours de soins animaliers, de me faire parrainer par eux et ainsi devenir vétérinaire. À ce moment-là, cela me paraissait une excellente idée.

Je n'avais encore jamais pensé à mon avenir ou à exercer une profession. Il était vrai cependant que mes déplacements seraient facilités, que j'aurai un statut professionnel et que les frontières seraient plus ouverte. J'étais curieux, désireux d'apprendre, alors je signais et payais pour UNE FORMATION EN SOIN ANIMALIER, un parcours d'apprenti en premier lieu. Je restais près de DEUX ANS SUR PLACE et je ne le regrette absolument pas. J'appris la langue locale, je vivais selon leur rythme, j'avais des amis, des connaissances et était heureux de la vie que je menais.

Après près de quatre ans loin de ma famille, je dois avouer qu'elle me manquait parfois. Si je pouvais leur écrire, eux ne pouvaient me répondre car je ne restais pas assez longtemps pour que leurs lettres me parviennent. À chaque escale, à chaque occasion durant mon périple je me retrouvais proche d'un service postal, je prenais le temps d'écrire à mes parents, à mon frère et ma sœur.

À mes parents, je leur disais que j'allais bien, que je n'avais pas rencontré de difficulté et que j'étais heureux. Je leur souhaitais la santé, d'être heureux et de ne pas se faire de soucis pour moi. À mon frère aîné, je lui disais passablement la même chose, mais lui recommandais de veiller sur nos parents et Bernadette en mon absence. Que je savais pouvoir lui faire confiance pour être présent et constant, là où je faisais défaut. À ma jeune sœur, je racontais avec beaucoup plus de mots et d'émotions mes aventures, mes découvertes, les paysages que je voyais, les rencontres que je faisais, etc. Je terminais toujours en lui demandant d'être courageuse, joyeuse, optimiste et de ne jamais abandonner, de rester fidèle à qui elle était et de suivre son cœur.

Après deux ans dans le même pays, dans la même communauté, après avoir appris beaucoup, d'avoir aider, soigner et célébrer la vie, la nature et la vie. Je songeais à voir de nouveaux paysages. J'aimais les gens avec qui je travaillais, les habitants du village et j'avais même plus que des amis, mais je ne me sentais pas prêt à faire de cette vie toute ma vie. Je me sentais encore jeune, encore appeler à découvrir le monde. En fait, j'avais le sentiment que ce n'était pas ma place, que quelque chose d'autre d'important m'attendait.

Je repris mon sac, mais cette fois, je ne voulus plus user mes chaussures. Pas la fatigue nécessairement, mais je ne pensais pas découvrir plus de nouveauté que j'en avais déjà vu dans le continent africain, alors je me rendis à L'AÉROPORTet après un dernier regard sur la terre, je m'envolais pour l'Union Populaire des RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES. Un choix plutôt étrange étant donné que ma nationalité, mais mon parcours, les visas ainsi que mon nouveau diplôme en poche me permirent d'entrer dans le pays. Je redécouvris le froid, la neige et une architecture complètement nouvelle et colorée.

J'avoue que pendant la première semaine, je fus un touriste, un simple visiteur curieux et admiratif de tout ce que je pouvais voir. Pourtant la vie urbaine ne m'avait jamais attiré et cela ne changea en rien. Bientôt les rumeurs, le bruit et la violence affichée finirent par me donner le désire d'explorer les contrées sauvages. C'est ce que je fis. Je me dirigea vers l'Ouest afin de gagner l'Europe avant de peut-être rentrer retrouver ma famille.

Le voyage fut long, le territoire hostile par sa météo mais également pour un étranger, américain de surcroit. Je fus arrêtés et mon SÉJOUR EN PRISON me donna la peur de ma vie. Pendant un temps, il fut question de m'envoyer dans un camps de travail. Mais je réussis à convaincre la justice de prendre contact avec Wangari Wainaina mon parrain Kenyan. Son plaidoyer en ma faveur me libéra. Désormais connu et autorisé à voyager sur le territoire.

Malgré la grande peur que je venais de connaître, ma confiance en la vie ne m'incita pas à quitter précipitamment. Au contraire, je considéra l'évènement comme anecdotique et enrichissant. Je tourna la page sur les sentiments négatifs que j'avais pu ressentir et repris mon explora en me rendant aux portes de la SIBÉRIE.

Je fis la connaissance d'une petite communauté rurale chez qui je m'installai pendant un temps. Vivre parmi la population, au quotidien, c'était un enrichissement incroyable. Je pouvais alors parfaire ma connaissance de la langue, mais aussi créer de véritable lien. On m'instruisit également sur les dangers de mon choix de traverser la Sibérie et on me refusa le passage de par mon inexpérience des déserts gelés. Finalement après quelques mois, je pus faire mon expédition avec Igor Sobakine un trappeur qui connaissait la région et qui s'y rendait souvent.

Je quittais mes nouveaux amis pour ce nouveau qui après rémunération et beaucoup de bouteille de volka accepta de me présenter son attelage de chien et de me prendre avec lui. Il me conduirait de l'autre côté. J'appris également beaucoup de son expérience avec les chiens, la prévention des engelures et les soins quotidiens que requièrent un animal. Les paysages enneigés, les étoiles et le silence étaient mystiques. Aucun mot ne pourrait rendre justice à ce que je vis, ressentis. Alors je me passais de mot pour lui dire comment j'appréciais l'instant présent. À quelques jours de notre arrivé nous eurent UN ACCIDENT malheureux. Pourquoi? Je ne sais pas. Mais nous nous retrouvâmes blessés et incapables de nous déplacés. Gelés, je pensais que nous mourrions. Mais c'était sans la sagesse et l'endurance de Svoboda.

La matriarche des chiens-loup avaient compris notre situation avant nous et elle partit en reconnaissance. Je pensais qu'elle s'était fait emporté par le courant sous la glace, mais il n'en était rien. Elle avait marché, couru, je l'ignore. Suivi son instinct ou son flaire mais avait trouvé un autre chasseur solitaire qui mit autant de temps à nous trouver en suivant cette courageuse créature qui m'adopta ensuite.

Igor était mort gelé et moi j'eus de bonnes engelures qui obligèrent l'amputation de plusieurs orteils. Les épaisses fourrures de voyage et le corps tiède d'un des chiens m'avaient sauvé de plus grave dommage permanent. Je restais alité très longtemps, avec Svoboda à côté de mon lit. Qui connait vraiment l'âme canin ou les sentiments que nous pouvons inspirés à un animal? Mais mon âme dut toucher la sienne car même après que je me sois remis, elle ne voulait que rester avec moi, me suivre et marcher à mon pas.

J'écrivis une longue lettre à ma famille. Je ne racontais pas tout en détail, mais j'usais de beaucoup de mot pour parler de la beauté mortelle de la Sibérie, sans donner les détails. J'avisais quand même que j'avais pris froid et que grâce à Svoboda j'allais désormais bien et qu'elle m'avait adopté. Je crois percevoir un amour maternel dans ses yeux lorsqu'elle me regarde, comme si j'étais un de ses petits qu'elle devrait protéger. C'était le sentiment que je ressentais et que je me permis de glisser dans ma missive.

Finalement, je pus reprendre mon voyage avec ma compagne. Cette dernière expérience, de mort si je puis dire, me donna la sagesse et comprendre que le chemin que j'avais choisi, l'errance permanente était dangereuse et qu'il était plus sage de me poser quelque part. Je voulais désormais plus que tout rentrer, retrouver mes parents, mon frère et ma soeur; les serrer dans mes bras et être avec eux. Je poursuivis vers l'Est avec cette fois la volonté de rentrer. Malheureusement il allait de nouveau m'arriver quelque chose qui changerait ma vie.

Je voyagea ensuite par train et bateau, regagnant rapidement le territoire européen. Hélas, je me retrouva bloqué un bon moment à la frontière avec le Rassemblement Euro-Nord. Je restais ainsi plusieurs semaines immobiles avec le seul désir de rentrer chez moi, même si je devais couper court à ma découverte du monde et mon voyage initiatique. Hélas pour moi, la frontière terrestre semblait imperméable. Je choisis alors pour la paix et une dernière étape, VOYAGER PAR BÂTEAU, TRAVERSER LA MER DU NORD, puis contourner l'Europe pour me diriger vers l'Ouest jusqu'aux États-Unis. Ma chienne toujours fidèlement à mes côtés.

Je respirais l'air saline de la mer, regardais la ligne d'horizon et profita de l'instant. J'avais plusieurs semaines de voyage, quelques escales, mais je serai bientôt réuni avec ma famille et je devais y trouver du réconfort. Malheureusement, à croire que la malchance me servait d'ombre: une tempête commença à se lever. La mer était agitée et la houle faisait danser dangereusement le bâtiment. Je ne tenais pas à rester dans ma cabine car je craignais d'y rester coincé en cas de plus grand malheur.

Mon sentiment se révéla vrai car une vague engloutit le navire et le fit tourner sur lui même, la quille ne parvenant pas à prévenir le retournement. La panique gagna tout le monde. Je bus une grande quantité d'eau, mais Svoboda m'aida à trouver mon chemin et à sortir du labyrinthe des couloirs pour ensuite nager jusqu'à la surface alors que LE BATEAU COULAIT

Je n'allais pas l'abandonner même si le poids de sa fourrure voulait l'entrainer dans les fonds marins. Ma main fermer sur la peau de son cou, je l'aider de mon mieux à remonter et à trouver quelque chose, un débris ou n'importe quoi pour flotter. Des heures durant nous fument ballotter, mais nous tînmes bon. Épuisé, brûlé, je ne savais pas si je pouvais encore tenir quand finalement le calme sembla revenir à lui. Les crocs de ma protectrice me retenant de glisser et de disparaître dans l'eau, car nous ne pouvions être deux sur notre débris. Elle m'empêcha de me noyer, même si je bus encore bien trop d'eau salé.

L'aube n'apporta pas la lumière mais le calme, car un brouillard semblait flotter au-dessus de l'eau. J'ignore ce qui agita Svoboda, mais elle émit un jappement aigu qui se perdit dans ce nuage humide et lourd. Elle recommença à aboyer, mais sa voix se transforma en couinement. J'étais cependant certain qu'il n'y avait personne pour entendre ses appels jusqu'à ce que je sente mes pieds toucher quelque chose. Je réalisa alors que j'étais proche de la côte! La terre! Nous étions sauvés. Qu'importe où nous nous trouvions, mon ange gardien veillait encore sur moi.

Créé par Marie-Reine

Dites merci à Willou / Exekiel sinon je ne serai pas là!
J'ai hâte de RP avec vous et de créer des liens avec tout le monde - positif!!! - mais si vous décidez de ne pas aimer mon ti coeur, c'est pas grave, lui vous aimera pareil.

Dim 7 Avr 2024 - 12:46
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Gerhard Speckmann
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Messages : 70
Espèce : Éklein
Date de naissance : [13/11/1951]
Pronom(s) : Il
Pouvoir : //
Doubles comptes : //
Habitant
Gerhard Speckmann
Bienvenue, et bonne chance pour ta présentation!
Dim 7 Avr 2024 - 16:32
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Vynce Stanford
Membre du personnel
Date d'inscription : 18/02/2024
Messages : 65
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [21/07]
Pronom(s) : Tu/Je
Pouvoir : Dendrification Langage floral
Membre du personnel
Vynce Stanford
Helloo! Bienvenue !
Un Wendigo, ça va être amusant ça.
Hâte de voir ce que tu vas en faire.
Bon courage pour ta fiche nekocatdrink
Lun 8 Avr 2024 - 5:54
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Ezekiel Oldenbourg
Habitant
Date d'inscription : 29/01/2024
Messages : 69
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [23/05/828](1150 ans)
Pronom(s) : Il
Pouvoir : Eau
Habitant
Ezekiel Oldenbourg
bienvenuuue! C'est trop sympa que tu sois venu hihi ^.^
Lun 8 Avr 2024 - 12:55
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Doji Nosutaruji
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Date d'inscription : 22/03/2024
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Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [xx/xx/xxxx]
Pronom(s) : il
Pouvoir : rage d'oni et d'autres
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Doji Nosutaruji
bienvenue bon courage pour ta fiche !!! Hâte d"en savoir plus sur ton personnage !
Lun 8 Avr 2024 - 14:50
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Opale Caladrius
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Date de naissance : 300 ans et toutes ses dents !
Pouvoir : Soin, empathe
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Opale Caladrius
Bienvenue !!
Mar 9 Avr 2024 - 16:58
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Bastien Leblanc
Date d'inscription : 07/04/2024
Messages : 11
Espèce : Humain
Date de naissance : [25/11/1953]
Bastien Leblanc
Merci pour la super accueil
J'ai changé de concept.
Alors j'ai pas fini ma fiche.
Mais je vais tâcher de ne pas m'éterniser.
♡♡
Lun 15 Avr 2024 - 4:15
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Ezekiel Oldenbourg
Habitant
Date d'inscription : 29/01/2024
Messages : 69
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : [23/05/828](1150 ans)
Pronom(s) : Il
Pouvoir : Eau
Habitant
Ezekiel Oldenbourg
Owww le retouuur, tellement bien, mais j'te JURE au fond comme tu m'en parlais j'me disais que ça allait être impossible que tu le ramènes pas ici haha xD

En tout cas bienvenue!
Lun 15 Avr 2024 - 9:12
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Opale Caladrius
Membre du personnel
Date d'inscription : 06/10/2023
Messages : 95
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : 300 ans et toutes ses dents !
Pouvoir : Soin, empathe
Membre du personnel
Opale Caladrius
Il a l'air adorable holalala ! Hâte de voir son histoire <3
Mar 16 Avr 2024 - 20:08
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Bastien Leblanc
Date d'inscription : 07/04/2024
Messages : 11
Espèce : Humain
Date de naissance : [25/11/1953]
Bastien Leblanc
Bonjour / Bonsoir

Présentation terminée

Normal si vous pensez avoir déjà vu un personne qui lui ressemble beaucoup ailleurs.

J'ai repris le concept d'un personnage que j'ai joué ailleurs. Le forum ayant fermé et aimant beaucoup mon personnage, j'ai choisi de l'adapter pour Nitescence.

Bonne journée / soirée
Sam 20 Avr 2024 - 3:24
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Gabriel Liveroy
Apprenti
Date d'inscription : 23/03/2024
Messages : 19
Date de naissance : 23 Mars 1946
Apprenti
Gabriel Liveroy
Bienvenuue!!!

Super fiche, hâte de rencontrer ton personnage in rp!
Sam 20 Avr 2024 - 9:43
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La Matriarche
Admin
Date d'inscription : 06/10/2023
Messages : 44
Date de naissance : ???
Pronom(s) : Elle
Admin
La Matriarche

Validé !

Bienvenue sur le forum

Cher Bastien, insatiable voyageur, la marée t'a conduit jusqu'à nous, et malgré la tragédie qui a ébranlé le cours de ta vie nous espérons que tu puisses te faire ta place parmi nous. Prends ton temps, explore nos plaines et nos forêts, crée-toi une place dans cette île qui est désormais ta dernière maison. Il te faudra un peu de temps, sûrement, mais ne t'en fais pas, la Matriarche veille sur toi.
Sam 20 Avr 2024 - 15:56
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