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Encore un rejet de la mer || Opale :: Archives :: Bibliothèque des anciens RP :: Présent
Gabriel Liveroy
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Gabriel Liveroy

Il s'était mit à virevolter à tire d'aile, poussant de longs cris aigus pour résonner dans la brume et essayer de perdre ses poursuivants volants. Mais… il les a perdu depuis une dizaine de secondes et ne les détecte plus du tout semble t il. Il prit un courant ascendant qui cessa subitement, ses repère se perdirent la douleur s’insuffla sous sa peau, écartelant ses muscles.  Il essaya de monter en piqué avant de percevoir enfin qu’il était tête en bas. En dernier instinct, ses ailes se refermerent tout a fait pour serrer sur son corps, la seconde d'après, la mer les fracassaient. La harpie tenta remonter à la surface en écartant les bras. Comment avait il fait?
Puis se il se laissa porter par le courant en faisant la planche; la terreur allait noyer ses nerfs avant que l’eau ne rentre de nouveau dans ses poumons. Il s’envoyant de multiples images pour s'apaiser, forcer ses bras à tenir leurs battement réguliers, mais ses ailes pesaient lourd. Il n'eut pas la force de crier lorsque ces dernières raclèrent le fond de l'eau et qu'il se retrouva sur la plage. Gabriel s’evanoui aussitot alors que la mer venait pousser sur son corps qu’elle venait de rejeter sur le sable.


L’inconscience l’avait rendu atrocement immobile, mais assurément, il ne figurait pas parmi les noyés que la mer aurait pu rendre. Au lieu d’être gonflée, sa peau être comme rétractée sur ses os, tirant et grisant ses traits. Toutes ses autres couleurs ont pris celle du sable: de ses cheveux emmêlés à ses plumes cassées en passant par le demi body académique lacéré qu’il porte en mission sous ses costumes de soirée.

Faut-il vraiment s’en approcher? il y a du sang et de l’eau mêlés qui lui ont coulé de la bouche, lorsqu’on s’approche encore ses canines sont parfaitement visibles entre ses lèvres violacées.
Mar 26 Mar 2024 - 9:30
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Opale Caladrius
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Opale Caladrius

La mer rejette

les oiseaux récupèrent !

Feat Gabriel



Les grains de sable roulaient sous la plante de ses pieds. Un vent froid soufflait dans ses cheveux, qui se soulevaient par à-coup contre sa nuque. Opale se laissa bercer, assis au bord de la falaise en contrebas de chez-lui. Chez-lui, et son nouveau colocataire. Il l’appréciait, l’intriguait et le tourmentait, aussi. Alors pour ce début de soirée brumeux, il était parti seul se promener au bord des chemins avant de s’asseoir dans l’herbe piquante. Les genoux ramenés contre sa poitrine, il fermait les yeux en écoutant les bruits de l’île. Strate une… Le vent qui coulait contre ses oreilles, lui faisait presque mal. Strate deux… La mer. Toujours. Sa rumeur violente, tumultueuse ne cesserait pas. Strate trois… Les vagues sur la roche. Ce bruit de roulis, ce frémissement irrégulier qui ne cesse de ramener à lui la chaleur accumulée par le soleil. Strate…

Opale avait rouvert les yeux, fronçant les sourcils en posant une main à terre. Qu’est-ce que… ? Il avait eu l’impression d’entendre quelque chose. Comme un cri bouffé par les rafales. Il se concentra et soudain, ça le frappa. La douleur. Parfois, il haïssait cette sensation si prégnante et dérangeante de recevoir sans cesse ce qui était destiné aux autres. Mais c’était important, ce n’était jamais à négliger. La vigilance le fit se lever et ses pas le guidèrent le long de la côte. Mince, cette situation était beaucoup trop familière. Qui ? Où ? Comment ? Les questions fusaient dans son esprit et ses poumons le brulèrent. Son dos le tirait.

Quelqu’un était-il tombé ? Non, ce n’était pas ça. Cela lui rappelait… Vynce. Son vieil ami s’était échoué sur la crique au cimetière, il y a maintenant 40 ans. Le crash avait été si violent qu’Opale avait cru en mourir. Le médecin se mit à courir, ses pieds nus contre les chemins caillouteux. Il devait prendre garde, avec sa mauvaise vue, la semi-obscurité et la brume épaisse, il aurait mieux fait d’aller chercher de l’aide immédiatement mais… Si c’était trop tard, cela le hanterait toujours. Connaissant les raccourcis, il descendit sur la plage, manquant de déraper plusieurs fois tout en conservant une certaine prudence. Ce serait trop bête d’avoir deux morts à cause de sa bêtise.

Le cœur battant la chamade, le souffle court, il sentait qu’il s’approchait du but. Opale héla, hurlant dans le vent et cette satané purée de poids. Pour lui qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, cela ne changeait pas grand-chose mais… Trouver un blessé dans ces conditions. Au bout d’un moment, il tomba à genoux sur le sable, enfonçant ses doigts en tentant de se concentrer. La douleur était toujours là, elle le tiraillait de toute part, enfonçait sa poitrine et pénétrait ses nerfs… La mâchoire contractée et le corps tendu, il se releva, avançant encore. Il ne remarqua pas immédiatement la silhouette ramenée par les eaux. Le corps se fondait dans les teintes sombres qui baignaient la crique. Les structures des avions et des bateaux échoués s’élevaient comme des spectres menaçant dans les lueurs étouffées. Tout finissait toujours ici.

Opale se précipita sur le corps en l’apercevant avec un cri muselé, le cœur serré. Des ailes. C’était un nébuleux. Ou… Une ? Il n’en était pas certain. Le cœur battant la chamade d’une angoisse terrible, il se pencha, effleurant du bout des doigts la joue glacée.

-Monsieur… ? Monsieur !

Appela-t-il en tentant d’obtenir une réponse avant de passer une main en dessous de son nez et contre ses lèvres. Un soupir de soulagement le fit trembler. Il respirait. Mais le pauvre garçon était glacé jusqu’à la moelle et ses ailes étaient dans un piteux état. Doucement, Opale passa une main sous sa nuque pour le faire basculer sur le côté, frottant son dos en tentant de le réveiller. Il n’était pas certain de pouvoir parvenir à le soulever. Ses voies respiratoires semblaient dégagées et il ne voulait pas aggraver la situation en forçant l'air dans ses poumons. Ses doigts s'écartèrent doucement, s'apposant contre l'épiderme découvert de ses clavicules sous ses vêtements déchirés.
Opale se concentrait, laissant s'échapper une lueur pâle et bleutée de sa paume, qui remonta le long de son bras en illuminant le dessous de sa chemise. En général, son don parvenait à détecter les besoins de ses patients, il espérait le réchauffer suffisamment pour le moment. La créature grimaça en sentant les tiraillements le brûler de toute part, évitant de trop inspirer.

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Mar 26 Mar 2024 - 23:33
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Gabriel Liveroy
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Gabriel Liveroy

Il y a une chaleur qui prend vie en lui, il ne sent que cela : sa poitrine est traversée par cela. Son corps, stimulé et ravivé, retrouva un peu de forces pour se mettre à trembler. Gabriel senti une autre source tiède proche lui et des pulsasions de sang bouillonnant. Par reflexe, une main vint s'aggripper a un tissu sec. Il ne chercha pas trop a savoir ce que c'était, le bras, peut être le genou de celui qui l'aidait. N'est ce pas?
Il essaya de se tirer vers la créature détectée mais la douleur dans ses ailes le dissuada. Ainsi, il resta à se tenir à son habit.

"Méf..." tenta t il de le mettre en garde contre les autres créatures volantes qui étaient peut être arrivées ici elles aussi. Ses mots moururent dans sa gorge, ne parvenait pas a passer outre ses claquements de dents. La chaleur, d'abord vive, semblait douce désormais, réconfortante, il n'avais pas les forces de lutter contre. Alors, il se senti se rendormir.
Mer 27 Mar 2024 - 9:51
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Opale Caladrius
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Opale Caladrius

La mer rejette

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Feat Gabriel



La main l'agrippa avec force. Les doigts se seraient autour d'un morceau de sa chemise et Opale failli basculer vers l'avant de surprise. Un sourire traversa le visage d'Opale, mélange d'appréhension et de soulagement. Méf...? Les mots rauques, sifflants, restèrent suspendus dans l'air trop froid. Le caladre rattrapa délicatement l'arrière de la tête de l'inconnu qui partait de nouveau vers l'arrière. Il oscillait entre conscience et inconscience, mais au moins, il répondait.

Le médecin relâcha doucement sa prise, le coeur battant. Il lui avait fait une peur bleue et le fantôme de ses mots continuaient à flotter dans un coin de son esprit. Qu'importe, il lui fallait agir vite. Frissonnant, Opale retira sa chemise et enveloppa le plus délicatement possible les ailes aux plumes tordues et sanglantes, sans les replier totalement. Mais s'il ne les sécurisait pas, il ne pourrait le ramener sans risquer le pire. L'image des belles rémiges se prenant dans les ronces et les graviers le fit frissonner. Lui qui avait toujours voulu des ailes, il s'en voudrait terriblement d'en arracher l'usage à un inconnu. Il se retrouva glacé en débardeur au milieu de la crique au cimetière dont la brume berçait encore les remous.

La suite fut teintée d'efforts qui ne tardèrent de le réchauffer. Opale n'était pas très fort, mais il connaissait des techniques efficaces pour porter les blessés. Il l'avait bien assez fait passant les années et il restait tout de même un nébuleux. Il n'avait pas la puissance d'un dragon ou d'un guerrier, mais il possédait quelques habilités suffisantes. N'empêche, cela le fit suer. De longues minutes a remonter la pente, dérapant sur les graviers qui roulaient sous les chaussures, s'éraflant les coudes dans les déséquilibres. Heureusement qu'il connaissait le chemin, car avec son handicap cela aurait été impossible. Arrivé aux alentours de maisonnées, il réclama de l'aide et on ne tarda pas à rapatrier le blessé jusqu'à chez-lui.

Opale possédait des chambres d'amis, plusieurs à vrai dire. Son colocataire Gerhard en avait investi une, mais elle n'était pas unique. Après leur dispute récente, il espérait que cela ne jetterait pas de l'huile sur le feu, mais le jeune humain ne l'empêcherait pas de pratiquer son métier.

Plusieurs heures étaient passées et l'aube pointait le bout de son nez à la fenêtre entrouverte de la petite pièce blanche. Le grand lit était encerclé de tapis, tapisseries et petits meubles ouvragés. De longs rideaux flottaient dans le courant d'air. Opale s'était affalé sur une chaise, les bras délicatement croisés et ses cheveux tombant en mèches désorganisées sur son visage, baigné des premières lueurs. Une bassine, des bandages et divers outils reposaient sur une petite desserte au pied du lit du blessé. Il avait veillé cette nuit-là, ayant toutes les difficultés du monde à réchauffer l'étranger. Il avait désinfecté la plupart de ses blessures et utilisé son don une seconde fois, pour soulager ses ailes.

Il profitait de son demi sommeil pour visiter le rêve de son patient, sous la forme d'un corbeau blanc planant dans les méandres de son esprit inconscient, l'observant de loin. Cette situation était si familière... Il avait l'impression de remonter 40 ans en arrière, lorsqu'il avait sauvé Vynce, celui qui s'était avéré être l'un de ses amis les plus précieux. Alors, ça ne pouvait pas être une erreur, pas vrai ?
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Jeu 28 Mar 2024 - 22:39
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Gabriel Liveroy
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Gabriel Liveroy

Il aimait vraiment bien les humains, ils vivaient si peu de temps qu'ils semblaient tous prêt a vivre vite. Si vite. Lui, sa vie lui semblait si longue qu’il prenait du temps, trop de temps pour chacun et chaque chose qui lui plaisait.

Son rêve lui redécrivait comment l’humain sur le bateau s’était lové contre lui, puis lui avait offert sans y penser sa gorge. Sans y penser mais il savait quand même. Les mâchoires du vampire avaient serré sur sa peau laissant déperler le sang. Puis soudain ses crocs avait fermé dans le vide, manquant de le sortir du rêve et lui faisant voir subitement l’autre homme. Celui qui avait été assassiné.

Il ouvrit ses ailes pour décoller, passant au travers du bois du navire, le monde des rêves le poussant à toute vitesse vers une nouvelle scène. Cette fois, il essayait de s’enfuir. Mais plus il fonçait vers le ciel, plus le ciel s’éloignait. Non, non, il allait y arriver, il redoubla d’effort se basant sur un seul point remarquable dans ce ciel où la tempête remuait embruns et cendres : un oiseau blanc. Une colombe? Il força pour se déplacer vers elle.


Si jamais il se réveille, il ouvrira subitement les yeux, le coeur battant. Aura sans doute mal aux ailes selon comment elles ont été soignées. Puis il demandera simplement à Opale où il est.
Sam 30 Mar 2024 - 9:07
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Opale Caladrius
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La mer rejette

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Le vent dans ses ailes souffla plus fort et Opale prit encore de la hauteur, dans cet espace noir et vide qui semblait étendre jusqu'à l'infini. Un navire... Était-ce là d'où il venait ? Le domaine des rêves était souvent déformé, les détails qui nous importaient accentués jusqu'aux extrêmes et puis surtout les espaces se transformaient en labyrinthes insondables et maladroits. Le bateau ne faisait pas exception puisqu'il voguait dans des eaux épaisses et collantes. Piloté par des fantômes, il s'étirait, fendant cette mer implacable et sans vie.

Le corbeau fut frappé par la tempête, l'évitant en voguant sur les courants imaginaires. Sacré orage... Surement le dernier souvenir que possédait l'étranger, malmené par les intempéries, le tumulte et surement la... Brume. L'odeur du brûlé, du sang et de la mort régnait et il était aisé de deviner qu'il y avait eu un drame. Mais Opale faisait rarement confiance à ce qu'il pouvait voir en rêve, c'était trop souvent subjectif et informel.

C'est avec une surprise non dissimulée qu'il vit la fine silhouette de l'échoué décoller du pont et foncer droit sur lui. L'oiseau battit des ailes pour prendre instinctivement de la hauteur, alerte. Premièrement, il n'avait pas l'habitude de rencontrer d'autres créatures ailées. Deuxièmement... Il évitait, bien souvent, d'entrer en contact avec les rêveurs. Il craignait toujours leur réaction au réveil, après tout, ce n'était pas très agréable de se rendre compte qu'un inconnu était rentré dans votre tête. Pourtant, cela lui permettrait peut-être de mieux appréhender son futur patient... Il n'avait aucune idée de ses intentions.

Alors après quelques hésitations, Opale perdit en altitude, ses plumes blanches longues et droites, à peine agitées par les vents. Sa tête se pencha, révélant un œil curieux à la couleur violacée alors qu'il rejoignait l'inconnu.

-Calmez-vous, ce n'est qu'un rêve.

Lança t-il sans ouvrir le bec, la voix avait résonnée dans la tête de son interlocuteur. Opale pouvait ouvrir les yeux, interrompre l'interaction quand il le souhaitait. Le rêveur, à l'inverse, ne contrôlerait pas son éveil. Le médecin, qui voyait beaucoup mieux dans ce monde imaginaire, se permit de mieux observer celui qui, une fois sur un territoire matériel, ne se révèlerait être qu'une silhouette floue et hostile.

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Ven 5 Avr 2024 - 19:59
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Gabriel Liveroy
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Finalement, la colombe se laisse approcher. L'aspect cauchemardesque et infernal du cauchemare diminua un peu, ses limbes se retiraient de manière chaotique et floue à la manière de l'écume d'une vague. Néanmoins, la vision de la tempête funeste lui coupait le souffle encore.

-Calmez-vous, ce n'est qu'un rêve.

Quoi?
Cela devenait si réel tout d'un coup. Etait il mort?
Sans doute.

Le visage du jeune homme s'affligea alors qu'il rejoignait la colo... Oh.. c'était un corbeau : avec ses plumes immaculées et ses yeux du plus sombre des amtéthystes, jamais il n'aurait imaginé. Il souffla doucement, tiraillé par son éducation lui intimant de prendre sur lui et son desespoir faisant rouler quelques discrètes perles de sel au coin de ses yeux. Ou alors, ce n'était que des regrets. Il était voué a vivre des centaines d'années, quelle pitié ce stupide destin.

Il tendit ses mains pour l'inviter à le rejoindre.
"Qui êtes vous? Serait-ce vous qui amenez les âmes de morts... là où il faut?" questionna t il en ramenant des deux mains ses cheveux à l'arrière de sa nuque : le voilà parti pour le paradis ou l'enfer et il n'était même pas décent.
Sam 6 Avr 2024 - 16:20
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Opale Caladrius
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Opale Caladrius

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les oiseaux récupèrent !

Feat Gabriel



Une lueur de surprise brilla dans les yeux pâles du volatile. Il avait vu l'expression du jeune ange se décomposer, comme s'il lui annonçait une funeste nouvelle, savant mélange de déception et désespoir. Lui qui croyait le rassurer, c'était un combat qui semblait perdu d'avance !

-Oh, pleurez vous ?

Souffla t-il dans l'esprit de l'étranger, une légère panique perceptible dans sa voix. Était-ce lui qui avait causé de tels émois ? Il battit des ailes, descendant d'un niveau pour se retrouver à celui de son patient.

-Amener l'âme des.. Oh non ! Non, non, pas du tout je.. je heu..


Ses balbutiements frisaient le ridicule. Mais il ne voulait pas paraître trop intrusif à révéler son identité si promptement. Et s'il paniquait, par sa faute ? Ah, il en était certain, c'était toujours une mauvaise idée d'aller parler aux rêveurs.

-Vous êtes blessé et je suis simplement venu vérifier que vous alliez bien... Tenez, regardez, le soleil se lève.

Une large lueur brillait dans le lointain, peignant l'obscurité d'un orange vif. Ce ciel imaginaire se vidait de sa tempête. Le vent dans ses rémiges était moins agité alors il se permit de planer seulement, se laissant porter en goutant à la sensation délicieuse qui pourtant n'était que factice.

-Quoi qu'il vous soit arrivé, vous survivrez.

Enonça t-il avec une forme de fermeté et conviction qui ne laissait pas place au doute.

-On m'appelle, je dois vous quitter. N'oubliez pas de vous réveiller !

Lança t-il en battant de l'aile pour prendre de la hauteur, s'éloignant dans les ténèbres. Il flotta un moment dans l'obscurité et se sentit reprendre forme humaine, toujours dans la fine ligne qui le séparait du réel. Sauf qu'il était dans son propre songe, à présent. Ses pieds touchèrent la surface fine, liquide et obscure et il tourna sur lui-même. Il avait juré entendre la matriarche l'appeler, mais il n'y avait... Personne. Etrange. Il aurait cru se faire sermonner, une nouvelle fois, sur le fait de récupérer les pauvres accidentés sur les criques. Comme Vynce, il s'attacherait à la mission de lui faire une place sur Nitescence, si c'est ce que l'étranger souhaitait. Un soupir et il décida de profiter encore quelques secondes, du noir rassurant. Il s'accroupit, ramenant ses genoux contre sa poitrine en laissant reposer sa joue sur ce corps vaporeux, les yeux clos.

Si Gabriel se réveille, Opale est a moitié allongé sur un fauteuil prêt de la fenêtre, encore endormi. Ses cheveux en bataille reposent en boucle contre son visage, dissimulé, et il est dans une position qui ne semble pas très confortable.

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Dim 7 Avr 2024 - 1:15
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Gabriel Liveroy
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L'oiseau s'approche encore, le jeune homme tendis légèrement le bras, curieux. Non... visiblement il s'était fourvoyé et l'oiseau n'était qu'un esprit ou quelqu'un. Quelqu'un qui sembla inquiet face à sa peine. Cette fois l'hybride se détendit un peu. Le son de la tempête disparaissait de son rêve, il n'entendait plus que la voix de l'oiseau qui s'imprimait dans esprit.

"-Vous êtes blessé et je suis simplement venu vérifier que vous alliez bien... Tenez, regardez, le soleil se lève."
Gabriel tourna la tête. Il ne répondit pas, simplement rassuré. L'oiseau sembla se dissiper, ses plumes arborant comme des flammèches mordorée dans ces teintes vives d'aube qui recolorait le tableau précédant de la tempete. En effet, le rêve mutait lentement d'apparence. Le vampire observa partout autour de lui, il n'y a avait... plus rien appart la lumière du matin. Lui même, il senti son esprit s'éloigner de cet endroit, comme s'il remontait à la surface de l'eau.


Il ouvrit les yeux, il était dans un lit.
Odeurs de stérilisation, de javel et de plante. Gagné par ces parfums, il s'enfonça un peu dans le matelas sur lequel il reposait. la douleur dans ses ailes lui fit serrer les crocs. Il pivota la tête et vit un frêle humanoïde, recroquvillié dans un fauteuil à la fenêtre. Le vampire observa sa longue chevelure immaculée qui tombait en cascade sur son visage, dissimulant ses traits. C'est toi le corbeau n'est ce pas. formula une voix instinctive dans sa tête. Lui même pouvant influencer les rêves de ses victimes sans les voir ni vraiment entrer à ce point, cela ne l'étonnait pas spécialement. Sans doute avait il eut de la chance. Et l'oiseau n'avait pas spécialement tenu à l'interroger. Peut être ne se méfiait il pas de lui.

Lèvres entre ouvertes, il aspira l'air afin de tenter de sentir l'espèce à laquelle appartenait la créature. Impossible. Seulement... il constatait qu'il n'avait pas trop envie de le mordre alors que ses sens le tannaient qu'il était affamé. Sans doute le tour de passe passe dans ses songes, avait inhibé ses instincts. Bon à savoir, très bon à savoir. Rassénéré de ne pas avoir à se préocuper de la sécurité du corbeau, le jeune homme observa autour de lui. Visiblement, il était seul avec la créature actuellement. Il tenta de pivoter mais la douleur dans les ailes le rappella à l'ordre. Il soupira. L'élancement passé, il murmura à l'adresse du corbeau.
"Merci" dit il par illusion mentale, inscrivant l'information dans la tête de la créature.
Dim 7 Avr 2024 - 9:54
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Opale Caladrius
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Feat Gabriel



Merci

La voix résonna si fort dans sa tête qu'Opale se réveilla en sursaut. Il releva la tête, manquant de perdre son équilibre précaire sur ce lit improvisé avec une vive douleur au cou. Ouch... Le médecin se redressa lentement, se frottant la nuque en étirant discrètement ses bras à la manière d'un chat. Il était tout courbaturé.

Il ne croisa pas le regard de son patient, puisqu'à présent il n'était plus qu'une vague silhouette dont il percevait l'infime mouvement. C'était le moment où il allait devoir choisir ses mots avec soin. Une certaine méfiance le gardait à distance, mais il ne voulait apposer aucun jugement sur l'échoué. La nuit avait été rude et s'il l'avait soigné, il n'était pas certain que ses intentions seraient bonnes. Enfin, il avait déjà prit la température en se baladant dans sa tête, mais entre le monde des rêves et la réalité, les gens étaient souvent bien différents et leurs actions parfois imprévisibles.

-Bonjour.

Souffla t-il timidement, se relevant en tentant de remettre de l'ordre dans ses boucles pâles et emmêlées. Il ne s'était pas changé depuis la veille, ses genoux étaient encore sales et le tissu éraflé du nombre de fois où il avait dérapé.

-Est-ce que... Vous savez où vous êtes ?


Avança Opale, patient et prudent. Ne pas aller trop vite en besogne... Le nébuleux était rudement blessé, ses ailes endommagées, la mer n'avait pas été clémente mais il savait qu'il y avait autre chose qui l'avait acculé jusqu'ici. Autre chose de dangereux.

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Dim 7 Avr 2024 - 12:20
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Gabriel Liveroy
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Le vampire fixa le corbeau humanoïde. Les sens en alerte, il le sentait moins apaisé que lorsqu'il lui parlait dans son rêve. Mais, c'était lui n'est ce pas? Attiré par l'odeur cuivrée, il baissa le regard, avisa le tissu élimé imbibé d'un peu de sang.

"Bonjour, Corbeau?" questionna t il, d'un ton retenu, comme s'il s'agissait d'un surnom dont s'était auto affublé un membre de la pègre. Il observa ses longues boucles blanches, ses traits, ses yeux qui ne le regardaient pas.

Le jeune homme essaya de remuer un peu par réflexe à l'évocation de l'endroit où il se trouvait. Non. Aucune... fichtre idée.
"Je sais seulement que je suis vivant Monsieur." Ni la délicate réserve, ni la fragile apparence de la créature ne le mettait en confiance. Enfin... si, à ces pensées, quelque chose lui revint : un parfum, qu'il sentait encore d'ailleurs. C'est à ce nébuleux qu'il s'était aggripé sur la plage comme un chiot trempé. Il eut une légère moue, simultanément ses traits se modifièrent, laissant s'effacer un peu du masque de formalité qui s'y était formé. Malgré lui, ses plumes gonflèrent légèrement.
Lun 8 Avr 2024 - 23:31
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Opale Caladrius
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Opale d'abord méfiant s'autorisa à se détendre un peu en entendant la voix le saluer sans hostilité. Il sourit, glissant ses mains devant lui, bien en évidence. Il ne voulait pas l'effrayer. Corbeau... Il l'avait donc remarqué ? Ce n'était pas tous les patients qui parvenaient à faire le lien. Peut-être parce qu'ils avaient communiqué et c'était un fait rare. Sa réponse le fit doucement rire. Il le percevait méfiant et c'était tout naturel. Opale recula lentement avant d'attirer à lui un tabouret roulant pour s'y asseoir, s'avançant vers le lit tout en conservant une certaine distance.

-Et c'est déjà merveilleux ! Vous êtes sur Nitescence, un refuge pour nébuleux.


Autant être franc. S'il disait "île", la localisation serait bien vite demandée et ça, il ne pouvait y répondre. Opale ramena une mèche derrière son oreille, croisant les jambes en fermant les yeux.

-Vous vous êtes échoué hier soir, sur une crique. Par chance, j'ai pu vous trouver et vous ramener chez-moi, pour vous soigner.

Expliqua t-il, cherchant ce qui pourrait être un regard dans la silhouette floue qui lui faisait face. De la "chance" qui n'en était pas. C'était bien ses dons qui lui avaient permis de sentir sa douleur, sa peur, sa présence. La vie qui palpitait encore en lui, comme une braise soufflée ou un oisillon tombé du nid. Le désir de vivre se débattait, avec violence. Opale parvenait à sentir ces choses là.

-Je me prénomme Opale et si je suis votre corbeau, je suis aussi votre médecin aujourd'hui.


Il s'était légèrement incliné vers l'avant, une main posée sur la poitrine.

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Lun 15 Avr 2024 - 0:06
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Il regarda l'humanoïde se rapprocher tranquillement de lui, attira au sol un tabouret pour s'installer à une distance intermédiaire de la fenêtre et du lit.

Le vampire eut un sourire poli au "et c'est déjà merveilleux."
Ses lèvres s'entre ouvrir au terme refuge pour nébuleux. Quel était cet étonnant endroit? Lui même issu d'une famille assez nombreuse, il n'avait jamais cherché de protection autre que celle des siens. Néanmoins, il pouvait concevoir que les nébuleux d'espèce plus isolé ai besoin de cela. Les iris pâle du nebuleux suivirent les mouvements du corbeau qui lissait une mêche de cheveux.

"Il me semblait bien me souvenir de vous." son ton s'affuta légèrement. "Avez vous trouvé d'autres personnes?" Néanmoins il ne voulait pas attirer trop l'attention du corbeau sur cela. Et si ses poursuivants étaient parvenus jusqu'ici? Et s'ils lui disaient ce qu'il s'était passé? Il hésita a parler, glissant ses doigts sur les draps. Puis finalement, s'inclina lentement à son tour, plus bas que l'oiseau blanc.

"Enchanté, je suis Gabriel Liveroy. Je vous témoigne ma reconnaissance." Il hésita. Cela le gênait. Mais l'honneteté lui donnerait peut être un coup d'avance qu'il ne pouvait se permettre de perdre. "Mon état actuel par rapport à ma famille ne me permets pas de rémunerer vos soins. J'ai été trahi et banni. Je vous suis néanmoins obligé et peux me rendre utile." ses yeux s'ouvrirent un peu alors pivotait la tête vers ses ailes."Du moins, habituellement."En vérité, il serait bien incapable de bouger la moindre plume.
Mer 17 Avr 2024 - 0:18
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Opale Caladrius
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Opale Caladrius

La mer rejette

les oiseaux récupèrent !

Feat Gabriel



Souvenir...? Il gardait donc des souvenirs sur ce qui lui était arrivé. Mais ce n'était ni la place, ni le lieu et Opale ne se sentait pas capable de mener un interrogatoire sur le pauvre naufragé. Il savait que c'était là, maintenant, qu'il serait poussé à jouer son rôle de bon petit personnel. Quoiqu'en dise la matriarche, il ferait à sa guise et c'était ainsi. Cette minuscule affirmation lui valu une claque mentale et il sourit, à la fois curieux et soucieux. D'autres... Personnes ?

-Non, personne. Etiez-vous plusieurs...? Pardonnez mon indiscrétion, c'est seulement pour déterminer si nous devons organiser des recherches pour d'éventuels autres naufragés.

Lança t-il d'une manière détournée. Plusieurs hypothèses se dessinaient dans le crâne d'Opale. Etait-il poursuivi ? Y avait-il eu un accident ? Il ne semblait pas spécialement inquiet pour les éventuelles autres victimes, alors il supposa qu'il s'agissait de la première réponse. Sans vraiment le vouloir et par instinct, Opale sondait l'étranger, la moindre émotion ne filerait pas sous son radar.

-Oh, comme vous êtes poli. Allons allons, ne vous en faites pas, vous êtes ici chez vous ! J'ai l'habitude de soigner les nouveaux arrivants, à vrai dire ! Et vous ne me devez rien, il n'y a pas de monnaie ici.

Rigola Opale. C'est vrai qu'il était aussi tombé des nus en arrivant ici. Pendant des années, il n'avait pas travaillé, se cachant du regard des humains et avait parfois vécu dans une misère assez dégradante. Mais voilà, en découvrant que l'île reposait sur une force collective et un partage sans borne, cela l'avait à la fois surpris, terrifié et... Rassuré.

-Quel est votre nom ?

Demanda t-il tout délicatement en voyant qu'il ne lui donnait pas. Qu'il en donne un faux lui importait peu en réalité, il n'était pas rare que beaucoup d'habitants fassent table rase du passé. Opale avait croisé les jambes, posant ses doigts entremêlés sur son genou.

notes
Mer 17 Avr 2024 - 0:37
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Gabriel Liveroy
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"Je m'appelle Gabriel Liveory." répondit il en premier en s'apercevant qu'il avait omit de lui repondre.

Ses iris du vampire cristalisèrent un instant. Allez les chercher. Il hésita : non, il ne devait pas mentir. La froideur qui avait gagné son émotion disparu. Il devait se laisser aller et ne pas saboter le sauvetage des autres survivants. S'il est blessé et affaibli, les autres le sont aussi. Voire pire vu qu'ils n'ont été ni trouvés, ni cherché.

"Nous étions beaucoup, une fête sur un navire a mal tourné et dégénéré."

"Je vous remercie. Vous êtes le seul médecin de l'île?"
Sam 20 Avr 2024 - 10:09
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Opale Caladrius
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Opale Caladrius

La mer rejette

les oiseaux récupèrent !

Feat Gabriel



Gabriel Liveroy... Un prénom qui sans doute, reflétait toute la noblesse qui semblait habiter le nouvel habitant du manoir. Opale le savait, il le pressentait dans les manières, le timbre de sa voix, il avait été élevé par les mêmes préceptes que lui. Ce qui était difficile, c'est que cela rendait son âge fort peu évident. Opale inclina la tête sur le côté, tel l'oiseau curieux. Son œil pâle dévisageait le prénommé Gabriel, enfouissant dans un des nombreux tiroirs de sa tête, la myriade de questions qui lui venaient. Patience était mère de la bonne entente. Alors il se releva, croisant les bras autour de sa poitrine, sa pose en contrapposto se découpait dans la lumière de la fenêtre, auréolé de ses mèches blanches. S'il distinguait mal son interlocuteur, il reconnaissait en lui la pâleur des créatures nocturnes.

-Oui, je suis le seul. Je vous remercie de cette précieuse information, Gabriel. Je m'en vais en ville pour organiser des recherches avec les autres habitants.

Dit-il doucement. Pouvait-il lui faire confiance ? Il plissa les paupières, ne se détachant pas de son sourire en demi lune. Surement pas. Mais il l'avait sédaté tantôt pour pouvoir soigner ses ailes en toute sérénité alors il doutait qu'il ne puisse se lever. Au moins, sa version était honnête. Une fête qui a mal tournée, sur un navire. Si elle se trouvait être entre nébuleux, il y avait toujours des chances pour que cela finisse mal, surtout en pleine mer. Et cela importait peu à Opale, de savoir dans quel camp il s'était trouvé à cet instant.

-Si vous avez besoin de quelque chose, vous pouvez toujours appeler mon colocataire. Evitez de vous lever ou de vous déplacer, je dis cela pour votre bien.

Opale s'avança vers le lit avant de se stopper et le contourner, sa hanche rentrant à moitié dans l'angle aveugle et sombre des bords de sa vision. Il n'y prêta pas plus attention, par habitude. Ses hanches, cuisses et bras étaient sans cesse couverts des affres de ces chocs.

-Vous avez de l'eau à côté du lit et je vous laisse la porte ouverte. Tentez de vous reposer, mon ami. Vos blessures ne sont pas trop sévères, mais elles doivent être douloureuses. La mer devait être froide et le ressac peu clément. Mais je vous assure, cela passera plus vite ainsi. Je serais de retour assez vite.

Enonça le caladre en attrapant sa veste sur un porte manteau situé à côté de la porte. Il ne se retourna pas vraiment vers lui en quittant la pièce, l'enfilant avec la même élégance dont il faisait preuve face aux inconnus. Il avait mal partout et il était épuisé, mais soulagé de voir son nouveau protégé s'éveiller sans difficultés. A présent, il devait maintenir son rôle de personnel et investiguer de lui-même.
notes
Dim 21 Avr 2024 - 14:13
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