Attention,  trace de violence et de morts dans son histoire!

Je suis un jeune oni de 153 ans ! J’ai pourtant l’impression d’avoir une histoire sacrément pleine. Mes parents sont tout comme moi des oni, mais je me souviens assez peu d’eux, nous n'étions pas super proches. C’est mon père qui m’a appris à maîtriser le sabre et c’est lui qui m’a offert mon sabre d’ailleurs. Ma mère m’a beaucoup appris aussi, notamment à cuisiner si je suis seul.

Les humains m’ont toujours intrigué, ils ont toujours eu l’air si faible et effrayé, je ne comprenais pas pourquoi je ne comprenais pas comment ils pouvaient être autant alors qu’ils avaient l’air si fragile. Je me liai d’amitié avec un enfant humain, essayant de comprendre. Je lui parlais très régulièrement et je l'appréciais beaucoup enfin ça, c’est jusqu’à ce qu’on se dispute et que je perde le contrôle de ma colère pour la 1er fois de ma vie. Le pauvre enfant ne pouvait pas survivre face à ma fureur, le village non plus d’ailleurs, je le mis à feu et à sang. Je me calma sur la grande place du village, un corps encore dans ma main.

Sur le coup, je ne compris pas de suite, j’étais perdu, couvert de sang et de cendre. Je rentrai en courant vers ma mère pour lui raconter ce qui s’était passé. Elle ne fut pas surprise par mon récit. Elle prit le temps de m’expliquer mon héritage. Nous oni, étions des être violent et peu sociable, nous n'étions pas faites pour vivre en compagnie des autres, et même pas nous-même entre oni. Quand je saurais me débrouiller, mes parents partiraient et me laisseraient seuls, eux-mêmes se sépareraient.

Et c’est ce qui arriva, quand j’eus l'âge et les capacités, mes parents disparurent et je dus me débrouiller seul. C’était étrange et effrayant. Je ne savais pas quoi faire en plus de ça. Je décida de vivre sur une des montagnes japonaises, loin des humains au mont Minami. Cette vie me convenait plutôt bien, je croisais rarement des humains et ça m’allait. Les bonnes choses ont une fin, un humain avait dû me repérer, mon apparence elle-même semblait avoir réussi à lui faire peur. Je ne pensais pas que ça aurait des conséquences, mais je me trompais lourdement, les humains débarquèrent pour me déloger. Ils étaient armés et avaient même engagé des moines. J’étais décidé à ne pas engager le combat et de quitter l’endroit où je vivais.

Après cela, j’errai pendant plusieurs années au japon, j’ignore combien de temps, je menai ma vie ainsi, mais ça m'a paru long. Puis, un jour, il apparut dans ma vie, c’était le plus bel humain que j’avais jamais vu. Je n’osai pas lui parler, mais je restai longtemps à l’observer sans jamais avoir d’interaction avec lui. j'espérais qu’ainsi, je ne lui ferais pas de mal. C’était sans compter un sentiment que je n’avais encore jamais ressenti : la jalousie. Le voir en couple avec une demoiselle me fit péter un câble. Il y eut encore beaucoup de victimes cette fois-là et pourtant, ce ne fut pas ma pire crise.

Ma pire crise est arrivée quelques années après, je me suis finalement mis en couple avec un kitsune. J’étais très amoureux, mais j’avais une crainte : lui faire du mal après une dispute. J’étais vraiment très amoureux et je crois que mon cœur n'oubliera jamais ce nébuleux. Comme beaucoup de monde le dit, la peur n’évite pas le danger. C’est d’ailleurs probablement ma peur qui a provoqué ce drame.  

Si je n’avais pas tant craint de le tuer, peut-être qu’il n’aurait pas fini par me dire qu’il voulait prendre ses distances. Je me souviens que ça m’avait blessé,  j’avais l’impression d’avoir tout donné pour lui et voilà qu’il me rejetait. Je tentai de le retenir, mais rien n’y fit, et ça ne fis d’ailleurs qu’empirer les choses, et la fameuse dispute que je redoutais tant à éclater.

Je crois que j’avais jamais ressenti autant de colère et je ne me souviens pas vraiment de tout mais je sais qu’il y a eu énormément de victime, un vrai massacre,  a tel point que les humain m’avait nommé: Chimamire no. jamais ma rage n’avait duré aussi longtemps, 2 ans, je passai deux ans dans un état de colère et de rage, à m’attaquer à tout ce qui osait s'approcher de moi, de nombreux humains tentèrent de m’arrêter. Par moments, je crois me souvenir de la voix, me suppliant de me calmer et de revenir, mais je suis incapable de me rappeler si j’ai réussi à lui faire du mal ou non. Quand je repris enfin mon calme, c’était un vrai charnier autour de moi, j’étais un monstre, un véritable monstre. J’étais choqué de moi-même, je m’en voulais. Je n'étais pas certain de mériter de vivre et j’en suis toujours pas certains aujourd’hui, ces deux ans me reviennent souvent en cauchemar.

Le jour où j'ai repris mon calme, je n’eu pas vraiment le loisir de réfléchir à tout ça, des humains arrivaient, et en nombre pour tenter de mettre fin à ce massacre. J’avais assez fait de mal comme ça, je pris la fuite. Je passai quelques années à me terrer dans une grotte, me nourrissant comme je pouvais avant d’être de nouveau retrouver par des humains et fuir encore une fois. Cette fois, mon seul échappatoire fut un navire, je me glissai dedans à l’insu des humains. J’ignorais totalement ou on allait, mais je n'avais pas le choix.

Le voyage me semblait péniblement long, surtout que je devais bien faire attention à ne pas être vu. Le voyage prit une tournure assez étonnante quand une tempête arriva, j’ai rarement eu aussi peur de ma vie et je faillis bien perdre la vie quand le bateau fit naufrage.

Je me retrouvai sur une île inconnue, j’avais et j’étais trempé. Ce jour-là, sans le savoir, j’étais arrivée à Nitescence. Depuis ce jour, je m'évertue de rester dans le plus grand calme, je vis éloigné des autres, c’est pour ça que j’ai décidé de devenir paysagiste, je m’occupe des plantes le matin quand le parc est fermé, je me retire chez moi toute la journée, je n’ai contacté avec pratiquement personne.

Il y a eu un accident, un jour alors que j’allais faire les courses, un enfant a couru, m’est rentrer dedans et a renverser de la nourriture sur moi, je me mis en colère, mais heureusement, les gardiens réussir à me calmer et il n’y a pas eu de mort.

Ça fait maintenant une bonne trentaine d’année que je vis sur l’île, je suis plutôt heureux et j’ai l’impression d’avoir bien changé, mais j’avoue parfois me sentir seul. Le souci, c’est qu'aujourd’hui, je n’ose plus aller vers les autres, je préfère rester effacé pour leur propre bien.
 

Hâte de rp avec vous ! votre forum est magnifique et vous avez l'air si chou !