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Opale Caladrius - qui veut un doliprane ?  :: Mairie :: Enregistrement des personnages :: Présentations validées
Opale Caladrius
Membre du personnel
Date d'inscription : 06/10/2023
Messages : 100
Espèce : Nébuleux
Date de naissance : 300 ans et toutes ses dents !
Pouvoir : Soin, empathe
Membre du personnel
Opale Caladrius



Opale Caladrius

  • Pale ?
  • ~Décembre 1724
  • Approximativement 250 ans, en apparaît entre 25 et 35
  • Personnel
  • Caladre
  • Médecin
  • /
"You may keep me in. In between your walls. Ban me from travelling, and tell me not to sing. And you may have your thoughts, a notion you've conceived, a sight you want to see. But you don't own me.

Caractère

Plus. De. Peur. 
Un souhait, qu’il aurait murmuré il y a de longues années à présent. 
Pas de peur, pas de souffrance. Jamais.
Opale est mené par un idéal. Il s’est juré de se consacrer jusqu’à sa mort à soigner toute créature qui réclamerait son aide. Tendre la main n’est pas aisé pour lui, il n’a pas toujours été ainsi. Depuis sa plus tendre enfance, il a appris à faire don de soi, à s’oublier complètement sous la contrainte. A présent, par-delà tout, il sait que c’est son choix mais il doit réapprendre à vivre avec les autres. Et il est determiné. Voir têtu.


La première chose à noter, c’est sa prudence. Il se méfie, c’est viscéral. Quand quelque chose le met en alerte, il se renferme, dresse des barrières. Il hait qu’on essaye de le contrôler, il méprise toute forme de manipulation autant que les humains. Opale reste un être réservé et plutôt solitaire. Pas qu’il n'apprécie pas une bonne compagnie mais il aime savourer un temps seul. Contempler la mer tant qu’il le peut, respirer les odeurs des grands cyprès qui bordent l’académie, apprendre encore et encore. Un être mesuré donc, mais préoccupé et anxieux, souvent. Si on ne le trouve pas calmement assis avec une distraction, il tournera les cent pas jusqu’à l’épuisement.


Il est terrifié de devenir aveugle, c’est un sujet sensible pour lui. C’est la malédiction que porte sa race, les Caladres. Il tache de faire la paix avec lui-même, de toute les manières possibles. Cela passe aussi par aider les autres. Opale est une oreille attentive, bienveillante, il apprécie parler et conseiller. Il sera beaucoup plus grognon et froid quand on ne le respecte pas. Il va rarement jusqu’à crier, mais il n’hésitera pas à vous virer de son infirmerie. Ainsi, il lui arrive d’avoir un sacré cynisme et un humour noir qui refroidit. 

Physique

Une brève odeur de cigarette et de vieux livres marque son passage. Une silhouette discrète mais dont la teneur est loin d’être spectrale.  Grande dans l’encadrement de sa porte, habillée de vêtements élégants. Quoique, si on regarde bien, on remarque l’usure dans les coutures, les plis et les boutons de cuivre à la patine ternie. Une blouse, des chaussures datées, la simplicité lui va tant qu’elle reste de goût.

Opale est un homme discret, ses mains délicates sont spectatrices de ses expériences, il prend soin de les couvrir de gants. Ses mouvements sont toujours minutieux, calculés, il y apporte de l’importance jusqu’au détail. Son corps parle surement plus que son visage, placide et son regard qui file d’un côté ou l’autre de la pièce. Ah oui, ces yeux, pâles, d’un bleu violacé si clair qu’ils se perdraient dans le blanc. Eux, ne sont pas très bavards, a vrai dire ils n’expriment souvent rien. Oh Opale n’est pas aveugle, mais il s’y dirige surement. Il distingue les formes, les mouvements, les couleurs, les « auras » comme il aime le nommer. Son air rêveur il ne le maîtrise malheureusement pas, lui.

Ses cheveux blancs ondulés sont soignés, souvent attachés à l’arrière de sa tête avec un ruban, dévoilant ses oreilles légèrement pointues. Des épis qu’il ne peut pas contempler dans le miroir échappent à son attention et quelques mèches anthracites les parsèment autant que ses cernes marqués. Ses grains de beauté reposent sur ses joues, sa nuque et le reste de son corps. Sa carnation est pâle, presque translucide voir violacée sous certaines lumières. Il ressemble à une créature des coulisses, mais cela l’agace profondément quand on le confond avec un vampire ou une goule. Opale est atteint d’albinisme en réalité, jusqu’à ses cils ne possèdent aucune pigmentation.

Sa taille svelte est un faux semblant face aux heures passées penché à son bureau dans des angles incongrus. Il ne la doit qu’à un régime drastique, un repas unique par jour et souvent mal réglé. Sans compter les nuits sans sommeil. En réalité, Opale cumule de nombreuses particularités bien humaines et les années passant, cela s’empire. S’il se préoccupe de son apparence et de ce que les autres perçoivent de lui, il ne prendra pas plus soin de ce corps que nécessaire.

Pour ce qui est du reste, c’est une autre paire de manchette. Il n’expose son dos que s’il y est obligé, un tatouage imposant s’y trouve. Une tête ailée, bouffée par une cicatrice de brûlure qui lui mange la moitié du visage. Quoiqu’il puisse signifier, il n’aime pas l’exposer.
Opale est grand et pas forcément très avenant au premier coup d’œil, mais ses gestes sont plus doux qu’il ne veut le faire croire et sa bienveillance s’exprime à travers eux. 

Habilités

Opale à un don de prescience mais qui concerne exclusivement le corps. Il perçoit extrêmement bien la douleur, la maladie et même la mort presque comme sienne. De là à dire que ses doigts sont magiques serait faux, mais ses mains l’aident, elles ciblent les symptômes et il est capable de les traiter rapidement, voir même d’éviter le pire. Pour son travail, il utilise principalement la voie régulière sans user ses pouvoirs, mais il arrive parfois qu’ils se déclenchent hors de son contrôle sur le rayon de l’académie. S’il utilise son don, la nuit même un héron ou un corbeau blanc apparaîtra dans l’œil du rêveur qu’il a soigné.


Il peut donc ; percevoir si quelqu’un souffre dans un certain périmètre (aussi bien souffrance physique qu’émotionnelle), comme un empathe. Et son pouvoir lui permet de traiter les plaies et maladies superficielles, ainsi qu’apaiser la douleur pendant un moment. Ces traitements ne sont pas anodins et lui demandent beaucoup d’énergie, alors il l’utilise avec parcimonie. Il ne peut cependant pas contrôler son empathie, mais cela lui permet également d'apaiser les émotions puissantes et négatives (comme la peur, l'angoisse, la panique) mais de manière temporaire.


Points négatifs : c’est fatiguant, comme on peut s’y attendre, mais surtout sa réserve n’est pas inépuisable. A chaque grande utilisation, Opale perd un peu plus la vue, il finira par devenir aveugle et perdre son habilité. Aussi, son sang est toxique, alors PSSHT les vampires ! (ça ne change pas grand-chose à sa vie en réalité, il évite juste de saigner au maximum.)

Histoire

You may keep me in 
in between your walls 
Ban me from traveling 
And tell me not to sing 
And you may have your thoughts 
A notion you’ve conceived 
A sight you want to see 
But you don’t own me


Hé toi, bel oiseau, qui fixe de tes yeux, prédit la survie ou la mort de l’homme en détournant ta tête. Dans ta pureté, tu prends sur toi les maux des hommes pour les guérir. Ta chair est putréfiée de toutes les maladies que tu ingères. Et ô jamais tu ne devras être tué, jamais tu ne seras mangé. Car ton sang renferme les péchés des hommes. 
« Et beaucoup disent de lui que par son regard il recueille en lui toutes les maux et les emporte dans les airs, tout en haut là où se trouve le feu, celui qui consume. »
Le Caladre est une créature s’immisçant dans les contes du moyen-âge. Bêtes anciennes, des oiseaux au plumage blancs comme neige, prenant la forme d’un corbeau ou d’un héron. Ils étaient convoités pour leurs grands pouvoirs de guérison. Nocturne et solitaire, élevé dans les palais royaux pour leurs dons de préscience prédisant la mort des suzeraines. 


Ah. C’était bien là, que tout avait commencé. La marche vers cette lente annihilation désastreuse. Plongeant dans l’injustice de ces hommes qui avaient décidés que les Caladres n’étaient que possession. Prisée, adulée, doux et beau volatile qui soignera tous nos maux. 
Et s’ils avaient su que s’enfermer dans l’étau étouffant d’une main de maître signifiait leur perte, ils auraient fui. Ces répugnants mécènes.
Mais voilà, la lignée caladrius ne l’avait pas fait, comme de nombreuses autres. Il fut un âge d’or où les familles françaises les plus fortunées possédaient leur propre Caladre. Médecin de la famille et gardien inestimable. 
Et cela dura, bientôt le simple devoir de « soigner » et « prédire » devint plus étouffant. On ne voulait pas les montrer où l’on vendait leurs services au plus offrant. Les descendants n’avaient bientôt plus le choix que de soigner leurs maîtres désignés. Des créatures de légende si altruistes, délivrant leurs dons à ceux dans le besoin étaient devenus des outils. Pas assez tranchants. Trop doux. Trop purs et tendres. Les cages dorées dans lesquelles on les confortait se resserraient sur leurs gorges. Ils arrivaient qu’ils soient volés, ou tués par des familles rivales. Parfois, les relations avec les humains empêchaient les descendances d’exercer. 
C’était un fait, les Caladres disparaitraient, ce n’était qu’une petite question de temps. Et le temps, c’est précieux. Les années passent, s’écoulent. Seuls les monstres subsistent.


En plein cœur du siècle des lumières, les progrès intellectuels et scientifiques éclipsèrent les créatures déjà devenues rares. La fin du règne de Louis XIV et la Révolution française entrainaient la suppression des privilèges et les Caladres furent tués au même rang que leurs maîtres, disparaissant dans la marmite bouillante d’Hommes et de sang.


Opale Caladrius est né lors des années du grand verglas, connues en France pour les hivers rudes, gelant chaque petite parcelle d’eau d’un pays déjà appauvri. Le domaine du Tournemire prospérait encore, à l’aube de la révolution, la famille ne pensait pas craindre ce qui se profilait. Opale a grandi comme tous les Caladres, dans l’ignorance. Sa mère mourut alors qu’il était encore jeune, car ces créatures ne sont pas immortelles. A la naissance de leur descendance, elles dépérissent et laissent place à une nouvelle génération. Elle ne lui laissa qu’un journal contenant tout ce qu’il devait savoir sur leur lignage.

Opale n’avait pas encore conscience de sa solitude, il n’avait connu que ce minuscule microcosme réduit à ce manoir qu’il trouvait immense. Il ne mit pas longtemps à exercer ses pouvoirs, ne quittant jamais le domaine. Plusieurs détails auraient semblé étranges à un œil averti ; il ne pouvait sortir que la nuit, il avait été « marqué » dans le dos, il ne devait jamais rencontrer les autres membres de la famille sauf pour exercer son devoir, il lui fallait tout apprendre, tout connaître, tout. Rien n’empêchait les petites maltraitances qu’il subissait. Mais oh, il le comprenait, il était dispensable. Il s’accrochait à ce journal, qui lui décrivait comme d’antan sa race était capable de se changer en des oiseaux graciles, mais qu’ils avaient toute perdu. On leur avait coupé les ailes.

Les années passèrent et lorsque la Terreur éclata, les révolutionnaires pénétrèrent le domaine et Opale n’arriva qu’a se terrer dans la minuscule chambre où il avait été confiné toute sa vie. Par chance, il réchappa à l’assaut, séparé de ses maîtres il en profita pour fuir. « fuir ». Ce mot ne faisait pas beaucoup de sens pour lui. Était-ce réellement de la lâcheté si c’était pour survivre ? Car il était terrifié, de la violence. Sa liberté avait un goût amer de sentiments coupables.

Il fit de mauvaises rencontres, mais des bonnes, aussi. Opale voyagea, beaucoup. Il vit les guerres creuser leurs sillons comme les cratères de la lune et lui aussi, passait de mains en mains. Tantôt contraint, tantôt par souhait, il devait toujours, toujours aider. C’était épuisant. Oui, c’était le mot, il était… Vraiment fatigué. Fatigué des hommes. Il s’était surpris à les détester plus que les craindre. La créature chercha longtemps s’il en restait d’autres, comme lui, en vain. 
Il fit la rencontre d’autres nébuleux cependant. Et par toutes les grâces du ciel, il avait la sensation de revivre en leur tendant la main.



Opale se mit à aider de plus en plus d’autres, comme lui, pas exactement, mais différents. Crocs, dents, oreilles, pouvoirs, ces choses indicibles que l’on cache, traque et arrache. Sa race avait vécue dans la peur, cette oppression si douloureuse. Comme les hommes, il y en avait des mauvaises, des créatures. Mais par leurs natures, elles étaient si éloignées, si différentes. Il se mit à les chercher, à trouver un sens à ce don qu’il vivait comme une malédiction. 
Il s’en voulait, de l’avoir épuisé auprès d’humains qui l’avaient puni pour existence. Et l’amour qu’il éprouvait pour ces non-humains, ses semblables lui redonnaient espoir. Il s’attachait rarement, mais appréciait grandir de chaque rencontre. Il essayait, d’être « bon »


Il y a peu qu’Opale, voyageant toujours de part et d’autre, rencontra une louve qui lui souffla l’existence de cette étrange île dissimulée des humains. Au détour de son voyage en solitaire, il se rapprocha des côtes du nord, vit des symboles marqués sur les murs d'endroits cachés. 
Fasciné par l’idée, le Caladre s’empressa de la rejoindre pour voir de ses propres yeux, ce miracle. Il était passé par différents contacts et gagna bien vite la confiance des médiateurs.

Lui, ne voulait pas de descendance. Il ne voulait pas faire perdurer la lignée, si les Caladrius devaient s’éteindre avec lui, dans toute cette peine et ses ardeurs, soit. Mais il pouvait faire mieux, il pouvait offrir son savoir, prodiguer ses soins à cette jeune génération qui ne demandait qu’à grandir en sécurité. S’il pouvait participer à rendre le monde meilleur pour eux, il verrait l’aube d’un nouveau jour. Opale voyait déjà flou depuis un moment et il savait qu’il ne voulait pas s’éteindre sans retrouver ses ailes. 

Quelques mois passèrent, puis quelques années. D'abord simple médecin, il apprit à connaître l'île, à l'explorer dans ces recoins les plus secrets. Ayant emménagé dans un grand manoir isolé sur une falaise, il y installa son cabinet. Il reprit goût à la vie, au contact d'une nature sauvage, indomptée et gagna en sociabilité au fil de ces rencontres. Le caladre se méfiait toujours des quelques humains, bien sur, mais être sur l'île lui apportait un sentiment de sécurité. Fidèle et travailleur, il gagna rapidement les honneurs de la matriarche qui le nomma membre du personnel, sa position de soigneur était devenue indispensable et on lui donnait la mission de surveiller ses patients, de rapporter ce qui sortait de l'ordinaire.


Des termes qui lui déplaisaient mais soit. Il était fatigué et ne voulait pas faire de vagues, enfin... Pour le moment. Car Opale commençait à percevoir que l'île était aussi le théâtre de choses étranges dissimulées au regard des plus naïfs. Et il espérait se tromper. Oh, comme il le désirait...  

Lun 5 Fév 2024 - 13:34
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La Matriarche
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Lun 5 Fév 2024 - 14:19
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